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« Le Petit-Paris » : différence entre les versions

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{{Infobox quartier
{{Infobox quartier
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'''Le Petit Paris''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49).
'''Le Petit-Paris''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) intégrée à [[Saint-Martin-du-Fouilloux]] en 1799.


La commune fusionne en 1795 avec [[Saint-Martin-du-Fouilloux]].


== Généralités ==
Le Petit-Paris<ref>Le Petit-Paris : L'ensemble des mots composant le nom d'une commune doivent être joints par des traits d'union, excepté pour l'article défini initial (Direction générale des collectivités locales (Stanislas Bourron), ''Note d'information relative à l'instruction des demandes de changement de nom des commune'', réf. Elise n° 20-013006-D, 8 février 2021, p. 4).</ref> (''Parvus Parisius'' en 1326, ''Ecclesia parochialis de Parvo Parisius'' en 1467) est un village de Saint-Martin-du-Fouilloux, avec qui il a été fusionné en l'an VIII ([[1799]]-1800)<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|95-96}}</ref>{{,}}<ref>Réunion à Saint-Martin-du-Fouilloux : le site Cassini de l'EHESS indique entre 1790-1794, ''Les secrets des noms de communes'' (P. Augereau) indique 1795 et le dictionnaire Célestin Port dans ses éditions originales et révisées, l'an VIII.</ref>. Le lieu est à l'origine dénommé Belle-Noue, c.-à-d. le beau marécage. Le nom actuel pourrait être une déformation de Paradis, dérivé du souvenir de l'ancien cimetière<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 174</ref>.


{{Quartier à compléter}}
== Célestin Port (1878) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Le Petit-Paris dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, pages 63 et 64</ref> :
 
{{citation|
'''Paris''' (le Petit.), ham., {{cne}} de St-Martin-du-Fouilloux.
— ''Parvus Parisius'' 1326
(G 16). — ''Ecclesia parochialis de Parvo''
''Parisius'' 1167 (G 10). — Mathieu, fils de
Giraud, partant pour la croisade, fonda dans
sa terre de Belle-Noue une église paroissiale dont
il donna le patronage aux évêques d’Angers, vers
1146, du temps de l’évêque Ulger. Il y joignit le
terrain d’un cimetière, en autorisant les habitants
nouveaux à y installer leurs maisons. La forêt
d’alentour, qui appartenait au comte, venait
d’être défrichée, et tout un vaste pays se trouvait
en dehors de toute paroisse, comme il fut
affirmé par le serment du donateur, qui lui créait
ainsi un centre spirituel. Le successeur d’Ulger,
Normand de Doué, fit don de cette église nouvelle
au Chapitre de St-Jean-Baptiste d’Angers
(1151-1153). On ne voit pas à quelle époque précise
le nom primitif de Belle-Noue, resté au
principal fief, se transforma pour la paroisse en
celui du Petit-Paris, corruption, sans doute, de
Petit-Parvis ou Paradis. — Elle s’étendait
jusqu’à la rue même du bourg de St-Martin, depuis
le moulin de l’Outinière, la Lamberdière, la
Chênaie et peut-être le Frêne et comptait 103 feux,
410 hab. en 1793. La seigneurie au XVII{{e}} s. dépendait
du château de St-Jean-de-Linières.
 
Le curé était à la présentation d’un chanoine et
à la nomination du Chapitre de St-Jean-Baptiste.
 
Curés : Nicolas Lemercier, 1467. — Jean
Binel, licencié ès-lois, nommé le 7 mars 1468
n. s. — Jean Bellangier, ...., qui résigne en
octobre 1468. — Jean Molinet, 22 octobre 1468.
— N...., évêque de Sidon, 1511. — Macé
Marais, 1567. — Jean Paris, décembre 1579.
— Pierre Manceau ou Le Manceau, 1594, † en
1601. — Jean Goureau, 1603, 1606. — Pierre
Fourmy, 1607. — .... Aubry, qui résigne en
1613. — Mathurin Massier, † en 1620. — Et.
Joly, 1620, † en 1639. — Bigot, 1640, 1641. —
Louis Boureau, janvier 1642. — André Gaultier,
octobre 1650, † le 5 décembre 1655. —
Jean Bruslé, quelque temps curé en même temps
de Beaucouzé, décembre 1655, août 1659. —
Nic. Foussier, août 1659, octobre 1663. —
Bourbelin, installé le 25 juin 1664, † le 15 janvier 1667.
— Jacq. Pocquet, février 1667, † le
4 février 1679. — Paul Cardinau, nommé dès
le 5 février 1679, installé le 19. — Jean Chaudon,
décembre 1684, † le 3 janvier 1709, âgé
de 48 ans. — R. Leroyer, juillet 1709, † le
9 mars 1715, âgé de 42 ans. — Pierre Brunet,
mai 1715, † à Angers le 21 mars 1742, âgé
de 55 ans. — Mathurin Rompion, avril 1742,
qui résigne au profit de son neveu. — Jean-Baptiste
Rompion, décembre 1761. — Dans la
nuit du 5 au 6 janvier son église est complètement
dévalisée par des voleurs. — Il prête serment,
signe jusqu’en octobre 1792, — et y meurt le
27 prairial an VII (15 juin 1799), âgé de 72 ans.
 
On trouve en 1790-1792 Jean Martin, maire
de la commune. Porcher, agent municipal en
l’an VI — Mais dès l’an VIII la commune était
réunie à Saint-Martin-du-Fouilloux et la paroisse
même fut supprimée an Concordat.
 
L’Eglise, dédiée à Ste Madeleine, présentait
une simple nef (12 mèt. sur 7) avec transept
(13 mèt), sans chevet ni chœur. Elle n’a été détruite
qu’en 1823 pour employer les matériaux à la
construction du bas-côté de l’église de St-Martin-du-Fouilloux
et de la sacristie. L’emplacement en
fut vendu pour la somme de 30 francs en 1825
et a été converti en carrière. — Il ne reste
d’autre souvenir vivant de la paroisse qu’une
Assemblée. Elle se tient le 22 juillet au Bon-Coin,
dont l’hôte a acquis en 1868 l’ancien
cimetière.
 
<small>Arch. de M.-et-L. G 10 et 644. — D. Houss., XVI, 145. — Arch. comm. Et.-C. — Note Mss. de M. l’abbé Allard.</ref>
}}
 
== Notes ==
{{Références}}
: [[Petit-Paris (homonymie)]]
 
 
{{BasPage CommunesAnciennes}}


[[Catégorie:Ancienne commune|Petit Paris, Le]]
[[Catégorie:Ancienne commune|Petit Paris, Le]]
[[Catégorie:Saint-Martin-du-Fouilloux]]