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« Cemetière » : différence entre les versions

14 octets ajoutés ,  7 juillet 2023
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En Anjou, ''cemetière'' (ou ''cem'tière'', ''cémetière'') pour cimetière. Synonyme de ''çoumitière''.
En Anjou, ''cemetière'' (ou ''cem'tière'', ''cémetière'') pour cimetière. Synonyme de ''çoumitière''.


Exemple : {{citation|[[Ein]] peu en l’ debas d’ la route, [[Noute|nout’]] vieux clocher est planté : on dirait d’ein houm’ de pierre, et, qu’ [[Sus|sûs]] l’église et l’ cem’tière, î pench’ la têt’ de [[coûté]]. }} (M. Leclerc, ''[[Rimiaux d'Anjou par M. Leclerc - Cemetières|Rimiaux d'Anjou]]'')
Exemple : {{citation|[[Ein]] peu en l’ [[debas]] d’ la route, [[Noute|nout’]] vieux clocher est planté : on dirait d’ein [[Houme|houm’]] de pierre, et, qu’ [[Sus|sûs]] l’église et l’ cem’tière, î pench’ la têt’ de [[coûté]]. }} (M. Leclerc, ''[[Rimiaux d'Anjou par M. Leclerc - Cemetières|Rimiaux d'Anjou]]'')


Dans ''Rapports de la langue de Rabelais avec le patois de l'Anjou'' de Loiseau (1867) : {{citation|La voyelle ''e'' s'est aussi changée en ''i'', lors de son passage du latin en français, car, à chaque page de Rabelais, s'offre le mot prins, d'où nous avons tiré pris, qui vient de prensus pour prehensus. Or, prins était déjà dans les campagnes de la Touraine et de l'Anjou, et de nos jours même on l'entend dire aux paysans. Il en est ainsi de cemetière à la place de cimetière. }}
Dans ''Rapports de la langue de Rabelais avec le patois de l'Anjou'' de Loiseau (1867) : {{citation|La voyelle ''e'' s'est aussi changée en ''i'', lors de son passage du latin en français, car, à chaque page de Rabelais, s'offre le mot prins, d'où nous avons tiré pris, qui vient de prensus pour prehensus. Or, prins était déjà dans les campagnes de la Touraine et de l'Anjou, et de nos jours même on l'entend dire aux paysans. Il en est ainsi de cemetière à la place de cimetière. }}