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On y trouve les carrières de [[Carrière de l'Orchère|l'Orchère]] et des anciens fours à chaux<ref name="geoportail" />. | On y trouve les carrières de [[Carrière de l'Orchère|l'Orchère]] et des anciens fours à chaux<ref name="geoportail" />. | ||
Il existe au {{XIXs}} plusieurs sites de production de chaux dans le département, dont à Montjean ([[Châteaupanne]]), Rochefort, Chalonnes, Saint-Aubin<ref>DRAC Pays de la Loire, ''Fours à chaux de Montjean-sur-Loire'', coll. Reflets du Conseil général de Maine-et-Loire, 24 septembre 2003</ref> (la Petite-Brosse<ref>Gabriel Lemaire et Pascal Girault, ''La chaux en Anjou - Une industrie oubliée'', Éditions Les Caves se rebiffent, 5 octobre2011</ref>, la Fresnaye<ref name="cport1996-p17">Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', 1874-1878, édition révisée de 1996 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 4, p. 17</ref>) et Chaudefonds<ref>Office de tourisme Loire Layon, ''Monument & Petit patrimoine'', mai 2015</ref>. Les fours à chaux transforment le calcaire en chaux. Le four de la Petite Brosse produisait de la chaux servant à amender les terres argileuses de la région<ref name="cport1996-p17" />, mais aussi à faire de l'enduit pour les maisons et à la fabrication de fer blanc pour des boîtes de conserve. Le charbon utilisé provenait notamment des mines de la Haie Longue<ref>Petit Patrimoine, ''Le four de la Petite Brosse à Saint-Aubin-de-Luigné (49)'', Numéro du petit patrimoine 49265-3, novembre 2007</ref> ; l'extraction de la houille, servant à alimenter les fours à chaux, se développa au {{XIXs}} sur la commune<ref>Office de tourisme Loire Layon, ''Saint-Aubin-de-Luigné'', 1{{er}} mars 2011</ref>. Pendant longtemps les fours à chaux furent le principal débouché des mines de houille de Saint-Aubin<ref name="cport1996-p17" />. Une ligne de chemin traversant Saint-Aubin (ligne Chalonnes Perray-Jouannette) permettait le transport de la chaux, du vin et de la houille<ref name="cport1996-p15">Célestin Port, ''op. cit.'', édition révisée de 1996, p. 15</ref>. | Il existe au {{XIXs}} plusieurs sites de production de chaux dans le département, dont à Montjean ([[Châteaupanne]]), Rochefort, Chalonnes, Saint-Aubin<ref>DRAC Pays de la Loire, ''Fours à chaux de Montjean-sur-Loire'', coll. Reflets du Conseil général de Maine-et-Loire, 24 septembre 2003</ref> (la Petite-Brosse<ref>Gabriel Lemaire et Pascal Girault, ''La chaux en Anjou - Une industrie oubliée'', Éditions Les Caves se rebiffent, 5 octobre2011</ref>, la Fresnaye<ref name="cport1996-p17">Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', 1874-1878, édition révisée de 1996 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 4, p. 17</ref>) et Chaudefonds<ref>Office de tourisme Loire Layon, ''Monument & Petit patrimoine'', mai 2015</ref>. Les fours à chaux transforment le calcaire en chaux. Le four de la Petite Brosse produisait de la chaux servant à amender les terres argileuses de la région<ref name="cport1996-p17" />, mais aussi à faire de l'enduit pour les maisons et à la fabrication de fer blanc pour des boîtes de conserve. Le charbon utilisé provenait notamment des mines de la Haie Longue<ref>Petit Patrimoine, ''Le four de la Petite Brosse à Saint-Aubin-de-Luigné (49)'', Numéro du petit patrimoine 49265-3, novembre 2007</ref> ; l'extraction de la houille, servant à alimenter les fours à chaux, se développa au {{XIXs}} sur la commune<ref>Office de tourisme Loire Layon, ''Saint-Aubin-de-Luigné'', 1{{er}} mars 2011</ref>. Pendant longtemps les fours à chaux furent le principal débouché des mines de houille de Saint-Aubin<ref name="cport1996-p17" />. Une ligne de chemin de fer traversant Saint-Aubin (ligne Chalonnes Perray-Jouannette) permettait le transport de la chaux, du vin et de la houille<ref name="cport1996-p15">Célestin Port, ''op. cit.'', édition révisée de 1996, p. 15</ref>. | ||