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{{Infobox quartier | {{Infobox quartier | ||
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'''Saint-Aubin-du-Pavoil''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49). | '''Saint-Aubin-du-Pavoil''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49), située dans le Segréen, partagée en 1833 entre Segré et Nyoiseau. | ||
== Généralités == | |||
Le nom de ''Pavoil'' vient de ''pavé'', de l'ancienne voie romaine de Rennes à Angers<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', 2004, p. 334</ref>. | |||
La commune est réunie en 1833 à celle de [[Nyoiseau]] pour partie et à celle de [[Segré]] pour le reste, par ordonnance du 12 juin 1833, faisant suite à la demande du conseil municipal de Nyoiseau du 29 juillet 1932<ref>Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. 4, H. Siraudeau, 1996, p. 20</ref>. | |||
Fermée depuis 2007<ref>Ouest-France, ''Saint-Aubin-du-Pavoil. Au cœur du chantier de démolition de l'église'', 28 novembre 2012</ref>, l'église du {{XIXs}} est démolie par sécurité en janvier 2013<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Segré. L'église de Saint-Aubin-du-Pavoil est tombée sous les coups de pelle'', 14 et 16 janvier 2013</ref> pour être remplacée par un lieu de culte plus modeste<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Segré. Saint-Aubin-du-Pavoil: une église, deux sons de cloche'', 9 octobre 2013</ref>. | |||
Notes | Le hameau de Saint-Aubin-du-Pavoil, à la périphérie de Segré, est soumis aux crues de l'[[Oudon]], comme de décembre 2013<ref>Ouest-France, ''Saint-Aubin-du-Pavoil se réveille les pieds dans l'eau'', 25 décembre 2013</ref> à février 2014<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Segré. L'eau est à nouveau entrée dans Saint-Aubin-du-Pavoil'', 9 février 2014</ref>, ou en décembre 2019<ref>Ouest-France (Emmanuel Esseul), ''Segré. À Saint-Aubin-du-Pavoil, la vigilance est de mise'', 23 décembre 2019</ref> et mars 2020<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Segré-en-Anjou-Bleu. Crue de l'Oudon : le pic passé'', 6 mars 2020</ref>. | ||
Les jardins du Plessis : jardin et potager de l'ancien presbytère de Saint-Aubin-du-Pavoil, espace vert sur trois hectares avec haies de charmes et alignements de tilleuls ou de chênes<ref>Ouest-France, ''Les jardins du Plessis, à Saint-Aubin-du-Pavoil, s’ouvrent aux visiteurs'', 29 avril 2012</ref>. | |||
[[File:saintaubindupavoil_ancienne_eglise_cloche_2019a.jpg|center|thumb|upright=0.6|alt=Photographie de la cloche de l'ancienne église.|Cloche de l'ancienne église]] | |||
== Célestin Port (1878) == | |||
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Saint-Aubin-du-Pavoil dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', tome troisième (N-Z), Lachèse & Dolbeau libraires, 1878, pages 333-334</ref> : | |||
{{citation|Saint-Aubin-du-Pavoil, bourg, {{cne}} de Segré. | |||
— ''Ecclesia de Paveio'' 1096 (''Trés. des Ch.'', t. I, p. 31). ''Ecclesia Sancti Albini de Pavelo'' 1110 circa (D. Houss., XX, 1436). — ''Ecclesia Sancti Albini de Paveilleio'' (Ib., 1977). — ''Parochia Sancti Albini de Paveto'' (Arch. de la Mayenne, H 180, f. 9). — Parochia Sancti Albini dou Paveil 1260 (Ibid.). | |||
— Ancienne paroisse constituée au milieu des bois, dès le {{XIe}} s., sur la rive droite et dans une courbe de l'Oudon. Elle comprenait le territoire dont fut détachée celle de Nyoiseau, et le fondateur de l'abbaye n'y put construire qu'en obtenant le consentement du seigneur de St-Aubin, seigneur en même temps de Bouillé. — Une bulle du pape, si le texte est bien lu, en confirme la propriété à l'abbaye de Saint-Nicolas d'Angers en 1096. Il est certain que dix années plus tard elle était en mains laïques et fut donnée lors de la consécration de l'abbaye de Nyoiseau aux religieuses pour moitié par Suard Borrat et Geoffroi Eschivard (1109-1110), de l'aveu d'Yves de la Jaille. L'abbesse dès lors eut la nomination de la cure avec droit de dime sur les deux tiers de la paroisse. On prétend qu'elle s'étendait primitivement le long de l'Oudon jusque vis-à-vis le château de Segré, sur la paroisse actuelle de la Madeleine. Le curé de St-Aubin allait, jusqu'en 1790 du moins, chanter la messe dans cette dernière église aux Rogations. Depuis aussi le {{XVe}} s., le service de la chapelle de St-Vincent, V. ce mot, était transféré à St-Aubin. | |||
