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« Doué-la-Fontaine » : différence entre les versions

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{{Infobox quartier
{{Infobox quartier
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'''Doué-la-Fontaine''' est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud d'[[Ambillou-Château]] et de [[Louresse-Rochemenier]]. Elle est intégrée depuis 2016 à [[Doué-en-Anjou]].
'''Doué-la-Fontaine''' est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud d'[[Ambillou-Château]] et de [[Louresse-Rochemenier]]. Elle est rattachée depuis 2016 à la commune de [[Doué-en-Anjou]] dont elle est le chef-lieu.


Ses habitants se nomment les Douessin(e)s.
Ses habitants s'appellent les Douessin(e)s.




== Situation administrative ==
== Situation administrative ==
Après avoir absorbée [[La Chapelle-sous-Doué]] en 1841, Doué-la-Fontaine (1933, Doué > Doué-la-Fontaine) a fusionné en 1964 avec [[Douces]] et [[Soulanger]].
''[[Doué]]'' devient ''Doué-la-Fontaine'' en [[1933]] (décret du 11 avril)<ref>Décret du 11 avril 1933 portant changement de nom de la commune de Doué, ''Journal officiel de la République française'', 65{{e}} année, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), n° 95 du 22 avril 1933, p. 4214</ref>. La ville englobe trois anciennes communes et leurs villages :
* [[La Chapelle-sous-Doué]], établie autour d'une villa carolingienne du {{Xs}}, réunie à Doué en [[1841]]<ref>''Loi du 13 juin 1841'', Lois relatives à des changements de circonscriptions territoriales (sixième loi), ''Bulletin des lois du royaume de France'', Imprimerie royale (Paris), IXe série, tome 22e,‎ du 17 juin 1841, p. 796-797</ref> ;
* [[Douces]], mentionnée au {{XIs}}, rattachée à Doué en [[1964]] ;
* [[Soulanger]] mentionnée au {{IXs}}, rattachée à Doué en 1964<ref name="arrete-31juill1964">''Arrêté préfectoral du 31 juillet 1964'', dans le ''Recueil des actes administratifs'' de la préfecture de Maine-et-Loire, 1964, p. 401 (''Journal officiel de la République française'',‎ du 28 octobre 1964, p. 9680).</ref>{{,}}<ref name="cport-1978-p55">Dict. Célestin Port 1978 (t. 2), ''op. cit.'', p. 55</ref>{{,}}<ref name="IA00033115">Ministère de la Culture (Région Pays de la Loire), ''Base Mérimée - Ville [de Doué-la-Fontaine] (IA00033115)'', avant 1987</ref>.


Un rapprochement intervient à la fin de 2016 avec la [[Création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)|création de la commune nouvelle]] de Doué-en-Anjou issue du regroupement des communes de [[Brigné]], [[Concourson-sur-Layon]], Doué-la-Fontaine, [[Forges]], [[Meigné]], [[Montfort]], [[Saint-Georges-sur-Layon]] et [[Les Verchers-sur-Layon]]<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-123'' du 23 septembre 2016 — Voir [[création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)]].</ref>. Doué-la-Fontaine devient une commune déléguée.
Un nouveau rapprochement intervient le {{date|30 décembre 2016}} avec la création de la [[Création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)|commune nouvelle]] de Doué-en-Anjou issue du regroupement des communes de [[Brigné]], [[Concourson-sur-Layon]], Doué-la-Fontaine, [[Forges]], [[Meigné]], [[Montfort]], [[Saint-Georges-sur-Layon]] et [[Les Verchers-sur-Layon]]. Doué-la-Fontaine devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-123'' du 23 septembre 2016 — Voir [[création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)]].</ref>.


