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; coulée (typographie)

On trouve en Anjou l'utilisation du terme ''coulée'' pour désigner une pente couvertes de vignes : la coulée des Forges et la coulée de Serrant à Savennières.

Le [[Glossaire de Verrier et Onillon|glossaire]] de Verrier et Onillon en donne la définition suivante : {{citation|Coulée (Mj.), s. f. — Pente couverte de vignes. Ex. : La coulée de Serrant (…) <nowiki>||</nowiki> Dépression dans une prairie ou un champ. V. ''Canche'', ''Fondrée''. <nowiki>||</nowiki> Fu ; id. Vallée de ruisseau. « J'irons après vêpres ramasser des nozilles dans la coulée du Moulin-Pichon. » <nowiki>||</nowiki> Sal. — Id. — Un ruisseau y coulait primitivement. D'où : Découliner, descendre en pente ; Découlinée, pente. <nowiki>||</nowiki> Mj. Action de laisser couler une vouillée au fil de l'eau, sur une certaine longueur de rivière. Portion du courant de la Loire, le long des chantiers, où la pêche au carrelet à revers est facile et productive. <nowiki>||</nowiki> By. — Une coulée de lessive, — l'action de faire cette lessive.}}

* Voir aussi les mots [[cave demeurante]], [[troglodytique]].

* Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin, 1908, t. 1, p. 234

* Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', 1874-1878, édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, t. 1, p. 835-836

* Danièle Sallenave, ''L'églantine et le muguet'', Éditions Gallimard, 2018, p. 29