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[[Fichier:Portrait Joachim du Bellay.png|right|thumb|250px|<center>Portrait de Joachim | [[Fichier:Portrait Joachim du Bellay.png|right|thumb|250px|<center>Portrait de Joachim Du Bellay</center>]] | ||
<div align="justify">C’est au château de [[Château de la Turmelière|La Turmelière]], près de [[Liré]] en [[Maine-et-Loire]], qu’est né '''Joachim Du Bellay''', en 1522, dans une puissante famille de la région, illustre tant pour son ancienneté que pour son rôle dans l’Eglise et l’Etat. Mais le père de Joachim, Jean du Bellay appartient à la branche aînée qui ne connaît plus l’éclat passé. Marié à Renée Chabot, de petite noblesse, il vit retiré en [[Maine-et-Loire|Anjou]] avec ses trois enfants. L’aîné sera le tuteur de Joachim quand il sera orphelin. Plus tard, le poète dira dans la seconde Préface de L’Olive : «j’ay passé l’aage de mon enfance et la meilleure part de mon adolescence assez inutilement». Pourtant, sa culture latine lui permet de commencer des études de droit à Poitiers en 1545, qui doivent le préparer à l’état ecclésiastique et la tonsure qu’il reçoit le rend digne de recevoir des bénéfices. Il y rencontre quelques poètes comme Macrin et Muret et, vers 1546-1547, Peletier et Ronsard, qu’il retrouve bientôt au collège de Coqueret, sur la montagne Sainte-Geneviève dont Dorat est le principal. Il y lie connaissance avec Jean-Antoine de Baïf et le surcroît de travail joint à une nature fragile déclenchent une tuberculose pulmonaire et une surdité très grave dès 1552. | <div align="justify">C’est au château de [[Château de la Turmelière|La Turmelière]], près de [[Liré]] en [[Maine-et-Loire]], qu’est né '''Joachim Du Bellay''', en 1522, dans une puissante famille de la région, illustre tant pour son ancienneté que pour son rôle dans l’Eglise et l’Etat. Mais le père de Joachim, Jean du Bellay appartient à la branche aînée qui ne connaît plus l’éclat passé. Marié à Renée Chabot, de petite noblesse, il vit retiré en [[Maine-et-Loire|Anjou]] avec ses trois enfants. L’aîné sera le tuteur de Joachim quand il sera orphelin. Plus tard, le poète dira dans la seconde Préface de L’Olive : «j’ay passé l’aage de mon enfance et la meilleure part de mon adolescence assez inutilement». Pourtant, sa culture latine lui permet de commencer des études de droit à Poitiers en 1545, qui doivent le préparer à l’état ecclésiastique et la tonsure qu’il reçoit le rend digne de recevoir des bénéfices. Il y rencontre quelques poètes comme Macrin et Muret et, vers 1546-1547, Peletier et Ronsard, qu’il retrouve bientôt au collège de Coqueret, sur la montagne Sainte-Geneviève dont Dorat est le principal. Il y lie connaissance avec Jean-Antoine de Baïf et le surcroît de travail joint à une nature fragile déclenchent une tuberculose pulmonaire et une surdité très grave dès 1552. | ||
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