Curés : Jean Tréhandeau, pénitencier d'Angers, écolier en l'Université, 1448. — Jean Poyet, 1502. — André Després, 1554. — Toussaint Gouyet, 1598. — Pierre Gaschot, 1616, résignataire en 1634. — Franç. Rabory, 1634, 1654. — Jacq. Hunault, 1656, † le 6 décembre 1673. — Pierre Hunault, son neveu, 1674, 1715. — Jacq. Belnoe, anc. vicaire, juillet 1715, qui devient directeur du Séminaire d'Angers. — Franc. Belnoe, 1739, qui dès cette année put faire restaurer l'église à l'aide d'une donation du seigneur de la Faucille et construire la charpente de la nef et le clocher avec 30 des plus beaux chênes de la terre de la Planchette. Le 29 avril 1743 il posait la première pierre du nouvel autel de la Vierge, construit à ses frais par l'architecte Et. Chentrier d'Angers. Les statues de la Vierge et de St Fort étaient l'œuvre des d<sup>lles</sup> Bidard, de Laval. — Il résigne en octobre 1769 et est inhumé le 27 avril 1770. — Jacq. Plessis, ancien vicaire, décembre 1769, qui résigne, malade, en décembre 1784 et est inhumé le 5 octobre 1789, âgé de 61 ans. — André Plessis, janvier 1785, 2 juin 1790. Il avait en 1786 remplacé le vieux chœur par un chœur plus spacieux cantonné de deux chapelles, le tout héni le 5 décembre. — Cosson, vicaire de la Baconnière, est élu le 2 avril 1791, et sur son refus, Maupoint, le 30 juin 1791. — Le curé Plessis, avec le vicaire de St-Sauveur, Bertry, figurait en thermidor an II dans la bande de Chouans, commandée par Dieusie. | |||
La seigneurie de la paroisse appartenait aux seigneurs de l'Ile-Baraton, dont les droits étaient advenus à ceux de la Faucille. Ils avaient leur enfeu dans le chanzeau du chœur. — La paroisse dépendait du Doyenné de Craon, de l'Election d'Angers, du District de Segré. | |||
Elle fut érigée par la Révolution en commune, qui eut pour maires : Jean-Charles Esnault de la Gaulerie, 1789-19 prairial an II, ancien marchand de blés, puis juge au Tribunal de Segré en l'an XI, et qu'à maintes reprises Bancelin malmène dans ses brochures. — Caternault, 1{{er}} messidor an VIII. — Julien Duprez, 7 février 1806. — Mathurin Bellouit, 10 février 1813. — Pierre Bellier, 25 mai 1821. — Pierre Parage, 18 octobre 1830. — Jean-Franç. Bodin, 16 novembre 1830. | |||
La veille même de cette dernière nomination le drapeau blanc avait été arboré au sommet du clocher. La commune pendant deux ans forma un centre de résistance ingouvernable. Une ordonnance du 12 juin 1833 en obtint raison en la supprimant, du consentement même du Conseil municipal (29 juillet 1832). — Elle comprenait, — sans autre groupe au bourg que l'église et le presbytère, une population de 1,050 hab., répartis en 11 villages ou hameaux, sur 2,685 hectares dont 1,074 hect. furent attribués à Nyoiseau, 1,611 hect. à Segré. | |||
La paroisse seule resta conservée. L'église, qui menaçait ruine, a été récemment reconstruite de fond en comble, en style du {{XIIIe}} s., formant une nef de quatre travées, avec chapelles de St-Joseph et de la Vierge dans les bras du transept, chœur et abside pentagonale, décorée de vitraux. L'œuvre a été consacrée le 31 juillet 1867 par l'évêque de Maïssour, assisté de l'évêque d'Angers. | |||
Aux abords s'est formé un village tout entier neuf ou rajeuni, desservi par un pont de 3 arches sur l'Oudon, qui anime sur la paroisse 3 moulins à eau. | |||
Arch. de M.-et-L. C 194 et Série M. — Arch. comm. de Nyoiseau Et.-C. — Notice Mss. aux Arch. de l'Evêché. — D. Houss., 1436 et 1977. — Mss. 793. — ''Bibl. de l'Ec. des Ch.'', 1875, p. 425. — Teulet, ''Trésor des Ch.'', l. I, p. 31. — ''Revue d'Anjou'', 1852, t. II, p. 80. }} | |||
== Notes == | |||
Sources et annotations | |||
{{Références}} | {{Références}} | ||
Sur le même sujet | Sur le même sujet | ||
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