Fichier:L'Anjou ses vignes et ses vins de Paul Maisonneuve - p 239.jpeg

Description

L'Anjou, ses vignes et ses vins de Paul Maisonneuve (1849-1927), monographie imprimée, impr. du commerce (Angers), 1925.

Page 239 - Chapitre XXII - La bouteille à vin d'Anjou.

Source : Bibliothèque nationale de France, sur Gallica (voir). Document dans le domaine public. Ceci est valable dans l'Union européenne et dans les pays où le copyright a une durée de vie de 70 ans ou moins après la mort de l'auteur.

Texte : « 239 — LA BOUTEILLE A VIN D'ANJOU

Une création difficile. — Les viticulteurs angevins, qui ont si bien

réussi à créer et à lancer le « verre à vin d'Anjou », ont pensé

qu'ils n'étaient qu'à moitié de leur tâche et qu'il leur restait à

inventer la « bouteille à vin d'Anjou ».

Mais si la création du premier offrait de sérieuses difficultés, l'invention

de la seconde en rencontrait de plus grandes encore.

Il est difficile, en effet, d'imaginer, en dehors des lignes classiques du

litre, ou de la bouteille Champagne, ou de la bordelaise, ou encore de la

bourguignonne, une forme qui soit à la fois élégante, solide, et qui se

prête facilement au rangement en cave. Nous allons voir quels efforts ont

été faits pour surmonter la difficulté.

On s'est demandé d'abord si la fabrication du « verre à vin d'Anjou »

ayant été confiée à une verrerie étrangère à notre province, la bouteille

rêvée ne pourrait pas, au contraire, être fabriquée sur place.

Mais, avant de voir ce qui a été tenté dans ce sens, jetons un coup

d'œil sur l'historique de la verrerie.

Le logement du vin au temps jadis. — Il nous semble aujourd'hui tout

naturel de loger et conserver nos vins en bouteilles. Et nous ne nous doutons »

Publié sous licence(s)

Cette reproduction est dans le domaine public car son copyright a expiré. Ceci est valable en France (article L123-1) et dans l'Union européenne (UE), ainsi qu'aux États-Unis, au Canada, et dans les pays où le copyright a une durée de vie de 70 ans ou moins après la mort de l'auteur. Attention, en France, les années de guerre peuvent prolonger la durée de la protection des œuvres. Les droits moraux subsistent même lorsque l'œuvre est tombée dans le domaine public. En particulier, quand ils sont connus, ces droits couvrent le respect du nom de l'auteur, de sa qualité et de son œuvre.