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Le pont de Pruniers est situé sur la [[Maine]] en aval de la ville d'Angers, reliant [[Pruniers]] ([[Bouchemaine]]), en rive droite, à [[Sainte-Gemmes-sur-Loire]], en rive gauche. Cet ancien pont ferroviaire, aussi appelé pont du Petit Anjou en raison de sa destination initiale, a été construit en [[1908]] ({{Époque contemporaine}}) pour la ligne de chemin de fer du [[Glossaire#P|Petit Anjou]] reliant [[Angers]] et [[Candé]]. Il sera ouvert un an plus tard, en 1909. Après 38 ans de service, la ligne ferme en 1947. L'ouvrage est en acier, d'une longueur totale de 150 mètres et d'un poid total de 260 tonnes. | Le pont de Pruniers est situé sur la [[Maine]] en aval de la ville d'Angers, reliant [[Pruniers]] ([[Bouchemaine]]), en rive droite, à [[Sainte-Gemmes-sur-Loire]], en rive gauche. Cet ancien pont ferroviaire, aussi appelé pont du Petit Anjou en raison de sa destination initiale, a été construit en [[1908]] ({{Époque contemporaine}}) pour la ligne de chemin de fer du [[Glossaire#P|Petit Anjou]] reliant [[Angers]] et [[Candé]]. Il sera ouvert un an plus tard, en 1909. Après 38 ans de service, la ligne ferme en 1947. L'ouvrage est en acier, d'une longueur totale de 150 mètres et d'un poid total de 260 tonnes. Le pont de Pruniers est désormais réservé au passage des piétons et cyclistes<ref>Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), Géoportail (Bouchemaine), juillet 2019</ref>{{,}}<ref>Structurae (Nicolas Janberg), ''Pont de Pruniers'', juin 2017</ref>{{,}}<ref>Michel Raclin et Michel Harouy, ''Une mémoire sur les rails : le Petit-Anjou au quotidien'', Cheminements, 1998, p. 22, 285</ref>{{,}}<ref name="aapa">Association des Amis du Petit Anjou (AAPA), ''Le Petit Anjou'', 2016<br />La Voix du Petit Anjou" n° 65, juin 2005</ref>{{,}}<ref name="mairie">Mairie de Bouchemaine, ''Découvrir le patrimoine - Le Pont de la Libération'', 2017</ref>. | ||
Le pont, situé dans la périphérie de l'agglomération d'Angers, subira des bombardements durant la Seconde Guerre mondiale, en juillet et août 1944, le détruisant partiellement. Il sera emprunté par les troupes alliées en [[1944]]. Le 8 août, les troupes commandées par le général Patton arrivent près d'Angers. Mais la veille, les forces allemandes ont fait sauter tous les ponts enjambant la Maine. Deux jeunes français, Louis Bordier et Pierre Labbé, se rendent auprès des forces américaines (Saint-Jean-de-Linières), pour les renseigner sur l'existence du pont de Pruniers qui n'est pas encore détruit par l'ennemi. Il reste la seule voie d'accès vers Angers et permet aux forces alliées d'y traverser la Maine le 9 août pour prendre à revers les troupes ennemies<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. 1, édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, éd. H. Siraudeau et Cie, p. 440</ref>{{,}}<ref name="mairie" />{{,}}<ref name="aapa" />. | Le pont, situé dans la périphérie de l'agglomération d'Angers, subira des bombardements durant la Seconde Guerre mondiale, en juillet et août 1944, le détruisant partiellement. Il sera emprunté par les troupes alliées en [[1944]]. Le 8 août, les troupes commandées par le général Patton arrivent près d'Angers. Mais la veille, les forces allemandes ont fait sauter tous les ponts enjambant la Maine. Deux jeunes français, Louis Bordier et Pierre Labbé, se rendent auprès des forces américaines (Saint-Jean-de-Linières), pour les renseigner sur l'existence du pont de Pruniers qui n'est pas encore détruit par l'ennemi. Il reste la seule voie d'accès vers Angers et permet aux forces alliées d'y traverser la Maine le 9 août pour prendre à revers les troupes ennemies<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. 1, édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, éd. H. Siraudeau et Cie, p. 440</ref>{{,}}<ref name="mairie" />{{,}}<ref name="aapa" />. | ||