La commune de Doué-la-Fontaine est jusqu'alors membre de la [[Communauté de communes de la région de Doué-la-Fontaine|de la région de Doué-la-Fontaine]], et se trouve dans le canton [[Canton de Doué-la-Fontaine|de Doué-la-Fontaine]], dont elle est est bureau centralisateur, et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]].
La commune de Doué-la-Fontaine est jusqu'alors membre de la communauté de communes [[Communauté de communes de la région de Doué-la-Fontaine|de la région de Doué-la-Fontaine]], et se trouve dans le canton [[Canton de Doué-la-Fontaine|de Doué-la-Fontaine]] (Doué en 1793 et 1801, [[Canton de Doué-la-Fontaine (ancien)|Doué-la-Fontaine]] en 1964), dont elle est bureau centralisateur, et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Doué-la-Fontaine'', 2007</ref>.


Son code commune (Insee) est 49125 et son code postal est 49700. Ses habitants se nomment les Douessins.
Son code commune (Insee) est 49125 et son code postal est 49700. Ses habitants se nomment Douessin, Douessine. Sa population est de {{unité|7442|habitants}} en 1999, {{formatnum:7442}} en 2006 (elle fait alors partie des dix communes les plus peuplées du département) et de {{formatnum:7547}} en 2016<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2016|2016]])</ref>.


== Patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Doué-la-Fontaine)'', août 2012</ref> :
La ville est créée autour d'une motte du {{XIs}} et de la collégiale Saint-Denis du {{XIIe}} s. L'habitat humain y est ancien, datant de la Préhistoire. Au Moyen Âge, Doué dépend d'Angers et La Chapelle-sous-Doué de Poitiers. Des biens de Doué appartiennent au {{IXs}} aux moines de Cunaud, puis au comte d'Anjou. Le château élevé à la fin du {{Xs}} est dévasté au {{XIIe}}, puis reconstruit. Au {{XVIe}}, Doué se trouve au cœur d'une zone ravagée par les Catholiques et les Huguenots. La ville dépend au {{XVIIIe}} de l'élection et de la subdélégation de Saumur<ref name="IA00033115" />{{,}}<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|55-63}}</ref>.
* les arènes ;
 
* les cathédrales troglo des Perrières ;
Après avoir absorbée [[La Chapelle-sous-Doué]] en [[1841]], Doué fusionne le {{date|1{{er}} octobre [[1964]]}} avec les communes voisines de [[Douces]] et de [[Soulanger]]<ref name="cport-1978-p55" />{{,}}<ref name="arrete-31juill1964" />.
* la chapelle Saint-Gilles ;
 
