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{{année18e|texte=
[[File:Atlas Poirson - no 47.png|right|thumb|alt=Carte du Maine-et-Loire en 1792.|link=Carte de la Mayenne et Loire (1792)]]
'''Élections ''' : Les élections législatives de la Convention ont lieu du 2 au {{date|19 septembre 1792}}. Deviennent députés de Maine-et-Loire : René-Pierre Choudieu, Louis-Charles-Auguste Houlières, Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux, Urbain-René Pilastre de la Brardière, Jean-Baptiste Leclerc, Marie-François Dandenac, Charles-François-Jean Pérard, Jacques Dandenac et Julien-Camille Le Maignan.

'''Administration''' : Le département compte huit districts : Angers, Saumur, Baugé, Château-Neuf, Segré, Saint-Florent, Cholet et Vihiers.

La commune de [[Bouchemaine]] naît en 1792 de la réunion de Saint-Aubin de Pruniers et de Saint-Symphorien de Bouchemaine.

Pour faire table rase du passé, la Révolution éradique les noms de châteaux, les références aux rois, les noms de saints, etc. La municipalité d'Angers procède au changement de noms des rues de la ville. En ce qui concerne les communes, les changements de noms sont surtout nombreux en 1793 et 1794<ref>Yves Denéchère, 'Les noms révolutionnaires des communes de Maine-et-Loire'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'' (Presses universitaires de Rennes), t. 106, n° 2, 1999, p. 65-83</ref>.

'''Presse''', titres parus en Maine-et-Loire en 1792 : ''Affiches d'Angers, capitale de l'apanage de Monseigneur le Comte de Provence, et de la province d'Anjou'' (1773-1811), ''Moniteur du département de Maine-et-Loire ou l'Affiche du lundi'' (1792-1792)<ref>Bibliothèque nationale de France (Gallica), ''Presse locale ancienne : presse locale angevine'', 2018</ref>.

== 1792 en France ==
Rouget de l'Isle compose les 25 et 26 avril à Strasbourg le ''chant de guerre pour l'armée du Rhin'', qui deviendra la future Marseillaise.

La journée du {{date|10 août 1792}} est un tournant dans la Révolution française. Le palais des Tuileries, siège du pouvoir exécutif, est pris par une foule d'insurgés. L'Assemblée constituante succède à l'Assemblée législative. La Convention nationale, instituée par la Législative de ce 10 août et qui gouvernera la France jusqu'en [[1795]], est la première application du suffrage universel masculin. Cette journée marque également le début de la première Terreur<ref name="lcn">''Convention nationale'', dans ''Encyclopédie Larousse'', Société des éditions Larousse (Paris), 2010-2021</ref>{{,}}<ref>Sylvain Venayre, ''Révolution française (repères chronologiques)'', dans ''Encyclopædia Universalis'', éd. Encyclopædia Universalis France (Boulogne-Billancourt), 2011-2021</ref>{{,}}<ref>Wikipédia, ''Journée du 10 août 1792'', mai 2022</ref>.

Le {{date|20 septembre 1792}} à lieu la bataille de Valmy, dans la Marne, où les troupes françaises s'opposent à l'avancée de l'armée prussienne qui marche sur Paris. Les Prussiens sont défais. Cette victoire marque la fin de l'invasion et la fin de la monarchie constitutionnelle. La République est proclamée le 22. La journée du 20 septembre devient le symbole de la Nation qui triomphe des monarchies étrangères. Goethe fera de la bataille de Valmy une frontière temporelle, une ère nouvelle dans l'histoire du monde<ref name="lcn" />{{,}}<ref>Sylvain Venayre, ''Révolution française (repères chronologiques)'', dans ''Encyclopædia Universalis'', éd. Encyclopædia Universalis France (Boulogne-Billancourt), 2011-2021</ref>{{,}}<ref>''Bataille de Valmy (20 septembre 1792)'', dans ''Encyclopédie Larousse'', Société des éditions Larousse (Paris), 2010-2021</ref>{{,}}<ref>L'Obs, ''La bataille de Valmy en bref'', 20 septembre 2006</ref>{{,}}<ref>Louis Bergès, ''Valmy, après la bataille : temps militaire, temps politique'', dans ''Temps révolutionnaire et temps des révolutions'', Actes du 129{{e}} Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, ''Le temps'', Besançon, 2004, Éditions du CTHS (Paris), 2010, p. 27-43 (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 129-4)</ref>.

Le registre des naissances, mariages et décès, jusqu'ici tenu par le curé de la paroisse, passe le {{date|20 septembre 1792}} sous la responsabilité d'un officier public élu<ref>Bernard Valade, ''Laïcisation de l'état civil et institution du divorce (France)'', dans ''Encyclopædia Universalis'', éd. Encyclopædia Universalis France (Boulogne-Billancourt), 2011-2021</ref>.

Les séances du conseil municipal sont déclarées publiques<ref>Le Courrier de l'Ouest (Sylvain Bertoldi), ''Du maire aux ordres au maire élu'', journal du 6 octobre 2024 (Angers), p. 6</ref>.

Un calendrier républicain (ou révolutionnaire) sera mis en place l'année suivante pour remplacer le calendrier grégorien (calendrier actuel). Il sera en vigueur entre le {{nobr|15 vendémiaire an II}} (6 octobre [[1793]]) et le {{nobr|11 nivôse an XIV}} (1{{er}} janvier [[1806]])<ref>Irène Tieder, ''Le calendrier républicain et ses incidences littéraires'', dans ''Annales historiques de la Révolution française'' (Armand Colin / Dunod), n° 292, 1993, p. 259-267</ref>.

== Notes ==
{{Références}}
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