Aller au contenu

« Le Petit-Paris » : différence entre les versions

m
retouches
m (coquille)
m (retouches)
Ligne 13 : Ligne 13 :


== Généralités ==
== Généralités ==
Le Petit-Paris<ref>Le Petit-Paris : Les mots composant le nom d'une commune doivent être joints par des traits d'union, excepté pour l'article défini initial (Direction générale des collectivités locales (Stanislas Bourron), ''Note d'information relative à l'instruction des demandes de changement de nom des commune'', réf. Elise n° 20-013006-D, 8 février 2021, p. 4).</ref> (''Parvus Parisius'' en 1326, ''Ecclesia parochialis de Parvo Parisius'' en 1467) est un village de Saint-Martin-du-Fouilloux avec qui il a été fusionné en l'an VIII ([[1799]]-1800)<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|95-96}}</ref>{{,}}<ref>Réunion à Saint-Martin-du-Fouilloux : le site Cassini de l'EHESS indique entre 1790-1794, ''Les secrets des noms de communes'' (P. Augereau) indique 1795 et le dictionnaire Célestin Port dans ses éditions originales et révisées, l'an VIII.</ref>. La paroisse est supprimée au concordat de 1801<ref name="cport-1989" />.
Le Petit-Paris<ref>Le Petit-Paris : Les mots composant le nom d'une commune doivent être joints par des traits d'union, excepté pour l'article défini initial (Direction générale des collectivités locales (Stanislas Bourron), ''Note d'information relative à l'instruction des demandes de changement de nom des commune'', réf. Elise n° 20-013006-D, 8 février 2021, p. 4 [[https://web.archive.org/web/20221215102739/https://cnig.gouv.fr/IMG/pdf/instruction-des-demandes-de-changement-de-nom-des-communes.pdf lire]]).</ref> (''Parvus Parisius'' en 1326, ''Ecclesia parochialis de Parvo Parisius'' en 1467) est un village de Saint-Martin-du-Fouilloux avec qui il est fusionné en l'{{nobr|an VIII}} ([[1799]]-1800)<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|95-96}}</ref>{{,}}<ref>Réunion à Saint-Martin-du-Fouilloux : le site Cassini de l'EHESS indique entre 1790-1794, ''Les secrets des noms de communes'' (P. Augereau) indique 1795 comme le site de la commune (''Patrimoine & histoire''), et le dictionnaire Célestin Port dans ses éditions originales et révisées, l'an VIII.</ref>. La paroisse est supprimée au concordat de 1801<ref name="cport-1989" />.


Le lieu est à l'origine dénommé ''Belle-Noue'', c.-à-d. le beau marécage, puis remplacé par celui de ''Petit-Paris'' ; peut-être une déformation de ''Paradis'', dérivé du souvenir de l'ancien cimetière<ref name="cport-1989" />{{,}}<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 174</ref>. Sa population compte 48 feux en 1788, 75 feux en 1700, 84 feux en 1713, 76 feux en 1725, 85 feux en 1732, 103 feux en 1789<ref name="cport-1989" />.  
Le lieu est à l'origine dénommé ''Belle-Noue'', {{abréviation|c.-à-d.|c'est-à-dire}} le beau marécage, puis remplacé par celui de ''Petit-Paris'' ; peut-être d'une déformation de ''Paradis'', dérivé du souvenir de l'ancien cimetière<ref name="cport-1989" />{{,}}<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 174</ref>. Sa population compte {{unité|48|feux}}}} en 1788, 75 feux en 1700, 84 feux en 1713, 76 feux en 1725, 85 feux en 1732, 103 feux en 1789<ref name="cport-1989" />.  


La seigneurie dépend au {{XVIIs}} du château de [[Saint-Jean-de-Linières]] puis de celui [[château de Serrant|de Serrant]]. Au {{XVIIIe}}, Le Petit-Paris dépend du baillage, de l'élection et subdélégation d'[[Angers]], du grenier à sel d'[[Ingrandes]]. L'église Sainte-Madeleine est donnée au {{XIIs}} aux évêques d'Angers qui la transmettent plus tard au chapitre Saint-Jean-Baptiste<ref name="cport-1989" />. L'édifice est démolit en 1823<ref>Mairie de Saint-Martin-du-Fouilloux, ''Patrimoine & histoire : 850 ans d'histoire'', 2022</ref>.
La seigneurie dépend au {{XVIIs}} du château de [[Saint-Jean-de-Linières]] puis de celui [[château de Serrant|de Serrant]]. Au {{XVIIIe}}, Le Petit-Paris dépend du baillage, de l'élection et subdélégation d'[[Angers]], du grenier à sel d'[[Ingrandes]]. L'église Sainte-Madeleine est donnée au {{XIIs}} aux évêques d'Angers qui la transmettent plus tard au chapitre Saint-Jean-Baptiste<ref name="cport-1989" />. L'édifice est démolit en 1823<ref>Mairie de Saint-Martin-du-Fouilloux, ''Patrimoine & histoire : 850 ans d'histoire'', 2022</ref>.
Ligne 25 : Ligne 25 :
== Célestin Port (1878) ==
== Célestin Port (1878) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Le Petit-Paris dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, pages 63 et 64</ref> :
Le Petit-Paris dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, p. 63-64</ref> :


{{citation|'''Paris''' (le Petit.), ham., {{cne}} de St-Martin-du-Fouilloux.  
{{citation|'''Paris''' (le Petit.), ham., {{cne}} de St-Martin-du-Fouilloux.