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« Fichier:Bulletin societe des sciences de cholet - 1883 p307.jpeg » : différence entre les versions

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(== Description == ''Bulletin de la Société des sciences, lettres et beaux arts de Cholet - 1883'' de la Société des sciences, lettres et arts de Cholet et de l'arrondissement, imprimerie et lithographie de H. Fabré, 1884. Mention du mouchoir de C...)
 
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Source Bibliothèque nationale de France, sur Gallica ([[:Fichier:Bulletin societe des sciences de cholet - 1883 p0.jpeg|voir]]). Document dans le domaine public.
Source Bibliothèque nationale de France, sur Gallica ([[:Fichier:Bulletin societe des sciences de cholet - 1883 p0.jpeg|voir]]). Document dans le domaine public.
Texte : {{citation|SUPERFICIE – Sous le rapport de l'étendue. Saint-Macaire est la seconde commune du canton
:qui en compte douze. Celle de Torfou seulement lui est supérieure. 2,733 hectares 17 ares, dont
:un.hectare en vigne, culture très répandue aux XVIe et XVIIe siècles, et qui présentait encore au
:XVIIIe une étendue de 50 hectares environ en soixante cantons. 40 hectares en bois-taillis, massifs
:principaux au nord-est à la Landrière (30 hectares), à Bouzanne (5 hectares), aux Aveneaux
:(3 hectares), à la Varenne (2 hectares), et environ un hectare à la Bernardière. 460 hectares en
:prés. Le reste en terre de labours y compris une vingtaine d'hectares en landes qui existaient
:encore en 1834.
:COMMERCE. INDUSTRIE. – Foires les premiers vendredis de mars, mai et septembre. Marché de
:menues denrées le vendredi de chaque semaine. La moitié de la population vit de l'agriculture.
:L'engraissement et la vente du bétail en forment une branche importante. 700 habitants vivent du
:tissage pour Cholet, ils résident exclusivement au bourg. Deux corderies peu importantes, six
:moulins à vent et deux moulins à eau.
:Au XVIIe siècle, l'industrie du tissage est déjà importante, elle se développe au XVIIIe siècle par
:la fabrication des toiles et mouchoirs de Cholet. On compte alors plusieurs blanchisseurs de toile
:et des teinturiers. Des tanneries existent pendant tout le cours des XVIIe et XVIIIe siècles.
:La commune est pourvue d'une recette de poste, elle dépend de la perception de la Romagne.
:POPULATION. – 2288 feux en 1720, ce qui ne suppose guère qu'une population de onze à douze
:cents habitants. De la fin du xvne siècle (1683-1689), à la fin du XVIIIe (1783-1789), le nombre
:des mariages avait plus que doublé, ce qui suppose une augmentation proportionnelle de la
:population.
:En 1821 . . . . 1,454 habitants. – En 1861 . . . . 2,337 habitants.
:1831 . . . . 1,551 – 1872 . . . . 2,181
:1841 . . . . 2,067 – 1881 . . . . 2,123
:1851 . . . . 2,204 – 1886 . . . . 2,092
:En progrès continu jusqu'en 1866 (2,371 habitants), et depuis en décroissance. notamment au
:bourg, par suite de la transformation du tissage à la main en tissage mécanique. C'est du reste de
:beaucoup la commune la plus peuplée du canton. La population splécifique est de 76,5 habitants
:par kilomètre carré.
:INSTRUCTION PRIMAIRE. La commune possède une école publique de garçons dirigée par les
:Frères de Saint-Gabriel une école publique de filles et une école maternelle publique fondée en
:1846. L'une et l'autre dirigées par les Sœurs de la Providence de la Pommeraye. Tous ces établis-
:sements sont installés dans les bâtiments de l'ancienne cure qui date des premières années du
:XVIIIe siècle.
:Une école de garçons existait au milieu du XVIII siècle. Elle était dirigée en 1757 par Jacques
:Delaunay. La paroisse n'en émet pas moins le vœu, dans ses cahiers de 1789, de Bossoreilte étant
:syndic, d'avoir « une école pour l'instruction des pauvres enfants de la paroisse et le moyen de
:» faire subsister le maitre d'école par la réunion d'un bénéfice. » J.-B. Maugars dirige l'école
:en 1792.
:Une école de filles fonctionne dès 1694, fondée par le curé Gendry qui la dote par acte du
:16 décembre 1698. Aujourd'hui encore le produit de cette fondation est le plus clair revenu de
:l'école. La première institutrice est Jeanne Troussard, de 1694 à 1741, date de sa mort. Michelle
:Marchand lui succède (1).
:Durant un siècle (1689-1789), le progrès fut très lent. On compte à peine, à l'une et l'autre date,
:15 pour cent des époux sachant écrire et 9 pour cent des épouses. En 1866, le tiers de la population
:(1) Nous possédons copie de l'acte de fondation passé devant Hervé, notaire à Cholet, et d'un inventaire dressé le
:7 septembre 1741 a la mort de Jeanne Troussard, ce dernier fournit d’intéressants renseignements sur les livres à
:l'usage d'une institutrice au XVIIe siècle. On y relevé le nombre de 36 volumes d'ouvrages exclusivement religieux.}}


== Publié sous licence(s) ==
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