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« La Meignanne » : différence entre les versions

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  | commune = [[Longuenée-en-Anjou]]
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  | libre = Regroupement <br>du 1{{er}} janvier 2016
  | libre = Regroupement <br>du 1{{er}} janvier 2016
  | carte = [[Fichier:Carte situation commune meignanne.png|300px|center|Situation dans le département]]
  | carte = [[File:Carte situation commune meignanne.png|300px|center|Situation dans le département]]
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'''La Meignanne''' est une ancienne commune de l'ouest de la France située dans la partie [[segréen]]ne du [[Maine-et-Loire]], et qui se trouve à 10 kilomètres au nord-ouest d'[[Angers]]<ref name="geoportail">IGN et BRGM, ''Géoportail (La Meignanne 49)'', mai 2012</ref>{{,}}<ref name="distances" />.
'''La Meignanne''' est une ancienne commune de l'ouest de la France située dans la partie [[segréen]]ne du [[Maine-et-Loire]], à une dizaine de kilomètres au nord-ouest d'[[Angers]]<ref name="geoportail">IGN et BRGM, ''Géoportail (La Meignanne 49)'', mai 2012</ref>{{,}}<ref name="distances" />. Elle est intégrée depuis 2016 à [[Longuenée-en-Anjou]] dont elle est une commune déléguée.


Ses habitants sont appelés les Meignannais(es).
Ses habitants sont appelés les Meignannais(es).
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== Situation administrative ==
== Situation administrative ==
Un regroupement intervient en 2016 entre les communes de La Meignanne, [[La Membrolle-sur-Longuenée]], [[Le Plessis-Macé]] et [[Pruillé]], donnant naissance à la [[Création de la nouvelle commune de Longuenée-en-Anjou (2016)|commune nouvelle]] de [[Longuenée-en-Anjou]]. La Meignanne devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-80'', du 23 novembre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Longuenée-en-Anjou (2016)]].</ref>.
Un regroupement intervient le {{date|1{{er}} janvier 2016}} entre les communes de La Meignanne, [[La Membrolle-sur-Longuenée]], [[Le Plessis-Macé]] et [[Pruillé]], donnant naissance à la [[Création de la nouvelle commune de Longuenée-en-Anjou (2016)|commune nouvelle]] de [[Longuenée-en-Anjou]]. La Meignanne devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-80'', du 23 novembre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Longuenée-en-Anjou (2016)]].</ref>.


Elle est jusqu'alors intégrée à la communauté d'agglomération [[Communauté d'agglomération Angers Loire Métropole|Angers Loire Métropole]], et se trouve le [[canton d'Angers-Nord]] jusqu'en 2014 (La Meignanne en 1793, Angers-N.O. en 1801 qui devient Angers-O. en 1963<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de La Meignanne'', 2007</ref>) puis le [[canton d'Angers-4]] et l'[[arrondissement d'Angers]].
Elle est jusqu'alors intégrée à la communauté d'agglomération [[Communauté d'agglomération Angers Loire Métropole|Angers Loire Métropole]], et se trouve le canton [[Canton d'Angers-Nord|d'Angers-Nord]] jusqu'en 2014 (La Meignanne en 1793, Angers-N.O. en 1801 qui devient Angers-O. En 1963<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de La Meignanne'', 2007</ref>) puis dans celui [[Canton d'Angers-4|d'Angers-4]], et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]].


Son code commune (Insee) est 49196 et son code postal 49770. Les habitants se nomment (gentilé) les Meignannais et les Meignannaises<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 108</ref>. Sa population est de {{formatnum:2054}} habitants en 1999, {{formatnum:2087}} en 2006 et {{formatnum:2317}} en 2015<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>.
Son [[Nom des communes de Maine-et-Loire/2013|code commune]] (Insee) est 49196 et son [[Codes postaux des communes de Maine-et-Loire|code postal]] 49770. Les habitants se nomment (gentilé) les Meignannais et les Meignannaises<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 108</ref>. Sa population est de {{unité|2054|habitants}} en 1999, {{formatnum:2087}} en 2006 et {{formatnum:2317}} en 2015<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>.


La Meignanne est jumelée avec ''Alfhausen'', commune d'Allemagne.
La Meignanne est jumelée avec ''Alfhausen'', commune d'Allemagne.


== Histoire et patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
Le pays est habité dès les temps anciens, à la vallée du Brionneau. Au Moyen Âge, le fief est de la {{abréviation|cellérerie|Relatif aux provisions, aux dépenses de bouche, dans une communauté.}} de Saint-Nicolas d'Angers. Au {{XVIIe}}, La Meignanne est du diocèse d'Angers, archidiaconé d'Outre-Maine, doyenné de Candé, à la présentation de l'anbé de Saint-Nicolas d'Angers<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|433-434}}</ref>.
Le pays est habité dès les temps anciens, à la vallée du Brionneau. La localité est mentionnée au {{XIs}} sous le nom de ''[[Meignanne|Johannes monachus de Magnenia]]''. Au Moyen Âge, le fief est de la {{abréviation|cellérerie|Relatif aux provisions, aux dépenses de bouche, dans une communauté.}} de Saint-Nicolas d'Angers. La [[Glossaire#P|paroisse]] comprend alors [[Le Plessis-Macé]]. Au {{XVIIIe}}, La Meignanne est du diocèse d'Angers, archidiaconé d'Outre-Maine, doyenné de Candé, à la présentation de l'abbé de Saint-Nicolas d'Angers<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|433-434}}</ref>.


