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* '''GOBELET''', n. m. (XIII<sup>e</sup> s., a. pr. ''gobel, *gob, gaul *gobbo'' : « bec, bouche »). Récipient pour boire, généralement sans pied et sans anse ainsi que son contenu. Au Moyen-Age, sous la forme ''gobet'', puis ''gobelet'', il désigne une petite coupe en terre ou en métal. Rabelais en propose une grande variété (''Quart Livre'', chap. 1 et ''Cinquiesme Livre'', chap. XXXIV) :'' un potet, un brocq, un bourraquin, un guoubelet de lierre, une brinde, une breusse, une pourtouoire, un barraul, des verres à pied, des cuveulx, retumbes, hanatz, jadaulx, salvernes, taces, gobelets''. Ce mot a donné lieu à un dérivé, le verbe '''gobelotter''', v. intr. (1680) qui signifie familièrement « boire » au XVII<sup>e</sup> s. Dans le parler local de Châlons, il a pour sens : « se couvrir de verrues, en parlant des feuilles de la vigne ». | * '''GOBELET''', n. m. (XIII<sup>e</sup> s., a. pr. ''gobel, *gob, gaul *gobbo'' : « bec, bouche »). Récipient pour boire, généralement sans pied et sans anse ainsi que son contenu. Au Moyen-Age, sous la forme ''gobet'', puis ''gobelet'', il désigne une petite coupe en terre ou en métal. Rabelais en propose une grande variété (''Quart Livre'', chap. 1 et ''Cinquiesme Livre'', chap. XXXIV) :'' un potet, un brocq, un bourraquin, un guoubelet de lierre, une brinde, une breusse, une pourtouoire, un barraul, des verres à pied, des cuveulx, retumbes, hanatz, jadaulx, salvernes, taces, gobelets''. Ce mot a donné lieu à un dérivé, le verbe '''gobelotter''', v. intr. (1680) qui signifie familièrement « boire » au XVII<sup>e</sup> s. Dans le parler local de Châlons, il a pour sens : « se couvrir de verrues, en parlant des feuilles de la vigne ». | ||
Mais on peut aussi y déguster d’autres boissons issues de la | Mais on peut aussi y déguster d’autres boissons issues de la production agricole , comme la cervoise ou le cormé : | ||
* '''CERVOISE''', n. f. (XII<sup>e</sup> s., gaul. ''cervesia'' : « bière »). Il s’agit d’une bière à base d’orge, sans houblon, mais le terme désigne également, au Moyen-Age, la taverne elle-même où l’on boit la cervoise. Cette boisson a été supplantée au XV<sup>e</sup> s. par la bière d’importation nordique. ''Citation du Martyre de Saint Bacchus'' (1313) : « Que par ses mérites, elle [la vierge] nous accorde chaque jour de boire du meilleur vin, du terroir de son choix, car Geoffroy qui a composé ce dit n’a cure de cidre ni de cervoise tant qu’il a du vin de la vigne ». | * '''CERVOISE''', n. f. (XII<sup>e</sup> s., gaul. ''cervesia'' : « bière »). Il s’agit d’une bière à base d’orge, sans houblon, mais le terme désigne également, au Moyen-Age, la taverne elle-même où l’on boit la cervoise. Cette boisson a été supplantée au XV<sup>e</sup> s. par la bière d’importation nordique. ''Citation du Martyre de Saint Bacchus'' (1313) : « Que par ses mérites, elle [la vierge] nous accorde chaque jour de boire du meilleur vin, du terroir de son choix, car Geoffroy qui a composé ce dit n’a cure de cidre ni de cervoise tant qu’il a du vin de la vigne ». |
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