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Description
L'Anjou, ses vignes et ses vins de Paul Maisonneuve (1849-1927), monographie imprimée, impr. du commerce (Angers), 1925.
Page 228 - Chapitre XXI - Le verre à vin d'Anjou.
Source : Bibliothèque nationale de France, sur Gallica (voir). Document dans le domaine public. Ceci est valable dans l'Union européenne et dans les pays où le copyright a une durée de vie de 70 ans ou moins après la mort de l'auteur.
Texte : « 228 — L'ANJOU, SES VIGNES ET SES VINS
- nos voisins les Suisses. Le roi Robert le Pieux fit don à une église de deux
- petites cornes pour conteni r le vin de messe.
- « Mais, une telle coupe avait cet inconvénient, quelques-uns pourront
- penser, cet avantage, que ne pouvant reposer sur sa pointe, quand on l'avait
- remplie, force était de la vider d'un trait.
- « Je ne rappellerai que pour mémoire, dans cette revue du verre à boire,
- l'usage, tout à fait exceptionnel, et qui, je crois, n'a pas eu de seconde
- édition, qu'a fait de sa botte de cavalier le maréchal de Bassompierre. Il
- montra, en un jour de belle humeur, que les Français pouvaient, la botte
- à la main, soutenir la lutte avec le gosier du reître allemand le plus
- chaussant.
- « Et, pendant quatre ans de guerre, le Poilu Angevin but le « Pinard »
- dans son quart, en regrettant que ce « quart » ne fût pas un « entier ».
- « La connaissance des métaux et l'art de les façonner et modeler, eurent
- bientôt fait de transformer le bronze, l'argent et l'or en des vases de forme
- variée, qui enrichirent les tables des grands et ajoutèrent leur luxe aux
- services somptueux des festins. Les princes et les rois mettaient leur orgueil
- à posséder une grande quantité de coupes précieuses. C'est ainsi que lorsque
- Alexandre eut vaincu Darius, il trouva, dit-on, dans le trésor du monarque
- persan, des coupes d'or pour une valeur équivalente à 700.000 francs de
- notre monnaie.
- « Au vase, quelle que fût sa forme, qui servait à boire, se rattachaient
- de curieux usages.
- « Au temps de la Chevalerie, dans les banquets, les convives étaient placés
- par couple autour de la table ; et de même qu'il n'y avait qu'une assiette
- pour deux, d'où l'expression, qui a été conservée, « manger à la même
- écuelle », pour désigner l'intimité qui existe entre deux personnes, tous
- deux aussi buvaient à la même coupe.
- « Quand un prince voulait honorer quelqu'un, il lui passait sa coupe, où
- il restait encore un peu de vin.
- « Le vin a toujours passé pour une noble boisson, et on n'a jamais rien »
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actuel | 6 août 2016 à 07:01 | ![]() | 967 × 1 300 (214 kio) | Franck-fnba (discussion | contributions) | == Description == ''L'Anjou, ses vignes et ses vins'' de Paul Maisonneuve (1849-1927), monographie imprimée, impr. du commerce (Angers), 1925. Page 228 - Chapitre XXI - Le verre à vin d'... |
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