* [[Château des Basses Minières|Château de Soulanger ou château des Basses-Minières]] (classé MH), du {{XVIIIs}}, et dont il ne reste plus que le soubassement et les écuries ;
Sites patrimoniaux de Doué-la-Fontaine<ref name="merimee">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Doué-la-Fontaine)'', août 2012</ref>{{,}}<ref>Le Kiosque Saumur, ''Histoire locale. Doué-en-Anjou, la ville aux nombreux sites remarquables'', 10 avril 2022</ref> :
* les ruines de l'église Saint-Denis (classée MH) du {{XVIIIs}} ;
* les arènes, ensemble de carrières aériennes et souterraines à [[Douces]] ;
* les fontaines ;
* la cabane de vigneron de La Haie-Georgine, du {{XIXs}} ;
* les fours à chaux ;
* la chapelle Saint-Gilles à Soulanger, des {{XIIe}}, {{XVIe}} et {{XIXs}} ;
* le [[château des Basses Minières|château de Soulanger]] (classé MH), du {{XVIIIs}}, et dont il ne reste plus que le soubassement et les écuries (écuries Foulon) ;
* plusieurs ensembles d'édifices à cour commune ;
* les ruines de la collégiale Saint-Denis (classée MH) du {{XVIIIs}} ;
* le couvent de Récollets, des {{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ;
* l'église Notre-Dame Saint-Hilaire à La Chapelle-sous-Doué, des {{XIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ;
* l'église Saint-Maurice à Douces, du {{XIXs}} ;
* l'église Saint-Pierre ;
* les fours à chaux, fours à chaux en falaise et four à chaux à culée en falaise, du {{XIXs}} ;
* l'hôtel de la Goberderie, des {{XVIe}} et {{XIXs}}s, comprenant des parties troglodytiques ;
* le lavoir des Fontaines ;
* les maisons d'horticulteurs ;
* les maisons d'horticulteurs ;
* les manoir dit la Cour de Douces, manoir de la Crilloire, manoir de la Galonnière ou du Petit Riou, manoir de la Saulaie<ref>À propos de ''La Saulaie'', voir [[La Saulaie|Saulaie (lieu-dit)]].</ref> ;
* plusieurs maisons anciennes, dont celle dite la Monaie ({{XVe}}-{{XIXe}}), celle dite la Bouette ({{XVIe}} et celle dite la Grange ({{XVIe}}-{{XIXe}}), et maisons de vigneron (à Soulanger) des Douves et de la Petite-Bilange ({{XVIIe}}) ;
* les restes d'une motte féodale et d'un donjon (inscrit MH), des {{IXe}}, {{Xe}} et {{XVs}}s ;
* le manoir dit la Cour de Douces ({{XVe}}-{{XIXe}}), manoir de la Crilloire ({{XVIe}}-{{XIXe}}), manoir de la Galonnière ou du Petit Riou ({{XIXe}}, manoir Lambray ({{XVIe}}-{{XVIIe}}), manoir de la Saulaie<ref group="note">À propos de ''La Saulaie'', voir [[La Saulaie|Saulaie (lieu-dit)]].</ref> ({{XVe}}-{{XVIe}}), manoir de Rohé ({{XVIe}}) ;
* les moulin à vent de Douces, moulin à blé dit Moulin Cartier ;
* plusieurs moulins à vent et à eau, dont le moulin à blé dit [[moulin à vent Cartier|Moulin Cartier]] ({{XVIIIe}}-{{XXe}}) ;
* la sablière.
* les restes d'une motte féodale et d'un donjon (inscrit MH), des {{IXe}}, {{Xe}} et {{XVs}}s, et Aula Carolingienne, vestiges d'une maison découverts à la suite de fouilles archéologiques à la fin des années 1960 ;
* l'ancien prieuré de Bénédictins dit l'Abbaye à Soulanger, des {{XVe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ;
* le [[site troglodytique des Perrières]], qui après avoir servi de champignonnières, d'habitat, a été réhabilité en site touristique ;
* le site de la Seigneurie (inscrit MH), carrière souterraine de fabrication de sarcophage datant du haut Moyen Âge.
 
L'église Saint-Léger, du haut Moyen Âge, en ruine au {{XVIIs}}, est détruite<ref name="merimee" />.


== Capitale des roses ==
== Capitale des roses ==
Les pépinières et les roseraies se développent à Doué au {{XVIIIs}}<ref>Pépinières et roseraies au {{XVIIIs}}, voir [[Joseph François Foullon]].</ref>. Dans les années 1970 la production annuelle de rosiers est d'environ 3,5 millions de plants<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2, édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon, éd. H. Siraudeau, 1978, p. 56</ref>, et au début du {{XXIs}} entre cinq et sept millions de rosiers par an<ref>Ouest-France Entreprises, ''Cette cité produit cinq millions de rosiers par an'', 11 juillet 2014 (cinq millions de rosiers)</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Doué-la-Fontaine. La fête aux cent mille roses dans les caves troglo'', 12 juillet 2015 (sept millions de rosiers)</ref>, ce qui en fait le premier centre de production de plants de rosiers en Europe.
Les pépinières et les roseraies sont particulièrement importantes à Doué. Elles se développent au {{XVIIIs}}. [[Joseph François Foullon]], grand propriétaire, y développe ses jardins. Les rosiers sont une culture qui exige une main-d'œuvre expérimentée (plantations, écussonnage, nettoyage). Dans les années 1930, plus de {{unité|400000|rosiers}} sont plantés chaque année<ref>I. Deguil, ''L'horticulture en Anjou'', dans ''Annales de Géographie'', t. 42, n° 240, 1933, p. 601-609</ref>. Dans les années 1970, la production annuelle de rosiers est d'environ {{unité|3.5|millions}} de plants<ref>Dict. Célestin Port de 1978 (t. 2), ''op. cit.'', p. 56</ref>, et au début du {{XXIs}} entre cinq et sept millions de rosiers par an<ref>Ouest-France Entreprises, ''Cette cité produit cinq millions de rosiers par an'', 11 juillet 2014 (cinq millions de rosiers)</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Doué-la-Fontaine. La fête aux cent mille roses dans les caves troglo'', 12 juillet 2015 (sept millions de rosiers)</ref>, ce qui en fait le premier centre de production de plants de rosiers en Europe.


