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La Loire inonde Trélazé en juin [[1856]], submergeant ses ardoisières. Une levée de 4 kilomètres sera ensuite construite<ref>Alexis-M. G., ''[[La France pittoresque de l'Ouest - page 96|La France pittoresque de l'Ouest]]'', deuxième édition, éd. Alfred Mame et fils, 1900, p. 96</ref>{{,}}<ref>Céline Lambert, ''Les préfets de Maine-et-Loire'', Presses universitaires de Rennes, 2015, p. 29</ref>. | La Loire inonde Trélazé en juin [[1856]], submergeant ses ardoisières. Une levée de 4 kilomètres sera ensuite construite<ref>Alexis-M. G., ''[[La France pittoresque de l'Ouest - page 96|La France pittoresque de l'Ouest]]'', deuxième édition, éd. Alfred Mame et fils, 1900, p. 96</ref>{{,}}<ref>Céline Lambert, ''Les préfets de Maine-et-Loire'', Presses universitaires de Rennes, 2015, p. 29</ref>. | ||
Trois sociétés s'entendent en [[1826]] pour fixer les normes de fabrication et les prix, donnant naissance à la Commission des ardoisières<ref name="fiche29mars2007">Fiche entreprise ''Ardoisières d'Angers (ADA)'' du 29 mars 2007, de l'exposition 2007 ''Marques de fabrique, fabrique de Marques'', Service des archives de la mairie d'Angers</ref>. À la fin du {{XIXs}}, en [[1891]], plusieurs producteurs ardoisiers fusionnent pour créer la société en nom collectif ''Commission des Ardoisières d'Angers''<ref name="cport-1996-trelaze" />{{,}}<ref name="norois-1968">Jacques Jeanneau, ''Chronique Angevine - L'expansion de l'industrie ardoisière'', dans la Revue de géographie trimestrielle Norois, n° 58, Avril-juin 1968, pp. 331-332</ref>{{,}}<ref name="nedelec-2010">Philippe et Catherine Nédélec, ''L'Anjou entre Loire et tuffeau'', Éditions Ouest-France, 2010</ref>, qui deviendra ensuite, en [[1963]], la société des ''Ardoisières d'Angers''<ref name="societe-qui">Ardoisières d'Angers, ''Qui sommes-nous ?'', octobre 2013</ref>{{,}}<ref name="g-linden">Gérard Linden, ''Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire'', Éditions Cheminements, 2004, p. 54</ref>. | Trois sociétés s'entendent en [[1826]] pour fixer les normes de fabrication et les prix, donnant naissance à la Commission des ardoisières<ref name="fiche29mars2007">Fiche entreprise ''Ardoisières d'Angers (ADA)'' du 29 mars 2007, de l'exposition 2007 ''Marques de fabrique, fabrique de Marques'', Service des archives de la mairie d'Angers</ref>. À la fin du {{XIXs}}, en [[1891]], plusieurs producteurs ardoisiers fusionnent pour créer la société en nom collectif ''Commission des Ardoisières d'Angers''<ref name="cport-1996-trelaze" />{{,}}<ref name="norois-1968">Jacques Jeanneau, ''Chronique Angevine - L'expansion de l'industrie ardoisière'', dans la Revue de géographie trimestrielle Norois, n° 58, Avril-juin 1968, pp. 331-332</ref>{{,}}<ref name="nedelec-2010">Philippe et Catherine Nédélec, ''L'Anjou entre Loire et tuffeau'', Éditions Ouest-France, 2010</ref>, qui deviendra ensuite, en [[1963]], la société des ''Ardoisières d'Angers''<ref name="societe-qui">Ardoisières d'Angers, ''Qui sommes-nous ?'', octobre 2013</ref>{{,}}<ref name="g-linden">Gérard Linden, ''Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire'', Éditions Cheminements, 2004, p. 54</ref>. Le premier chevalement métallique de Trélazé est construit en 1910. | ||
À la fin des années 1960, l'entreprise représente 60 % de la production française, et exploite les puits des Fresnais et des Grands-Carreaux, dans le bassin de Trélazé, les gisements de Bel-Air à [[Ardoisières de Combrée|Combrée]], de l'Espérance à [[Ardoisières de La Pouëze|La Pouëze]], de la Rivière à Saint-Saturnin, du Limet près de Renazé (Mayenne), dans le bassin du Segréen, et le gisement de Co à Ploermel, dans le Morbihan. Elle emploie {{formatnum:2100}} personnes, dont {{formatnum:1300}} à Trélazé<ref name="norois-1968" />. | À la fin des années 1960, l'entreprise représente 60 % de la production française, et exploite les puits des Fresnais et des Grands-Carreaux, dans le bassin de Trélazé, les gisements de Bel-Air à [[Ardoisières de Combrée|Combrée]], de l'Espérance à [[Ardoisières de La Pouëze|La Pouëze]], de la Rivière à Saint-Saturnin, du Limet près de Renazé (Mayenne), dans le bassin du Segréen, et le gisement de Co à Ploermel, dans le Morbihan. Elle emploie {{formatnum:2100}} personnes, dont {{formatnum:1300}} à Trélazé<ref name="norois-1968" />. |