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« Collégiale Saint-Martin » : différence entre les versions

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Dans l'Antiquité, l'emplacement est occupé par un cimetière. À la fin du {{VIIs}}, un petit oratoire y est construit à la demande de saint Loup, évêque d'Angers, puis est transformé en église vers le {{IXe}} ou {{Xs}}. Elle est dédiée à saint Martin. L'édifice est ruiné au début du {{XIs}} et [[Foulques Nerra]] entreprend de le restaurer. C'est à cette occasion qu'on met à jour le corps de saint Loup<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), {{p.|74-75}}</ref>{{,}}<ref name="IA49000804">Ministère de la Culture (Dominique Letellier-d'Espinose et Olivier Biguet), ''Base Mérimée - Collégiale Saint-Martin, puis couvent des pères du Saint-Sacrement, puis externat Saint-Maurille, actuellement lycée Saint-Martin (IA49000804)'', 2009-2010</ref>.
Dans l'Antiquité, l'emplacement est occupé par un cimetière. À la fin du {{VIIs}}, un petit oratoire y est construit à la demande de saint Loup, évêque d'Angers. L'édifice fait l'objet de plusieurs campagnes de construction jusqu'au {{Xs}} et est transformé en église vers le {{IXe}} ou {{Xs}}. Elle est dédiée à saint Martin. Le bâtiment est ruiné au début du {{XIs}} et [[Foulques Nerra]] entreprend de le restaurer. C'est à cette occasion qu'on met à jour le corps de saint Loup<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), {{p.|74-75}}</ref>{{,}}<ref name="IA49000804">Ministère de la Culture (Dominique Letellier-d'Espinose et Olivier Biguet), ''Base Mérimée - Collégiale Saint-Martin, puis couvent des pères du Saint-Sacrement, puis externat Saint-Maurille, actuellement lycée Saint-Martin (IA49000804)'', 2009-2010</ref>.


L'édifice restauré est doté en 1029 d'un [[Glossaire#C|chapitre]] de chanoines par le comte d'Anjou. Les religieux seront ensuite conférés par les ducs d'Anjou, puis plus tard par les rois de France ; ce qui vaudra à cette assemblée religieuse l’appellation de chapitre royal. Les biens de ce chapitre s'étend des faubourgs d'Angers aux paroisses de [[Bourg]], de [[Soulaire]] et de [[Marcé]] et possède les dîmes de [[Montigné-lès-Rairies|Montigné]] ainsi que les seigneuries du Viviers en [[Cheffes]] et de [[Sainte-Gemmes-sur-Loire]] (en partie)<ref name="cport-1965" />.
L'édifice restauré est doté en 1029 d'un [[Glossaire#C|chapitre]] de chanoines par le comte d'Anjou. Les religieux seront ensuite conférés par les ducs d'Anjou, puis plus tard par les rois de France ; ce qui vaudra à cette assemblée religieuse l’appellation de chapitre royal. Les biens de ce chapitre s'étend des faubourgs d'Angers aux paroisses de [[Bourg]], de [[Soulaire]] et de [[Marcé]] et possède les dîmes de [[Montigné-lès-Rairies|Montigné]] ainsi que les seigneuries du Viviers en [[Cheffes]] et de [[Sainte-Gemmes-sur-Loire]] (en partie)<ref name="cport-1965" />.
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