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Description
L'Anjou, ses vignes et ses vins de Paul Maisonneuve (1849-1927), monographie imprimée, impr. du commerce (Angers), 1925.
Page 234 - Chapitre XXI - Le verre à vin d'Anjou.
Source : Bibliothèque nationale de France, sur Gallica (voir). Document dans le domaine public. Ceci est valable dans l'Union européenne et dans les pays où le copyright a une durée de vie de 70 ans ou moins après la mort de l'auteur.
Texte : « 234 — L'ANJOU. SES VIGNES ET SES VINS
- tique, s'impose. Une ampoule haut montée, avec un regain de modernité,
- la vague stylisation d'une fleur. Le brillant et mobile soleil qu'elle doit
- faire valoir et contenir ne permet pas d'ornementation. Tout au plus,
- quelques vagues facettes au collet d'insertion qui aident au scintillement.
- Son parfum, enfin, doit permettre à l'organe olfactif une discrète explo-
- ration. Il y faut donc une ouverture suffisante, mais un peu resserrée, pour
- que dans le geste d'un toast, on ne risque pas de verser le contenu sur le
- voisin.
- « On ne saurait guère mieux dire.
- « Les mêmes préoccupations hantaient évidemment l'esprit du jury,
- puisque au milieu de cette multiplicité de verres aux formes élégantes,
- recherchées et ornées, il a fait choix d'un verre à l'allure simple et noble,
- assez haut monté, dont la tige droite porte une coupe à fond plat et large,
- d'où les parois s'élèvent en s'inclinant légèrement en dedans, de manière
- à en rétrécir quelque peu l'orifice.
- « La forme est volontairement de ligne simple, son rôle étant surtout
- de mettre en valeur les caractères du vin ; sa beauté est sobre, le contenant
- devant modestement s'effacer devant le contenu et ne pas se substituer à
- lui en attirant sur ses fioritures l'admiration des convives.
- « Le fond, large et plat comme une glace, est éminemment propre à faire
- valoir, en même temps que la limpidité du vin, sa belle couleur un peu
- ambrée, qui gagne singulièrement à être vue sous une grande épaisseur.
- L'orifice un peu rétréci, en concentrant davantage le parfum, permet à
- l'odorat de mieux saisir les effluves délicats qui montent du précieux
- liquide, en même temps que la bouche se délecte à son passage savam-
- ment réglé.
- « Savoir boire le vin est un art, savoir le présenter en est un autre,
- suivant l'heureuse expression du vainqueur du Concours : Fi donc, du
- fameux : « Qu'importe le flacon !. Pourvu qu'on ait l'ivresse. »
- « Non pas, Messieurs, c'est là un affreux barbarisme.
- « Si la main délicate d'une dame jolie vous offre, avec un aimable sou-
- rire dans les yeux, une rose, vous trouverez celle-ci plus belle et son parfum
- plus doux.
- « Est-ce que l'écrin ne fait pas valoir le collier ? »
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actuel | 6 août 2016 à 07:07 | ![]() | 980 × 1 342 (245 kio) | Franck-fnba (discussion | contributions) | == Description == ''L'Anjou, ses vignes et ses vins'' de Paul Maisonneuve (1849-1927), monographie imprimée, impr. du commerce (Angers), 1925. Page 234 - Chapitre XXI - Le verre à vin d'... |
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