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Mention du camp de la Ségourie, commune du Fief-Sauvin (Maine-et-Loire).
Mention du camp de la Ségourie, commune du Fief-Sauvin (Maine-et-Loire).


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Source : Bibliothèque nationale de France, sur [[:Fichier:manuel archeologie dechelette 1914 p989.jpeg|Gallica]]. Document dans le domaine public.
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Texte : {{Citation|990 II. OPPIDUMS, VILLAGES ET HABITATIONS
:bois placées diagonalement ne nous paraît pas établie avec certi-
:tude ; Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or) l ; Vertault (Côte-d'Or) <sup>2</sup>
:(fig. 413) ; Le Crêt-Châtelard, commune de Saint-Marcel-de-
:Félines (Loire) ; Essalois, commune de Chambles, et le Châtelard de
:Chazi, commune de Saint-Georges-de-Baroilles, dans le même
:même département <sup>3</sup>; le camp de la Ségourie, commune de Fief-
:Sauvin (Maine-et-Loire)<sup>4</sup>; Vue (Loire-Inférieure) s.
:Dans la Gaule méridionale :
:L'Impernal <sup>6,</sup> petite enceinte mesurant à peine seize hectares,
:1. L'importante découverte d'une partie du murgaulois avec trous de poutres
:et fiches en fer (voir ci-dessus, p. 960) est toute récente (cf. C. R. Acad.
:Inscr., ,1911, p. 555). La continuation des travaux permettra sans doute
:d'en connaître le dispositif.
:2. Voir sur cette muraille, Bull. Soc. archéol. du Châtillonnais, 1884,
:p. 234. Dès 1852, Arcisse de Caumont publiait un dessin du mur d'enceinte de
:Vertault « qui offre, disait-il, une particularité singulière, celle d'être percée,
:très également, de trous dans lesquels on a, dit-on, toujours trouvé des mor-
:ceaux de fer oxydés ii (BM, 1852, p. 242; cf. 1868, p. 659). L'éminent archéo-
:logue, faute de s'être rappelé.le texte des Commentaires, n'avait pas compris
:le destination des fiches.
:3. Pour la bibliographie, voir St. Bouttet, Invent, des enceintes préhist. et
:fortifications anhist. du départ, de la Loire, BSPF, 1912, p. 435. Ces trois
:oppidums des Ségusiaves sont situés sur les hauteurs qui dominent le cours de
:la Loire, entre Roanne et le département de la Haute-Loire. Au Crêt-Châte-
:lard, l'isthme, d'accès très étroit, est commandé par une haute butte large de
:150 mètres. Des extrémités de cette redoute part un retranchement continu
:qui suit les contours du plateau, un peu au-dessous de la ligne de crête,
:comme au mont Beuvray. Ce rempart mesure 2150 mètres de développe-
:ment. L'oppidum a été occupé depuis la fin de l'époque gauloise jusqu'à celle
:de l'époque romaine ; il a livré des monnaies gauloises et romaines, ces der-
:nières allant de Jules César à Maximin. Des fouilles méthodiques (1872-1887),
:dues à MM. Auguste Chaverondier et Vincent Durand, ont eu pour principal
:objectif l'exploration des puits, dont près de 40 sont aujourd'hui connus ; très
:étroits, presque toujours cylindriques, ils ont rendu des objets de toute
:nature, notamment un grand nombre de poteries; cependant il n'est pas douteux
:qu'ils ont été creusés dans le roc comme puits d'alimentation pour atteindre
:une couche aquifère (Vincent Durand, Le Crêt-Châtelard. Conférence aux
:membres de la Diana, BulL de la Diana, 1900, p. 382). La relation détaillée de
:ces explorations n'a pas été publiée ; les trouvailles comprennent notamment
:une belle série de vases peints (cf. ci-après, chap. XII), une figurine de
:dieu gaulois accroupi, en noyer, belle pièce inédite, un curieux cadran solaire
:portatif en bronze (voir V. Durand et général de la Noë, MAF, 1897,
:p. 1). Nous avons nous-même vidé trois puits du Crét-Châtelard. Le produit
:de nos fouilles est déposé au musée de Roanne (voir Catalogue du musée
:municipale Roanne, 1895, p. 93). II comprend un vase gaulois en terre grise
:portant un graffite celtique en lettres grecques AflOTCA (fig- ili &gt;' c{-
:fig. 399).
:4. DAG, v. Fief-Sauvin; — Godard-Faultrier, Invent, du musée Saint-
:Jean d'Angers, 1884, p. 263.
:5. Catal. du musée de Nantes, 1903, p. 40.
:6. Castagne, loc. cil., p. 442, et RA, 1872, I, p. 404 ; II, p. 193 ; — Lieutenant}}


== Publié sous licence(s) ==
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