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Sur la gauche vers N. se trouve la ''Cure'', acquise le 20 avril 1849, par acte autorisé le 19 mars précédent. C’est l’ancien manoir de la famille de Ghaisne. Au linteau de la fenêtre centrale, se lit : 1565. ''Turris fortitudinis''.  
Sur la gauche vers N. se trouve la ''Cure'', acquise le 20 avril 1849, par acte autorisé le 19 mars précédent. C’est l’ancien manoir de la famille de Ghaisne. Au linteau de la fenêtre centrale, se lit : 1565. ''Turris fortitudinis''.  


Le ''Cimetière'' a été transféré en 1847.
Le Cimetière a été transféré en 1847.
   
   
A l’entrée du bourg se rencontre une ''chapelle'' insignifiante du ''Rosaire'', de même date que l’église.
A l’entrée du bourg se rencontre une chapelle insignifiante du Rosaire, de même date que l’église.
   
   
Vers N.-E., sur la rive droite de l’Erdre, s’élèvent deux ''peulvans'' bien conservés. — Du même côté de la rivière on reconnaît encore visible par tronçons une voie antique, sur le bord de laquelle ont été trouvées une centaine de monnaies romaines. — Une autre voie, dominant la rive  
Vers N.-E., sur la rive droite de l’Erdre, s’élèvent deux peulvans bien conservés. — Du même côté de la rivière on reconnaît encore visible par tronçons une voie antique, sur le bord de laquelle ont été trouvées une centaine de monnaies romaines. — Une autre voie, dominant la rive  
gauche, passait au bourg et aux châteaux ; et tout du long vers N. et vers S., le territoire, sillonné de  
gauche, passait au bourg et aux châteaux ; et tout du long vers N. et vers S., le territoire, sillonné de  
l’E. à l’O. par de profondes vallées, est bordé par deux grandes voies pénétrant de l’Anjou dans la Bretagne. — Mais l’histoire de tout ce pays reste inconnue, perdu qu’il était au milieu des landes, sur les confins extrêmes de deux provinces sans cesse en guerre. Il faisait sans aucun doute partie primitivement du ''pagus'' et du comté  
l’E. à l’O. par de profondes vallées, est bordé par deux grandes voies pénétrant de l’Anjou dans la Bretagne. — Mais l’histoire de tout ce pays reste inconnue, perdu qu’il était au milieu des landes, sur les confins extrêmes de deux provinces sans cesse en guerre. Il faisait sans aucun doute partie primitivement du ''pagus'' et du comté  
Nantais. — L’église, dont la fondation est ignorée, dépendait du domaine de Tévêché de Nantes, à qui Louis le Gros en confirma la propriété en 1123. — Il y existait de plus une chapelle publique de St-Martin dans le cimetière et deux ''prieurés'', St-Germain et Beaulieu, V. ces noms.  
Nantais. — L’église, dont la fondation est ignorée, dépendait du domaine de Tévêché de Nantes, à qui Louis le Gros en confirma la propriété en 1123. — Il y existait de plus une chapelle publique de St-Martin dans le cimetière et deux prieurés, St-Germain et Beaulieu, V. ces noms.  


La cure elle-même n’était qu’une vicairie perpétuelle, dépendant d’un prieuré de St-Pierre et de St-Paul, d’origine inconnue. Il dépendait de l’abbaye de St-Gildas, et, tenu en commande depuis longtemps, fut réuni à la cure par décret épiscopal du 8 avril 1785.  
La cure elle-même n’était qu’une vicairie perpétuelle, dépendant d’un prieuré de St-Pierre et de St-Paul, d’origine inconnue. Il dépendait de l’abbaye de St-Gildas, et, tenu en commande depuis longtemps, fut réuni à la cure par décret épiscopal du 8 avril 1785.  
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