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« 1793 » : différence entre les versions

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== 1793 en France ==
== 1793 en France ==
'''Administration''' : La Convention nationale décrète le {{date|31 octobre 1793}} que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées au profit de celle de commune (décret du 10 brumaire an II)<ref>Claude Motte, Isabelle Séguy, Christine Théré, avec Dominique Tixier-Basse, ''Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine (1801-2001)'', ''Dictionnaire d'histoire administrative'', Institut national d'études démographiques (Paris), 2003, p. 22 et 24 (décrets des 14 et 22 décembre 1789 créant les municipalités), p. 23 (décret du 10 brumaire an II (31 octobre 1793) créant les communes).</ref>.
'''Gouvernement''' : Un gouvernement révolutionnaire est mis en place par la Convention nationale, assemblée constituante élue en septembre 1792. Son objectif est de faire face aux troubles que connaît alors la France : au niveau extérieur, la France est en guerre depuis le printemps 1792 avec les monarchies européennes qui veulent rétablir {{nobr|Louis XVI}} dans ses droits, et au niveau intérieur plusieurs insurrections éclatent comme en Vendée.


'''Calendrier''' : Très vite, après 1789, il est d'usage de nommer l'année autrement que sous l'Ancien Régime. Un calendrier républicain entre en vigueur que le {{nobr|15 vendémiaire an II}} ({{date|6 octobre 1793}}). L'an I est celui de la Liberté depuis le {{date|14 juillet 1789}}<ref>Jean-Paul Parissot, ''Calendriers'', dans ''Encyclopædia Universalis'', éd. Encyclopædia Universalis France, 2010-2022</ref>{{,}}<ref>''Décret de la Convention nationale concernant l'ère des Français'', du {{date|5 octobre 1793}}, l'an II de la République française, une et indivisible.</ref>.
Les années 1793 et [[1794]] sont les années de la Terreur. La guillotine élimine les opposants à la République<ref>''Saint-Aubin de Luigné au fil du temps'', ''op. cit.'', p. 116</ref>.
 
'''Calendrier''' : Très vite, après 1789, il est d'usage de nommer l'année autrement que sous l'Ancien Régime. Un calendrier républicain entre en vigueur que le {{nobr|15 vendémiaire an II}} ({{date|6 octobre 1793}}). L'an I est celui de la Liberté depuis le {{date|14 juillet 1789}}<ref>Jean-Paul Parissot, ''Calendriers'', dans ''Encyclopædia Universalis'', éd. Encyclopædia Universalis France (Boulogne-Billancourt), 2010-2022</ref>{{,}}<ref>''Décret de la Convention nationale concernant l'ère des Français'', du {{date|5 octobre 1793}}, l'an II de la République française, une et indivisible.</ref>.


'''Population''' : Le [[Population de Maine-et-Loire/1793|recensement de 1793-1794]] (par application du décret de la Convention nationale du {{date|11 août 1793}}), dit de l'an II, est réalisé sur l'ensemble du territoire français de l'époque. Il fournit un état de la population de cette époque ainsi que le premier état des municipalités nouvellement mises en place.
'''Population''' : Le [[Population de Maine-et-Loire/1793|recensement de 1793-1794]] (par application du décret de la Convention nationale du {{date|11 août 1793}}), dit de l'an II, est réalisé sur l'ensemble du territoire français de l'époque. Il fournit un état de la population de cette époque ainsi que le premier état des municipalités nouvellement mises en place.
'''Communes''' : La Convention nationale décrète le {{date|31 octobre 1793}} que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées au profit de celle de commune (décret du 10 brumaire an II)<ref>Claude Motte, Isabelle Séguy, Christine Théré, avec Dominique Tixier-Basse, ''Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine (1801-2001)'', ''Dictionnaire d'histoire administrative'', Institut national d'études démographiques (Paris), 2003, p. 22 et 24 (décrets des 14 et 22 décembre 1789 créant les municipalités), p. 23 (décret du 10 brumaire an II (31 octobre 1793) créant les communes).</ref>.


'''Grandes écoles''' : Le décret du {{date|15 septembre 1793}} supprime les universités, fortement corporatistes. La Convention crée des grandes écoles spéciales pour former les cadres indispensables à la Nation : l'École centrale des travaux publics (par la suite l'École polytechnique), le Conservatoire des arts et métiers, l'École des langues orientales, l'École des beaux-arts, etc<ref>Sénat, ''Projet de loi relatif aux libertés et responsabilités des universités : Une histoire ancienne'', Rapport n° 372 (2006-2007), déposé le 11 juillet 2007</ref>{{,}}<ref>Université de technologie de Compiègne (UTC), ''L'enseignement supérieur en France : historique'', 2014</ref>.
'''Grandes écoles''' : Le décret du {{date|15 septembre 1793}} supprime les universités, fortement corporatistes. La Convention crée des grandes écoles spéciales pour former les cadres indispensables à la Nation : l'École centrale des travaux publics (par la suite l'École polytechnique), le Conservatoire des arts et métiers, l'École des langues orientales, l'École des beaux-arts, etc<ref>Sénat, ''Projet de loi relatif aux libertés et responsabilités des universités : Une histoire ancienne'', Rapport n° 372 (2006-2007), déposé le 11 juillet 2007</ref>{{,}}<ref>Université de technologie de Compiègne (UTC), ''L'enseignement supérieur en France : historique'', 2014</ref>.