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Description
L'Anjou, ses vignes et ses vins de Paul Maisonneuve (1849-1927), monographie imprimée, impr. du commerce (Angers), 1925.
Page 232 - Chapitre XXI - Le verre à vin d'Anjou.
Source : Bibliothèque nationale de France, sur Gallica (voir). Document dans le domaine public. Ceci est valable dans l'Union européenne et dans les pays où le copyright a une durée de vie de 70 ans ou moins après la mort de l'auteur.
Texte : « 232 — L'ANJOU, SES VIGNES ET SES VINS
- « Depuis, le peintre-poète a conquis la gloire, d'abord en faisant
- vaillamment son devoir sur la ligne du front, et puis en composant ce chef-
- d'œuvre « La passion de notre frère le Poilu ».
- « Voilà maintenant de plus timides essais. Ce sont œuvres de jeunes filles.
- Leurs verres ne sont pas toujours, il est vrai, de dimension très pratique.
- Déguster le vin n'est pas, on le voit, dans leur habitude ; il ne faut pas
- leur en vouloir. Et puis, elles ont si bonne intention et ont l'esprit si
- conciliant, qu'elles croient parfois devoir ajouter à leur projet une petite
- note écrite qui mette le jury bien à l'aise et lui permette de retrancher
- « ceci » à leur projet ou d'y ajouter « cela ».
- « En voici un, par exemple qui, monté sur une haute tige gracile et
- terminé par une cupule de la dimension à peu près de celle d'un gland
- de chêne, ferait un joli bibelot d'étagère. L'auteur féminin de ce minuscule
- verre à boire, prenant son désir pour la réalité, a dû, en confectionnant
- son petit chef-d'œuvre, penser avec le poète :
- Mon verre n'est pas grand, mais je bois dans mon verre.
- « D'ailleurs, nous rencontrons toutes les dimensions, depuis le verre
- tout au plus assez profond pour abreuver une abeille, jusqu'au hanap où
- Gargantua aurait eu plaisir à plonger ses lèvres gourmandes. Beaucoup
- d'artistes ont suivi leur fantaisie, plutôt qu'ils ne se sont inspirés des
- indications très précises données par les organisateurs du Concours.
- « En voici d'ornés, d'ouvragés, de tourmentés ; évidemment, dans de
- semblables verres, le vin ne peut être qu'un accessoire sans importance, et
- il est visible que leurs auteurs ont bien plus songé au contenant qu'au
- contenu.
- « Poursuivant notre promenade à travers toute cette cristallerie, nous
- restons en présence de verres de forme tellement évasée et à bords si
- renversés que celui qui pour porter un toast, tiendra entre ses doigts un
- aussi instable récipient, devra être assuré contre tout tremblement importun,
- s'il ne veut pas en laisser échapper le contenu sur le gilet de son voisin
- ou le corsage de sa voisine.
- « Et puis, il y a le coin des aimables plaisants. Autour d'un corps de »
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actuel | 6 août 2016 à 07:05 | ![]() | 975 × 1 333 (234 kio) | Franck-fnba (discussion | contributions) | == Description == ''L'Anjou, ses vignes et ses vins'' de Paul Maisonneuve (1849-1927), monographie imprimée, impr. du commerce (Angers), 1925. Page 232 - Chapitre XXI - Le verre à vin d'... |
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