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« Corzé » : différence entre les versions

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== Marais du Loir ==
== Marais du Loir ==
Les marais de Corzé ont été asséchés au {{XIXs}}<ref>Mairie de Corzé, ''Présentation de la commune'', 2020-2021</ref>{{,}}<ref>Guillaume Goury aîné, ''Marais de Corzé'', dans ''Souvenirs polytechniques ou Recueil d'observations, mémoires et projets'', tome premier, Carilian-Gœury éditeur (Paris), 1827, [[Dessèchement des marais de Corzé par G. Goury|p. 274-279]]</ref>{{,}}<ref name="indicateur-p73">Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, ''Marais'', dans ''Indicateur de Maine et Loire'', Librarie de Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, p. 73-74</ref>. Ils accueillent des ragondins et des canards sauvages, et comprennent des salicaires et des roseaux<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Rives-du-Loir-en-Anjou. Une balade instructive dans les marais'', 8 août 2020</ref>.
Les marais de Corzé ont été asséchés au {{XIXs}}<ref>Mairie de Corzé, ''Présentation de la commune'', 2020-2021</ref>{{,}}<ref>Guillaume Goury aîné, ''Marais de Corzé'', dans ''Souvenirs polytechniques ou Recueil d'observations, mémoires et projets'', tome premier, Carilian-Gœury éditeur (Paris), 1827, [[Dessèchement des marais de Corzé par G. Goury|p. 274-279]]</ref>{{,}}<ref name="indicateur-p73">Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, ''Marais'', dans ''Indicateur de Maine et Loire'', Libraire de Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, p. 73-74</ref>. Ils accueillent des ragondins et des canards sauvages, et comprennent des salicaires et des roseaux<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Rives-du-Loir-en-Anjou. Une balade instructive dans les marais'', 8 août 2020</ref>.


'''Marais du Loir au {{XIXs}}'''
'''Marais du Loir au {{XIXs}}'''
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Quelques années plus tard, en 1864, de La Turtaudière en fait également mention<ref name="indicateur-p73" /> : {{citation|''Marais du Loir'' : Le Loir sous ce rapport ne nous présentera que deux localités : 1° le marais de Corzé, situé sur la commune de ce nom, près de la rivière et à 17 kilom. d'Angers. La majeure partie de ce marais donne de gros foin, employé néanmoins à la nourriture des bêtes à cornes ; mais l'autre portion conservant toujours une partie de ses eaux, présente plus que tout le reste le caractère attaché à cette désignation.
Quelques années plus tard, en 1864, de La Turtaudière en fait également mention<ref name="indicateur-p73" /> : {{citation|''Marais du Loir'' : Le Loir sous ce rapport ne nous présentera que deux localités : 1° le marais de Corzé, situé sur la commune de ce nom, près de la rivière et à 17 kilom. d'Angers. La majeure partie de ce marais donne de gros foin, employé néanmoins à la nourriture des bêtes à cornes ; mais l'autre portion conservant toujours une partie de ses eaux, présente plus que tout le reste le caractère attaché à cette désignation.


Parmi les marais de ce département, ceux de Corzé doivent être cités d'une manière tout exceptionnelle, à raison du fait géologiqne qui les concerne : nous voulons parler d'un dépôt d'arbres qu'ils recèlent dans leur sein, de chênes entiers enfouis, et on ne sait depuis combien de temps. Déjà quelques-uns de ces arbres, retirés du gisement qui leur est propre, ont été employés pour la bâtisse. Ces arbres, par leur séjour prolongé dans ces marais, avaient acquis dans leur bois la couleur plus ou moins foncée de l'ébène ; et leur enfouissement pouvant être expliqué géologiquement (...).
Parmi les marais de ce département, ceux de Corzé doivent être cités d'une manière tout exceptionnelle, à raison du fait géologique qui les concerne : nous voulons parler d'un dépôt d'arbres qu'ils recèlent dans leur sein, de chênes entiers enfouis, et on ne sait depuis combien de temps. Déjà quelques-uns de ces arbres, retirés du gisement qui leur est propre, ont été employés pour la bâtisse. Ces arbres, par leur séjour prolongé dans ces marais, avaient acquis dans leur bois la couleur plus ou moins foncée de l'ébène ; et leur enfouissement pouvant être expliqué géologiquement (...).


2° Sur la rive gauche encore de la même rivière, entre Villevêque et Briollay, se présentent des prairies marécageuses plutôt que de véritables marais, et d'une étendue assez considérable pour avoir été remarquées. Elles produisent d'ailleurs des foins employés à la nourriture des bêtes à cornes. }}
2° Sur la rive gauche encore de la même rivière, entre Villevêque et Briollay, se présentent des prairies marécageuses plutôt que de véritables marais, et d'une étendue assez considérable pour avoir été remarquées. Elles produisent d'ailleurs des foins employés à la nourriture des bêtes à cornes. }}