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« Ardoisières d'Angrie » : différence entre les versions

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On trouve à l'ouest de la commune d'[[Angrie]] ([[Maine-et-Loire]]), dans les landes à genêts, des gisements de schiste ardoisier.
On trouve à l'ouest de la commune d'[[Angrie]] ([[Maine-et-Loire]]), dans les landes à genêts, des gisements de schiste ardoisier.


Au {{XIXs}}, les principales carrières angevines de production de l'ardoise se situent à Trélazé, Saint-Barthélemy, Angers, La Pouëze, Noyant-la-Gravoyère et Angrie<ref>Pierre-Aimé Millet de la Turtaudière, ''Indicateur de Maine et Loire ou indication par communes de ce que chacune d'elle renferme'', Cosnier et Lachèse, t. 1, 1864, p. 178 ([[Indicateur de Maine et Loire de Millet - tome 1 - page 178|voir]])</ref>. À Angrie, son exploitation industrielle se fait à partir de 1835, date d'ouverture de l'ardoisière de Boue, et qui comptera jusqu'à 110 ouvriers en 1868. Deux autres sites s'y rajoutent ensuite avec les carrières de la Grée des Cerisiers (ardoisière de la Grée des Cerisiers, chemin de la petite Corbière) et de la Barre (ou du Petit-Gué)<ref name="merimee">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Angrie, ardoisières, IA49002304)'', 11 juillet 2005</ref>{{,}}<ref name="persee-1989.3324">Philippe Cayla, ''Paysages miniers en Anjou : réflexions et application au paysage du bassin houiller de la Basse-Loire'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 96, numéro 2, 1989. pp. 203-216</ref>. Les trois ardoisières d'Angrie se situaient dans la partie ouest de la commune, et étaient exploitée à ciel ouvert<ref name="merimee" />.
 
Au {{XIXs}}, les principales carrières angevines de production de l'ardoise se situent à Trélazé, Saint-Barthélemy, Angers, La Pouëze, Noyant-la-Gravoyère et Angrie<ref>Pierre-Aimé Millet de la Turtaudière, ''Indicateur de Maine et Loire ou indication par communes de ce que chacune d'elle renferme'', Cosnier et Lachèse, t. 1, 1864, p. 178 ([[Indicateur de Maine et Loire de Millet - tome 1 - page 178|voir]])</ref>. À Angrie, son exploitation industrielle se fait à partir de 1835, date d'ouverture de l'ardoisière de Boue, et qui comptera jusqu'à 110 ouvriers en [[1868]]. Deux autres sites s'y rajoutent ensuite avec les carrières de la Grée des Cerisiers (ardoisière de la Grée des Cerisiers, chemin de la petite Corbière) et de la Barre (ou du Petit-Gué)<ref name="merimee">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Angrie, ardoisières, IA49002304)'', 11 juillet 2005</ref>{{,}}<ref name="persee-1989.3324">Philippe Cayla, ''Paysages miniers en Anjou : réflexions et application au paysage du bassin houiller de la Basse-Loire'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 96, numéro 2, 1989. pp. 203-216</ref>. Les trois ardoisières d'Angrie se situaient dans la partie ouest de la commune, et étaient exploitée à ciel ouvert<ref name="merimee" />.


On trouvait également à Angrie les carrières de marbre de La Verrière, une mine de fer à La Roserie, et une mine souterraine d'antimoine au Grand Bois<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1, édition révisée par par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, H. Siraudeau et Cie, 1965, p. 172</ref>, ainsi que les vestiges de plusieurs sites de production de chaux, dont celui de Saint-Pierre<ref >Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Usine à chaux de Saint-Pierre, PA49000060)'', 13 octobre 2015</ref>.
On trouvait également à Angrie les carrières de marbre de La Verrière, une mine de fer à La Roserie, et une mine souterraine d'antimoine au Grand Bois<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1, édition révisée par par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, H. Siraudeau et Cie, 1965, p. 172</ref>, ainsi que les vestiges de plusieurs sites de production de chaux, dont celui de Saint-Pierre<ref >Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Usine à chaux de Saint-Pierre, PA49000060)'', 13 octobre 2015</ref>.