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Au milieu du XX{{s}} la batellerie a presque disparue, beaucoup de chalands ayant notamment été coulés par les troupes allemandes avant leur départ<ref>Raymond Marchand, ''Le temps des restrictions - La vie des Angevins sous l'Occupation'', 2000, Cheminements, p. 466</ref>. Ce n'est qu'à la fin des années 1980 que l'on assiste à la renaissance de la batellerie ligérienne, notamment à Montjean, Saumur et Chinon<ref name="apelosato">Alain Pelosato, ''Écologie et civilisation'', Editions Naturellement, 1998, p. 128</ref>. | Au milieu du XX{{s}} la batellerie a presque disparue, beaucoup de chalands ayant notamment été coulés par les troupes allemandes avant leur départ<ref>Raymond Marchand, ''Le temps des restrictions - La vie des Angevins sous l'Occupation'', 2000, Cheminements, p. 466</ref>. Ce n'est qu'à la fin des années 1980 que l'on assiste à la renaissance de la batellerie ligérienne, notamment à Montjean, Saumur et Chinon<ref name="apelosato">Alain Pelosato, ''Écologie et civilisation'', Editions Naturellement, 1998, p. 128</ref>. | ||
Les bateaux de Loire étaient légers et effilés pour remonter le courant<ref>''Annales de Bretagne et des pays de l'ouest, Anjou, Maine, Touraine'', Volume 112, Numéros 3 à 4, Université d'Angers, 2005, p. 38</ref>, et transporter par exemple du vin<ref>Revue de l'Anjou et de Maine-et-Loire'', Librairie de Cosnier et Lachèse, 1852, p. 139</ref>{{,}}<ref>Groupe de recherches ethnologiques de l'Anjou, ''Les vignerons en Anjou '', L'Harmattan, 1990, p. 128</ref>, et autres productions agricoles, du charbon, du tuffeau, du chanvre, etc<ref name="otd">Comité départemental du tourisme, ''La batellerie traditionnelle de Loire'', juin 2013</ref>{{,}}<ref name="jgp-als" />. On y trouvait notamment (du plus petit au plus grand), le fûtreau, la toue, la gabare et le chaland<ref>Jean-Luc Flohic, ''Le patrimoine des communes de la Sarthe'', Volume 1, Flohic éditions, 2001, p. 518</ref>. | Les bateaux de Loire étaient légers et effilés pour remonter le courant<ref>''Annales de Bretagne et des pays de l'ouest, Anjou, Maine, Touraine'', Volume 112, Numéros 3 à 4, Université d'Angers, 2005, p. 38</ref>, et transporter par exemple du vin<ref>''Revue de l'Anjou et de Maine-et-Loire'', Librairie de Cosnier et Lachèse, 1852, p. 139</ref>{{,}}<ref>Groupe de recherches ethnologiques de l'Anjou, ''Les vignerons en Anjou '', L'Harmattan, 1990, p. 128</ref>, et autres productions agricoles, du charbon, du tuffeau, du chanvre, etc<ref name="otd">Comité départemental du tourisme, ''La batellerie traditionnelle de Loire'', juin 2013</ref>{{,}}<ref name="jgp-als" />. On y trouvait notamment (du plus petit au plus grand), le fûtreau, la toue, la gabare et le chaland<ref>Jean-Luc Flohic, ''Le patrimoine des communes de la Sarthe'', Volume 1, Flohic éditions, 2001, p. 518</ref>. | ||
== Embarcations de la Loire angevine == | == Embarcations de la Loire angevine == | ||
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=== Gabare === | === Gabare === | ||
La gabare est une embarcation à voile et à rames, servant à charger et décharger les grands. De construction inspirée des bateaux de mer, elles peuvent atteindre 30 mètres de longueur pour un poids de 22 tonnes, et une longueur de 33 mètres pour les auriers, forme de grande gabare. Le maître de la gabare s'appelle le gabarier.<ref name="verrier-onillon" />{{,}}<ref name="martel" />{{,}}<ref>Abel Poitrineau, ''La Loire - Les peuples du fleuve'', Le Coteau - Horvath, 1989, p. 21 à 39</ref>{{,}}<ref name="otd" />. | La gabare est une embarcation à voile et à rames, servant à charger et décharger les grands. De construction inspirée des bateaux de mer, elles peuvent atteindre 30 mètres de longueur pour un poids de 22 tonnes, et une longueur de 33 mètres pour les auriers, forme de grande gabare. Le maître de la gabare s'appelle le gabarier.<ref name="verrier-onillon" />{{,}}<ref name="martel" />{{,}}<ref>Abel Poitrineau, ''La Loire - Les peuples du fleuve'', Le Coteau - Horvath, 1989, p. 21 à 39</ref>{{,}}<ref name="otd" />. | ||
Il arrivait que l'on forme un « train » à partir de plusieurs bateaux. On positionnait en tête une gabare avec la voilure la plus haute, puis ensuite d'autres de voilures moins importantes, formant ainsi un convoi<ref>Jeanne et Camille Frayse, ''Les mariniers de la Loire en Anjou - Le Thoureil'', 1971, p. 26</ref>. | |||
=== Toue === | === Toue === | ||
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== Notes== | == Notes== | ||
Sur le même sujet | Sur le même sujet | ||
:* Dans le dictionnaire, les mots [[chaland]], [[chalandoux]], [[fûtreau]], [[gabare]], [[gabârage]], [[gabârier]], [[plate]], [[toue]]. | :* Dans le dictionnaire, les mots [[chaland]], [[chalandoux]], [[fûtreau]], [[gabare]], [[gabârage]], [[gabârier]], [[gobeux]], [[plate]], [[toue]]. | ||
:* [[Loire|Loire (fleuve)]] | :* [[Loire|Loire (fleuve)]] | ||
:* [[La Loire et ses affluents : bateliers, négoce et mode de voiture aux XVIIe et XVIIIe siècles|Bateliers et négoce aux XVIIe et XVIIIe siècles]] | :* [[La Loire et ses affluents : bateliers, négoce et mode de voiture aux XVIIe et XVIIIe siècles|Bateliers et négoce aux XVIIe et XVIIIe siècles]] |