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Description

L'Anjou, ses vignes et ses vins de Paul Maisonneuve (1849-1927), monographie imprimée, impr. du commerce (Angers), 1925.

Page 226 - Chapitre XXI - Le verre à vin d'Anjou.

Source : Bibliothèque nationale de France, sur Gallica (voir). Document dans le domaine public. Ceci est valable dans l'Union européenne et dans les pays où le copyright a une durée de vie de 70 ans ou moins après la mort de l'auteur.

Texte : « 226 — L'ANJOU. SES VIGNES ET SES VINS

BORDEAUX-MONTRIEUX, Président de la Société Industrielle et Agricole

de Maine-et-Loire ; COCHARD, Président du Syndicat d'Initiative ;

A. PLANCHENAULT, Conseiller municipal ; DE SOLAND, BOURCIER,

DES AGES, Ed. LAFARGE, GAZEAU, BAZOT.

Une nombreuse assistance de viticulteurs et de simples amaleurs, et parmi

eux : MM. Bouju, Préfet de Maine-et-Loire ; BODINIER, Président du

Conseil général ; BERNIER, Maire d'Angers, et un grand nombre de

notabilités du département, intéressés par l'originalité du sujet, se

pressaient dans la Salle des Amis des Arts, pour entendre la lecture du

Rapport et connaître la décision du Jury.

RAPPORT SUR LE CONCOURS DU VERRE A VIN D'ANJOU

Par le Dr P. MAISONNEUVE

« MESSIEURS,

« Diogène estimait que pour se désaltérer pas n'était besoin de recourir

à la tasse façonnée par un habile potier, et que la main creusée en cuvette

y suffisait amplement. Mais, le Cynique ne fit pas école, et les buveurs de

tous temps lui ont dédaigneusement répondu avec Delille :

Tu peux jeter ta coupe, orgueilleux Diogène,

Et boire dans tes mains, moi je garde la mienne.

« De quoi furent faites les premières coupes ?

« La matière en fut aussi variée que celle des objets sur lesquels put

s'exercer l'ingéniosité humaine.

« Les coquillages en forme de conques ou de patères, que la mer rejette

sur le rivage, certaines parties des végétaux, comme une tige creuse ou une

noix de coco coupée par la moitié, étaient trop naturellement propres à cet

usage pour que les hommes ne les aient pas utilisés dès les premiers temps.

« L'histoire nous apprend que les antiques habitants de la Tauride, nous »

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