À voir :
À voir :
* Chemins de la rose, roseraie située au parc de Courcilpleu, jardin à l'anglaise sur 4 hectares ;
* [[Les chemins de la Rose|Chemins de la rose]], roseraie située au parc de Courcilpleu, jardin à l'anglaise sur {{unité|4|hectares}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir'', 30 mai 2018</ref> ;
* En juillet, [[Journées de la rose de Doué-la-Fontaine|journées de la Rose]].
* En juillet, [[Journées de la rose de Doué-la-Fontaine|journées de la Rose]].


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Divers équipements et services culturels sont présents à Doué, dont un théâtre, [[Bibliothèque de Doué-la-Fontaine|une médiathèque]], membre du réseau des bibliothèques saumuroises, un cinéma et une école intercommunale de musique<ref>Mairie de Doué-la-Fontaine, ''Vie culturelle'', novembre 2016</ref>{{,}}<ref>Mairie de Doué-en-Anjou, ''Médiathèque de Doué-en-Anjou'', octobre 2019</ref>{{,}}<ref>Réseau des bibliothèques de la communauté d'agglomération Saumur Val-de-Loire, septembre 2019</ref>. La commune participe également à [[Anjou Théâtre]], établissement de coopération culturelle dédié au théâtre associant le [[Conseil départemental de Maine-et-Loire|Département]] et les communes de Doué et du [[Le Plessis-Macé|Plessis-Macé]], produisant notamment le [[festival d'Anjou]] et [[Très tôt en scène]]<ref>EPCC Anjou Théâtre, ''Qui sommes nous'', mai 2016</ref>.
Divers équipements et services culturels sont présents à Doué, dont un théâtre, [[Bibliothèque de Doué-la-Fontaine|une médiathèque]], membre du réseau des bibliothèques saumuroises, un cinéma et une école intercommunale de musique<ref>Mairie de Doué-la-Fontaine, ''Vie culturelle'', novembre 2016</ref>{{,}}<ref>Mairie de Doué-en-Anjou, ''Médiathèque de Doué-en-Anjou'', octobre 2019</ref>{{,}}<ref>Réseau des bibliothèques de la communauté d'agglomération Saumur Val-de-Loire, septembre 2019</ref>. La commune participe également à [[Anjou Théâtre]], établissement de coopération culturelle dédié au théâtre associant le [[Conseil départemental de Maine-et-Loire|Département]] et les communes de Doué et du [[Le Plessis-Macé|Plessis-Macé]], produisant notamment le [[festival d'Anjou]] et [[Très tôt en scène]]<ref>EPCC Anjou Théâtre, ''Qui sommes nous'', mai 2016</ref>.