Éléments du patrimoine<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref name="mairie-histoire">Mairie de La Meignanne, ''Historique et histoire de la commune'', 2006-2015</ref> :
Éléments du patrimoine<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref name="mairie-histoire">Mairie de La Meignanne, ''Historique et histoire de la commune'', 2006-2015</ref> :
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Une activité de fours à chaux existe de la seconde moitié du {{XIXe}} jusqu'en 1914. Deux exploitations de marbres sont également présentes à cette période, dont les fragments sont convertis en chaux hydraulique<ref name="mairie-histoire" />{{,}}<ref name="idml">Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, ''Indicateur de Maine et Loire'', tome premier, Librairie de Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, p. 339-343</ref>{{,}}<ref>Auguste Nicaise Desvaux, ''Statistique naturelle'', dans ''Statistique de Maine et Loire'', par la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers, 1834, p. 248</ref>. Des travaux commandités par la commune laissent apparaître en 2022 l'un des fours à chaux de la carrière. Une étude est en cours à la même période pour valoriser à moyen terme le patrimoine industriel local<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Longuenée-en-Anjou. L'entrée d'un four à chaux visible de la rue'', 31 juillet 2022</ref>.
Une activité de fours à chaux existe de la seconde moitié du {{XIXe}} jusqu'en 1914. Deux exploitations de marbres sont également présentes à cette période, dont les fragments sont convertis en chaux hydraulique<ref name="mairie-histoire" />{{,}}<ref name="idml">Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, ''Indicateur de Maine et Loire'', tome premier, Librairie de Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, p. 339-343</ref>{{,}}<ref>Auguste Nicaise Desvaux, ''Statistique naturelle'', dans ''Statistique de Maine et Loire'', par la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers, 1834, p. 248</ref>. Des travaux commandités par la commune laissent apparaître en 2022 l'un des fours à chaux de la carrière. Une étude est en cours à la même période pour valoriser à moyen terme le patrimoine industriel local<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Longuenée-en-Anjou. L'entrée d'un four à chaux visible de la rue'', 31 juillet 2022</ref>.


Le territoire présente une forte activité agricole. Dans les années 1970, on compte 80 exploitations pratiquant la polyculture<ref name="cport-1978" />.
Le territoire présente une forte activité agricole. Dans les années 1970, on compte {{unité|80|exploitations}} pratiquant la polyculture<ref name="cport-1978" />. La Meignanne est alors une commune totalement rurale pratiquant la polyculture et l’élevage<ref name="longenee-meignanne">Mairie de Longuenée-en-Anjou, ''Découvrir La Meignanne'', 2022</ref>.


On y trouve en 2016, un carreleur, un plombier chauffagiste, un couvreur, un maçon, une entreprise de terrassements, une entreprise d'automatisme et maintenance, plusieurs commerces (boucherie-charcuterie, boulangerie-pâtisserie, traiteur, coiffeur, garagiste, services à domicile), etc<ref>Mairie de La Meignanne, ''La vie économique'', 2006-2016</ref>.
Au début du siècle suivant, en 2014, sur les {{unité|144|établissements}} présents sur la commune, 28 relèvent du secteur de l'agriculture (soit 19 % pour une moyenne de 11 % sur le département), 8 du secteur de l'industrie, 16 du secteur de la construction, 68 de celui du commerce et des services et 24 du secteur de l'administration et de la santé<ref>Insee, ''Statistiques locales du territoire de La Meignanne (49)'', données 2014 — Voir [[Nombre d'établissements par commune/2014|Nombre d'établissements en 2014]].</ref>. On y trouve alors un carreleur, un plombier chauffagiste, un couvreur, un maçon, une entreprise de terrassements, une entreprise d'automatisme et maintenance, plusieurs commerces (boucherie-charcuterie, boulangerie-pâtisserie, traiteur, coiffeur, garagiste, services à domicile), etc<ref>Mairie de La Meignanne, ''La vie économique'', 2006-2016</ref>.


