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Après avoir dressé l'inventaire de ses domaines pour son petit fils Nicolas d'Anjou qu'il institue légataire universel, il quitte l'Anjou en 1471 pour s'installer en Provence. Les relations avec son neveu Louis XI, roi de France, se dégradent. Ce dernier œuvre à la réunification du royaume et fera saisir par la suite les duchés de Bar et d'Anjou. | Après avoir dressé l'inventaire de ses domaines pour son petit fils Nicolas d'Anjou qu'il institue légataire universel, il quitte l'Anjou en 1471 pour s'installer en Provence. Les relations avec son neveu Louis XI, roi de France, se dégradent. Ce dernier œuvre à la réunification du royaume et fera saisir par la suite les duchés de Bar et d'Anjou. | ||
René d'Anjou s'éteint au château d'Aix le 10 juillet 1480, à l'âge de 71 ans, et son corps est ramené à Angers pour être inhumé en la cathédrale. L'Anjou est réunie au domaine royal. René I{{er}} d'Anjou aura été seigneur et comte de Guise (1417-1425), duc de Bar (1430-1480), duc de Lorraine (1431-1453), duc d'Anjou (1434-1480), comte de Provence et Forcalquier (1434-1480), roi de Naples (1435-1442) et roi de Jérusalem (1435-1442)<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. 3, H. Siraudeau, 1989, p. 405-407</ref>{{,}}<ref name="cport-1878">Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3, Lachèse & Dolbeau, 1878, p. 237-243</ref>{{,}}<ref>Archives départementales de Maine-et-Loire, ''Le roi René donne à Saumur un tournoi (1446)'' (Histoire de l'Anjou - Il était une fois l'Anjou), 2013</ref>. | René d'Anjou s'éteint au château d'Aix-en-Provence le 10 juillet 1480, à l'âge de 71 ans, et son corps est ramené à Angers pour être inhumé en la cathédrale. L'Anjou est réunie au domaine royal. René I{{er}} d'Anjou aura été seigneur et comte de Guise (1417-1425), duc de Bar (1430-1480), duc de Lorraine (1431-1453), duc d'Anjou (1434-1480), comte de Provence et Forcalquier (1434-1480), roi de Naples (1435-1442) et roi de Jérusalem (1435-1442)<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. 3, H. Siraudeau, 1989, p. 405-407</ref>{{,}}<ref name="cport-1878">Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3, Lachèse & Dolbeau, 1878, p. 237-243</ref>{{,}}<ref>Archives départementales de Maine-et-Loire, ''Le roi René donne à Saumur un tournoi (1446)'' (Histoire de l'Anjou - Il était une fois l'Anjou), 2013</ref>. | ||
:{{Citation|Oncques prince n'ayma tant ses subjets qu'il aymoit les siens, et en fut pareillement aymé et bien voulu qu'il estoit d'eulx.}} (Bourdigné)<ref name="cport-1989" /> | :{{Citation|Oncques prince n'ayma tant ses subjets qu'il aymoit les siens, et en fut pareillement aymé et bien voulu qu'il estoit d'eulx.}} (Bourdigné)<ref name="cport-1989" /> | ||
== Les arts == | == Les arts == | ||
René d'Anjou (dit le roi René ou le bon roi | René d'Anjou (dit le roi René ou le bon roi René)<ref name="jlevron-1951" /> fait partie de ces princes angevins qui ont encouragés les lettres et les arts. Il connaît plusieurs langues (latin, italien, grec, hébreu, catalan et français) et lit beaucoup. Amateur d'art, il est mécène et l'ami des artistes. Souvent piètre politique, il donne sa préférence aux beaux tournois, aux fleurs, aux jardins. Il est lui-même artiste, écrivain et peintre. Il rédige au milieu du {{XVs}} son ''[[Livre des tournois de René d'Anjou|Livre des tournois ou Traictié de la forme et devis d'ung tournoy]]''. Ce recueil de règles concernant le déroulement de tournois sera son plus grand succès littéraire en tant qu'écrivain. Après le décès en 1453 de sa première épouse, Isabelle de Lorraine, il compose le ''Mortifiement de Vaine Plaisance''. Plus tard, remarié avec Jeanne de Laval, il écrit, peint, compose des poèmes, et rédige le roman de chevalerie ''Livre de Cuer d'Amour espris''<ref name="jlevron-1951">Jacques Levron, ''La Vie intellectuelle en Anjou'', dans ''Visages de l'Anjou'', coll. ''Provinciales'', Horizons de France, 1951, p. 85-86</ref>{{,}}<ref name="cport-1989" />{{,}}<ref name="cmerindol-tournois" />. | ||
== Le bâti == | == Le bâti == |