On trouve également sur son territoire plusieurs sites à visiter comme<ref>Office de tourisme de Doué-la-Fontaine et sa région, ''Sites à visiter'', novembre 2016</ref> :
La station de radio angevine [[RPSFM Radio Parçay-les-Pins|RPSFM]] émet autour des villes de Doué-la-Fontaine, Baugé et Langeais<ref>Le Courrier de l'Ouest (Y. G.), ''Parçay-les-Pins. Quel avenir pour la radio associative ?'', 5 septembre 2019</ref>. [[Saumur Kiosque]] est un journal en ligne angevin dédié au Saumurois couvrant notamment les villes de Saumur et de Doué-la-Fontaine<ref>Saumur Kiosque (IGNIS Communication), 2021-2022</ref>.
* le [[Zoo de Doué-la-Fontaine|Bioparc zoo]], situé route de Cholet, parc animalier abritant plus de soixante-dix espèces animales ;
 
* le [[Musée Aux Anciens Commerces de Doué-la-Fontaine|musée Aux anciens commerces]], situé aux écuries du château des Basses-Minières, reconstitution de boutiques d'autrefois ;
L'offre touristique valorise les mondes souterrain, animal, végétal. Son territoire comporte plusieurs sites à visiter comme<ref>Office de tourisme de Doué-la-Fontaine et sa région, ''Sites à visiter'', novembre 2016</ref> :
* le site des Perrières, constitué de galeries souterraines (troglodytes).
* le [[Site troglodytique des Perrières|Mystère des faluns]], constitué de galeries souterraines (troglodytes) ;
* le [[Zoo de Doué-la-Fontaine|Bioparc zoo]], parc animalier abritant plus de soixante-dix espèces animales et cadre naturel consacré à la protection des espèces menacées ;
* le [[Musée Aux anciens commerces de Doué-la-Fontaine|musée Aux anciens commerces]], situé aux écuries du château des Basses-Minières, reconstitution de boutiques d'autrefois.
 
== Espace et territoire ==
Doué-la-Fontaine s'étend sur {{unité|35.9|km|2}} ({{unité|3590|hectares}}) et son altitude varie de 48 à {{unité|105|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se partage entre les plaines et coteaux du Saumurois, et les coteaux du Layon et de l'Aubance<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. La grande partie de son étendue était occupée au {{abréviation|Miocène|Miocène, -23 millions d'années à -5 millions d'années environ.}} par la {{abréviation|mer des Faluns|Mer des Faluns, ancienne mer peu profonde située sur le plateau continental européen.}} qui a laissé une couche importante (8 à {{unité|20|mètres}} d'épaisseur) de dépôts coquilliers agglomérés. Ce sous-sol a été exploité au fil des âges, les habitants de ce territoire creusant des souterrains, des galeries et tout un habitat troglodytique. [[Site troglodytique des Perrières|Ce creusement]] se retouve sur des dizaines de kilomètres, résultat d'une extraction de pierre appelée « falun » utilisée dès le Moyen Âge pour la construction<ref name="cport-1978-p55" />{{,}}<ref>Le Kiosque Saumur, ''Du 13 au 16 juillet à Doué-en-Anjou. Les journées de la rose reviennent pour une nouvelle édition'', 12 juillet 2023</ref>.


== Territoire ==
Doué est dans le périmètre du parc naturel [[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|Loire-Anjou-Touraine]], zone de préservation et de protection située entre Tours et Angers<ref>[[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|PNR Loire-Anjou-Touraine]], 2012</ref>, et la zone de la Plaine de Douces est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>. Le Douet, affluent du Layon, passe sur le territoire de la commune<ref>IGN et BRGM, ''Géoportail (Doué-la-Fontaine 49)'', mai 2012</ref>.
Doué-la-Fontaine s'étend sur 35,9 km² ({{formatnum:3590}} hectares) et son altitude varie de 48 à 105 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se partage entre les plaines et coteaux du Saumurois, et les coteaux du Layon et de l'Aubance<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. Il se trouve dans le périmètre du parc naturel [[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|Loire-Anjou-Touraine]], zone de préservation et de protection située entre Tours et Angers<ref>[[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|PNR Loire-Anjou-Touraine]], 2012</ref>, et la zone de la Plaine de Douces est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>. Le Douet, affluent du Layon, passe sur le territoire de la commune<ref>IGN et BRGM, ''Géoportail (Doué-la-Fontaine 49)'', mai 2012</ref>.


