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 {{Infobox quartier
   | qualité = ancienne commune
-  | image =
+  | image = <!-- blason ou logo -->
   | territoire = [[Segréen]]
   | commune = [[Louvaines]]
-  | libre = Absorbée<br />entre 1790-1794
+  | libre = Absorbée en 1809
-  | carte = [[Fichier:Carte situation commune louvaines.png|300px|center|Situation dans le département]]
+  | carte = [[File:Carte situation commune louvaines.png|300px|center|link=Louvaines|Situation dans le département]]
-{{osm14|n=47.67327|o=-0.76658}}
+{{osm14|n=47.6740|o=-0.7878}}
 }}
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-Elle a été absorbée entre 1790 et 1794 par la commune de [[Louvaines]] (''[[Louvaine]]'' en 1793).
+== Généralités ==
+Constituée en commune à la Révolution, elle se trouve alors dans le canton de Saint-Martin-du-Bois, puis en 1801 dans celui [[Canton de Segré (ancien)|de Segré]] et l'arrondissement [[Arrondissement de Segré|de Segré]]. Elle est réunie à [[Louvaines]] en 1809<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de La Jaillette'', 2007</ref>{{,}}<ref name="cport-1978">Célestin Port (édition révisée de Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|298-299}}</ref>.
-On y trouve le prieuré de La Jaillette, constitué au XII{{s}} (MH 1926-1992). Il s'organise autour du cloître, avec des dépendances construites sur la pente amenant à la rivière.
+La Jaillette est située à [[Louvaines]], au sud-est de la commune, entre l'Oudon et la Sazée, et au nord d'Andigné<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref name="merimee">Ministère de la Culture (Thierry Pelloquet), ''Base Mérimée - Écart de la Jaillette (IA49001801)'', 15 février 2003</ref>{{,}}<ref name="cg49">Conseil général de Maine-et-Loire (Claire Steimer, Service départemental de l'Inventaire), ''Le prieuré de La Jaillette'', coll. ''Reflets du patrimoine de Maine-et-Loire'', décembre 2011</ref>.
+La voie romaine Angers-Rennes traversait le territoire. Le hameau de La Jaillette comporte un habitat composé de constructions de granit de la carrière locale. On y trouve le [[prieuré de La Jaillette]], constitué au {{XIIs}} (MH 1926-1992). Il s'organise autour d'un cloître, avec des dépendances construites sur la pente amenant à la rivière<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Louvaines. Balade découverte dans le cœur de ce village en granit'', 12 août 2017</ref>{{,}}<ref name="merimee" />{{,}}<ref name="cg49" />.
+Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Louvaines)'', 2012</ref>{{,}}<ref name="IA49001815">Ministère de la Culture (Thierry Pelloquet), ''Base Mérimée (Village [de Louvaines] )'', 18 février 2003</ref> :
+* Église prieurale Notre-Dame et Sainte-Catherine, dite église de la Jaillette, des {{XIIe}}, {{XIIIe}}, {{XVIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ;
+* Peintures murales de l'église ;
+* Ancien prieuré de la Jaillette (inscrit MH), des {{XIIe}}, {{XIIIe}}, {{XVIe}} et {{XVIIIs}}s.
 [[Fichier:louvaines lajaillette prieure 2011.jpg|center|thumb|upright=0.8|alt=Photographie de l'ancien prieuré de La Jaillette à Louvaines.]]
+== Célestin Port (1876) ==
+<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
+La Jaillette dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', {{t.|2}} (D-M), Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, {{p.|390-391}}</ref> :
+{{citation|
+'''Jaillette''' (la), bourg, {{cne}} de Louvaines, sur
+une colline bordée à l’O. par le ruiss. de la
+Sazée. — ''Jailleta'' 1194 (Bilard, Arch. de la
+Sarthe, 556). — ''La cuillette de la J.'' en
+Louvaines 1684 (Et.-C.), — La voie antique
+d’Angers à Rennes traversait le territoire du S.-E.
+au N.-O., en y détachant peut-être un peu à l’E.
+du bourg une branche sur Saint-Martin et
+Montguillon. — Geoffroy Lostoir, ''Ostorius'', chevalier,
+seigneur du pays, de retour d’une
+expédition en Terre-Sainte, fonda en 1194
+près son château, une chapelle que sur le conseil
+de l’évêque il donna à l’abbaye naissante
+du Mélinais. L’abbé s’engagea à y entretenir
+religieux, dont 4 prêtres, à qui il assigna
+des revenus. Le domaine relevait de la Roche-d’Iré.
