Aller au contenu

« Vaulandry » : différence entre les versions

4 874 octets ajoutés ,  17 janvier
m
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
mAucun résumé des modifications
 
(4 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 5 : Ligne 5 :
  | commune = [[Baugé-en-Anjou]]
  | commune = [[Baugé-en-Anjou]]
  | libre = Regroupement <br>de 2013 et 2016
  | libre = Regroupement <br>de 2013 et 2016
  | carte = [[Fichier:Carte situation commune vaulandry.png|300px|center|Situation dans le département]]
  | carte = [[File:Carte situation commune vaulandry.png|300px|center|Situation dans le département]]
{{osm14|n=47.6122|o=-0.0308}}
{{osm14|n=47.5975|o=-0.0427777777778}}
}}
}}


'''Vaulandry''' est une [[Hameaux, quartiers et anciennes communes de Maine-et-Loire|ancienne commune]] de l'Ouest de la France située dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud-est de [[Montpollin]] et au nord-est de [[Baugé-en-Anjou (ancienne)|Baugé-en-Anjou]], en limite du département de la Sarthe. Elle est intégrée à [[Baugé-en-Anjou]] depuis 2016.
'''Vaulandry''' est une [[Hameaux, quartiers et anciennes communes de Maine-et-Loire|ancienne commune]] de l'Ouest de la France située dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud-est de [[Montpollin]] et au nord-est de [[Baugé-en-Anjou (ancienne)|Baugé-en-Anjou]], en limite du département de la Sarthe. Elle est intégrée à [[Baugé-en-Anjou]] depuis 2016 dans laquelle elle est une commune déléguée.


Ses habitants se nomment les Vallilandriais(es).
Ses habitants sont appelés les Vallilandriais(es).




== Situation administrative ==
== Situation administrative ==
En 1956, ''[[Volandry]]'' devient ''Vaulandry''.
La commune change de nom en [[1956]], ''[[Volandry]]'' devenant ''Vaulandry'' (décret du 27 avril)<ref name="ehess" />{{,}}<ref>Décret du 27 avril 1956 portant changement de nom de commune, ''Journal officiel de la République française'',‎ n° 0105 du 4 mai 1956, p. 4212</ref>.


Le 1{{er}} janvier 2013 la [[Création de la nouvelle commune de Clefs-Val d'Anjou (2013)|commune nouvelle]] de [[Clefs-Val d'Anjou]] naît du regroupement des deux communes de [[Clefs]] et Vaulandry. Cette dernière en devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral 2012324-0001'', 19 novembre 2012 — Voir [[création de la nouvelle commune de Clefs-Val d'Anjou (2013)]].</ref>. La commune est jusqu'alors membre de la communauté de communes [[Communauté de communes du canton de Baugé|du canton de Baugé]], et se trouve dans le canton [[Canton de Baugé|de Baugé]] et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]] (av. 1926 [[Arrondissement de Baugé|de Baugé]]).
Le {{date|1{{er}} janvier 2013}} la [[Création de la nouvelle commune de Clefs-Val d'Anjou (2013)|commune nouvelle]] de [[Clefs-Val d'Anjou]] naît du regroupement des deux communes de [[Clefs]] et Vaulandry. Cette dernière en devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral 2012324-0001'', 19 novembre 2012 — Voir [[création de la nouvelle commune de Clefs-Val d'Anjou (2013)]].</ref>. Vaulandry est jusqu'alors membre de la communauté de communes [[Communauté de communes du canton de Baugé|du canton de Baugé]], et se trouve dans le canton [[Canton de Baugé|de Baugé]] (Fougeré en 1793, Baugé en 1801) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]] (av. 1926 [[Arrondissement de Baugé|de Baugé]])<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Vaulandry'', 2007</ref>.


Un nouveau regroupement intervient en 2016 avec la [[Création de la nouvelle commune de Baugé-en-Anjou (2016)|création de la commune nouvelle]] de [[Baugé-en-Anjou|Baugé-en-Anjou (II)]]. Vaulandry en est une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral DRCL-2015-525'', 10 juillet 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Baugé-en-Anjou (2016)]].</ref>.
Un nouveau regroupement intervient en 2016 avec la création de la [[Création de la nouvelle commune de Baugé-en-Anjou (2016)|commune nouvelle]] de [[Baugé-en-Anjou|Baugé-en-Anjou (II)]]. Vaulandry en est une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral DRCL-2015-525'', 10 juillet 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Baugé-en-Anjou (2016)]].</ref>.


Son code commune (Insee) est 49380 et son code postal est 49150. Ses habitants se nomment les Vallilandriais, Vallilandriaises. Sa population est de 271 habitants en 1999 et de 313 en 2010<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]])</ref>.
Elle porte le code Insee 49380 et est associée au [[Codes postaux des communes de Maine-et-Loire|code postal]] 49150<ref name="lion1906" />. Ses habitants se nomment les Vallilandriais, Vallilandriaises. Sa population est de {{unité|271|habitants}} en 1999, 265 en 2006 et 320 en 2012<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2012|2012]])</ref>.


== Patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
À voir à Vaulandry<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Vaulandry)'', 2012</ref> :
Des vestiges découverts en 1850 indique une présence à l'époque gallo-romaine. La localité est mentionnée au {{XIs}} sous le nom de ''[[Vollandry|Vallis Landardi]]'', période où l'église est construite. Celle-ci appartient dès le siècle suivant à l'abbaye Saint-Serge d'Angers. Les seigneurs de Turbilly prennent au {{XVIIs}} le titre de seigneurs fondateurs de la paroisse. Le château fort de Turbilly, fortifié au {{XVs}} est remanié au {{XVIIe}}. Le village acquiert une notoriété au {{XVIIIe}} à la suite des expériences agricoles du marquis de Turbilly, l'agronome Louis-François-Henri de Menon, précurseur d'une nouvelle politique économique. Sous l'Ancien Régime, Vaulandry dépend de la sénéchaussée de Baugé<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|683-686}}</ref>{{,}}<ref name="IA00032882">Ministère de la Culture, ''Château fort, Château (IA00032882)'', 1986-2004</ref>{{,}}<ref name="cport-1996-p620 />.
* Chapelle Sainte-Anne ;
 
* Château de Turbilly ;
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Vaulandry)'', 2012</ref>{{,}}<ref name="cport-1996" /> :
* Église Saint-Pierre (MH) ;
* La chapelle Sainte-Anne, du {{XVIIIs}}, au cimetière ;
* Fours à chaux ;
* La chapelle Saint-Aubin, des {{XVIe}} et {{XIXs}}s, au château de Turbilly ;
* Lavoir au hameau de Turbilly ;
* Le château de Turbilly, des {{XVe}}, {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s<ref name="IA00032882" /> ;
* Manoir dit la Cour.
* L'église Saint-Pierre (inscrite MH), des {{XIIe}}, {{XVIIe}} et {{XIXs}}s, en plan d'une croix latine, avec choeur, transept et croisée du milieu du {{XIIe}} ;
* Plusieurs fermes et maisons des {{XVe}} au {{XIXs}}s ;
* Les vestiges des fours à chaux ;
* Le lavoir au hameau de Turbilly ;
* Les maisons de maître de La Gagnerie ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), de La Mésangère ({{XIXe}}) ;
* Le manoir dit la Cour, des {{XVIIe}} et {{XIXs}}s ;
Le presbytère dit le Prieuré, des {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s, remanié au {{XXe}}.
[[File:Vaulandry_eglise_saintpierre_2009a.jpg|thumb|alt=Photographie de l'église Saint-Pierre.]]
[[File:Vaulandry_eglise_saintpierre_2009a.jpg|thumb|alt=Photographie de l'église Saint-Pierre.]]


== Territoire ==
Au {{XVIIIs}}, Louis-François-Henri de Menon, marquis de Turbilly, prend la tête à la mort de son père du vaste domaine en partie à l'abandon. Préoccupé pour le remettre en l'état et fournir du travail aux habitants, il fait défricher et assécher les marais. Il développe l'activité agricole : création de plantations de bois et de pépinières, renouvellement de la race de ses étables, etc. Il publie en 1760, ''Mémoire sur les défrichements''<ref name="cport-1996-p620>''Dictionnaire Célestin Port'', édition révisée de 1996, ''op. cit.'', p. 620-621 (Turbilly, L.-F.-H. de Menon)</ref>. Une plaque apposée sur l'église indique : {{citation|Sur cette place, le 15 août 1755, le célèbre agronome angevin, François Henri de Menon, marquis de Turbilly 1717-1776, remit en public pour la première fois des médailles d'argent à « ruban vert » « aux deux plus habiles cultivateurs désignés par les habitants de Vaulandry ». Pour célébrer le bi-centenaire de cet évènement qui est à l'origine des Comices agricoles et de l'institution de la médaille du Mérite agricole, cette plaque a été apposée le 21 août 1955 sur l'initiative du conseil municipal et de son maire Alain Cathelineau. }}
Vaulandry s'étend sur {{unité|27.65|km|2}} ({{unité|2765|hectares}}), son altitude varie de 46 à 87 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref> et son territoire se trouve sur le plateau du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>.
 
Durant la Seconde Guerre mondiale, le château de Turbilly, qui appartient au lieutenant-colonel Jean Clouët des Pesruches, sert de dépôt d'armes de juin à août 1944. Son fils, Jean-François Clouët des Pesruches, y installe son PC en juillet. Il est dans la résistance sous le pseudonyme d'Orbite et sera fait compagnon de la Libération par décret du 24 mars 1945<ref name="cport-1996" />.
 
== Espace et territoire ==
Vaulandry s'étend dans une vallée sur {{unité|27.65|km|2}} ({{unité|2765|hectares}}), son altitude varie de 46 à {{unité|87|mètres}}<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref> et son territoire se trouve sur le plateau du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>.


La zone des Sources de la vallée des Cartes est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>.
La zone des Sources de la vallée des Cartes est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>.
Localités aux alentours : [[Clefs]] ({{unité|3.7|km}}), [[Montpollin]] ({{unité|4.7|km}}), [[Saint-Martin-d'Arcé]] ({{unité|5.2|km}}), [[Pontigné]] ({{unité|5.4|km}}), [[Saint-Quentin-lès-Beaurepaire]] ({{unité|5.9|km}}), [[Genneteil]] ({{unité|6.9|km}}), [[Baugé]] ({{unité|7.6|km}}), Savigné-sous-le-Lude (72) ({{unité|7.9|km}}), [[Lasse]] ({{unité|8.1|km}}) et [[Fougeré]] ({{unité|8.5|km}})<ref name="lion1906">Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Vaulandry (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.


== Notes ==
== Notes ==