À découvrir, la Roseraie « Les Chemins de la rose »<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir'', 30 mai 2018</ref>.
Cinq sites de Doué-la-Fontaine à découvrir : [[Site troglodytique des Perrières|Le mystère des faluns]], avec scénographie au sein de caves cathédrales en ogives, le [[Zoo de Doué-la-Fontaine|Bioparc de Doué]], zoo troglodytique comptant plus de {{unité|1400|animaux}}, le [[Musée Aux anciens commerces de Doué-la-Fontaine|musée Aux anciens commerces]], avec répliques d'anciennes boutiques, le site Troglodytes et sarcophages, présentant les usages de ces souterrains depuis {{unité|1500|ans}}, et [[Les chemins de la Rose]], roseraie comptant une collection de plus de {{unité|10000|rosiers}}<ref>Ouest-France (Coraline Brouez), ''Maine-et-Loire. Le patrimoine exceptionnel de Doué-en-Anjou se dévoile en cinq incontournables'', article publié le 20 mai 2021 et réédité le 3 mars 2023</ref>. Un circuit pédestre de découverte de la ville part du site des Perrières.


Localités aux alentours : [[Forges]] ({{unité|3.2|km}}), [[Montfort]] ({{unité|4.7|km}}), [[Les Verchers-sur-Layon]] ({{unité|4.8|km}}), [[Dénezé-sous-Doué]] ({{unité|5.4|km}}), [[Brossay]] ({{unité|5.6|km}}), [[Concourson-sur-Layon]] ({{unité|5.8|km}}), [[Louresse-Rochemenier]] ({{unité|6.0|km}}), [[Meigné]] ({{unité|6.3|km}}), [[Cizay-la-Madeleine]] ({{unité|6.6|km}}) et [[Saint-Georges-sur-Layon]] ({{unité|7.3|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Doué-la-Fontaine (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.


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Fichier:Douelafontaine abreuvoir lavoir 2020 7880.JPG
File:douelafontaine_abreuvoir_lavoir_2020_7880.JPG|Abreuvoir
Fichier:Douelafontaine eglise saintpierre 2020 7892.JPG
File:douelafontaine_eglise_saintpierre_2020_7892.JPG|Église Saint-Pierre
Fichier:Douelafontaine eglise saintpierre interieur 2020 7849.JPG
File:douelafontaine_moulin_cartier_2024c.jpg|link=Moulin à vent Cartier|Moulin Cartier
Fichier:Douelafontaine collegiale saintdenis 2020 7888.JPG
File:douelafontaine_collegiale_saintdenis_2020_7888.JPG|Collégiale Saint-Denis
Fichier:Douelafontaine collegiale saintdenis 2020 7883.JPG
Fichier:Douelafontaine site_perrieres 2020 7895.JPG
</gallery>
</gallery>


== Notes ==
== Notes ==
Sources et annotations
Voir aussi les [[Doué|formes anciennes]] du nom.
 
Sur le même sujet : [[La Chapelle-sous-Doué]], [[Douces]] et [[Soulanger]]. Mention de Doué dans les [[Usages ruraux et urbains de Maine-et-Loire en 1872 - PE à PO|usages ruraux]] à propos des pépinières industrielles.
 
Notes
<references group="note" />
 
Références
{{Références}}
{{Références}}
:Voir aussi les [[Doué|formes anciennes]] du nom.
:Sur le même sujet : [[La Chapelle-sous-Doué]], [[Douces]] et [[Soulanger]].


{{BasPage Communes2016}}
{{BasPage Communes2016}}