+— A la suite de débats survenus entre
+l’abbé et les religieux, le pape Martin V en 1426
+réunit le prieuré à la mense abbatiale. Eugène IV
+rétablit l’ancien état (29 mars 1431), mais le concile
+de Bâle approuva l’union décrétée, qui
+resta, malgré tout effort nouveau, maintenue. —
+La maison fut remise en 1607, avec Mélinais,
+aux Jésuites de la Flèche, — et vendue {{natt}} en
+. — Jean Lasnier en est dit prieur en 1399,
+, Guill. de Livonnaye en 1425. — L’église
+possédait des fonts, un cimetière, deux cloches,
+et était desservie à titre de fillette de la paroisse,
+et les Jésuites, qui contestaient cette obligation
+pour le titulaire, durent transiger avec les paroissiens,
+soutenus d’un jugement du 6 septembre
+, et s’engager à y entretenir un prêtre. —
+Ce desservant, nommé Cormerye en 1687, s’intitule
+le plus souvent curé. — Pierre de Scépeaux,
+-1694, « faisant fonctions sacerdotales ».
+— H. Marie Bemier, 1776, 1777, « pasteur de la J. »
+— Vannier, 1789.
+L’église, qui est dite en 1400 dédiée à Notre-Dame,
+figure dans les Pouillés des <small>XVII-XVIII</small>{{e}} s.
+sous le vocable de Ste-Catherine. Supprimée
+comme oratoire et réunie à Louvaines par ordonnance
+épiscopale du 20 février 1809, elle a été
+rétablie comme chapelle de secours, dépendant
+de la paroisse de Louvaines, par décret impérial
+du 15 janvier 1859 et ordonnance épiscopale du
+mars suivant. — C’est l’édifice le plus curieux
+du pays, divisé en deux parties inégales par un
+arceau plein cintre moderne. La première, sans
+autre voûte qu’un lambris, formait sans doute
+l’ancienne chapelle, dont la façade à pignon, en
+grossier appareil de moellon, s’ouvre par un portail
+plein cintre à double tore, qu’encadrent des moulures
+en biseau, avec colonnettes et chapiteaux à
+double crochet roman ; — au-devant, le cimetière
+rustique, aux hautes herbes ; — vers N.
+une porte latérale d’ornementation identique à
+celle de la façade. Toute cette partie forme à
+l’intérieur une salle déserte et nue, sans autre
+décoration que deux statuettes de Vierge et de Ste
+Catherine, plaquées au mur de refend. — Le prolongement
+qui sert actuellement de nef et de
+chœur, fut surajouté sans doute au milieu du
+{{XIIIe}} s. et comprend deux travées, la voûte
+surexhaussée en pierre, formée de 8 petits tores
+ronds, qui partent d’un clé ronde et évidée, pour
+retomber sur un dé porté sur une frêle colonnette
+avec chapiteau à double rangs de crochets romans.
+Le fond, en demi cul-de-four, s’évase
+sur le mur plat de l’abside, qu’éclairent deux
+hautes fenêtres ogivales ; — le tout autrefois enluminé
+de peintures et soutenu extérieurement
+d’énormes contreforts. — Toute la partie vers S.
+est aveuglée par des constructions, dont le pignon
+montre encore bouchée une large fenêtre rectangulaire
+du {{XVIe}} s. — A côté apparaît un arceau de
+même époque, et qu’on prétend de l’ancien cloître.
+<small>Arch. commun. de Louvaines Et.-C. — D. Chamard, t. I, p. 440 ; t. II, p. 282. — Millet, t. II, p. 541. — Marchand de Burb., ''Essais sur la Flèche'', p. 276.— Godard-Faultrier, ''L’Anjou'', t. II, p. 138. </small>
+}}
+== Notes ==
+{{Références}}
-{{Commune à compléter}}
+{{BasPage CommunesAnciennes}}
-[[Catégorie:Ancienne commune|Jaillette, La]]
+{{DEFAULTSORT:Jaillette, La}}
+[[Catégorie:Ancienne commune]]
+[[Catégorie:Louvaines]]