== Espace et territoire ==
== Espace et territoire ==
Le village se trouve non loin d'axes routiers importants : à l'ouest de la D775 (Angers Rennes) et au nord de l'A11 (Paris Nantes)<ref name="geoportail" />. La Meignanne s'étend sur {{unité|23.39|km|2}} ({{unité|2339|hectares}}) et son altitude varie de 22 à {{unité|99|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se situe sur le plateau du Segréen<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>.
Le village se trouve non loin d'axes routiers importants : à l'ouest de la D775 (Angers Rennes) et au nord de l'A11 (Paris Nantes)<ref name="geoportail" />. Le territoire de La Meignanne, vallonné aux paysages bocagers<ref name="longenee-meignanne" />, s'étend sur {{unité|23.39|km|2}} ({{unité|2339|hectares}}) et son altitude varie de 22 à {{unité|99|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Il se situe sur le plateau du Segréen<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref> et compte plusieurs sites naturels protégés : zones naturelles d'intérêt écologique, floristique et faunistique pour la Zone de bocage naturel et mares à l'ouest de Saint-Lambert-de-la-Potherie, et pour la Zone de bocage mixte Chêne-Pédoncule Chêne-Tauzin à l'Ouest d'Angers<ref>DREAL Pays de la Loire, ''Données environnementales GéoSource'', janvier 2011</ref>.


Localités aux alentours : [[Le Plessis-Macé]] ({{unité|2.7|km}}), [[Saint-Lambert-la-Potherie]] ({{unité|4.1|km}}), [[La Membrolle-sur-Longuenée]] ({{unité|4.5|km}}), [[Montreuil-Juigné]] ({{unité|4.7|km}}), [[Saint-Clément-de-la-Place]] ({{unité|5.7|km}}), [[Beaucouzé]] ({{unité|5.7|km}}), [[Pruillé]] ({{unité|6.3|km}}), [[Avrillé]] ({{unité|6.3|km}}), [[Saint-Jean-de-Linières]] ({{unité|6.8|km}}) et [[Saint-Léger-des-Bois]] ({{unité|7.3|km}})<ref name="distances">Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de La Meignanne (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>{{,}}<ref name="geoportail" />.
Venant de la commune voisine de [[Saint-Clément-de-la-Place]], la rivière le [[Brionneau]] traverse son territoire. Le Brionneau, rivière de Maine-et-Loire, coule de La Pouëze à Angers, après avoir alimenté l'étang Saint-Nicolas (Avrillé)<ref name="geoportail" />{{,}}<ref name="idml" />. Il existe également un schéma d'aménagement et de gestion des eaux lié à la rivière [[Mayenne|la Mayenne]].
 
Le village possède plusieurs sites naturels protégés : zones naturelles d'intérêt écologique, floristique et faunistique pour la Zone de bocage naturel et mares à l'ouest de Saint-Lambert-de-la-Potherie, et pour la Zone de bocage mixte Chêne-Pédoncule Chêne-Tauzin à l'Ouest d'Angers<ref>DREAL Pays de la Loire, ''Données environnementales GéoSource'', janvier 2011</ref>.
 
Il existe également un schéma d'aménagement et de gestion des eaux lié à la rivière [[Mayenne|la Mayenne]].
 
Venant de la commune voisine de [[Saint-Clément-de-la-Place]], la rivière le [[Brionneau]] traverse son territoire. Le Brionneau, rivière de Maine-et-Loire, coule de La Pouëze à Angers, après avoir alimenté l'étang Saint-Nicolas (Avrillé)<ref name="geoportail" />{{,}}<ref name="idml" />.


Circuit de Vireloin : parcours d'environ {{unité|8|kilomètres}}, qui permet de découvrir le territoire communal, son bocage, ses étangs et ses rivières<ref>Mairie de La Meignanne, ''Sentiers et randonnées'', 2006-2015</ref>.
Circuit de Vireloin : parcours d'environ {{unité|8|kilomètres}}, qui permet de découvrir le territoire communal, son bocage, ses étangs et ses rivières<ref>Mairie de La Meignanne, ''Sentiers et randonnées'', 2006-2015</ref>.


L'office de tourisme est celui d'[[Offices de tourisme de Maine-et-Loire|Angers-Loire tourisme]].
L'office de tourisme est celui d'[[Offices de tourisme de Maine-et-Loire|Angers-Loire tourisme]].
Localités aux alentours : [[Le Plessis-Macé]] ({{unité|2.7|km}}), [[Saint-Lambert-la-Potherie]] ({{unité|4.1|km}}), [[La Membrolle-sur-Longuenée]] ({{unité|4.5|km}}), [[Montreuil-Juigné]] ({{unité|4.7|km}}), [[Saint-Clément-de-la-Place]] ({{unité|5.7|km}}), [[Beaucouzé]] ({{unité|5.7|km}}), [[Pruillé]] ({{unité|6.3|km}}), [[Avrillé]] ({{unité|6.3|km}}), [[Saint-Jean-de-Linières]] ({{unité|6.8|km}}) et [[Saint-Léger-des-Bois]] ({{unité|7.3|km}})<ref name="distances">Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de La Meignanne (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>{{,}}<ref name="geoportail" />.


== Notes ==
== Notes ==