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En [[1904]], il participe, avec Louis Vétault et Georges Dureau, à la création du journal parisien ''L'Angevin de Paris'', qui devient l'un des principaux organes de l'activité régionaliste dans la capitale<ref>Le Courrier de l'Ouest (S.B.), ''Angers. Dès 1904, « L'Angevin de Paris » porte la voix de l'Anjou dans la capitale'', 28 novembre 2021</ref>. | En [[1904]], il participe, avec Louis Vétault et Georges Dureau, à la création du journal parisien ''L'Angevin de Paris'', qui devient l'un des principaux organes de l'activité régionaliste dans la capitale<ref>Le Courrier de l'Ouest (S.B.), ''Angers. Dès 1904, « L'Angevin de Paris » porte la voix de l'Anjou dans la capitale'', 28 novembre 2021</ref>. | ||
Homme de lettres, peintre, décorateur et conférencier, Marc Leclerc veut donner ses lettres de noblesse au patois angevin. En 1907, il lance une enquête afin de recueillir les chansons traditionnelles de l'Anjou. Trois folkloristes de l'époque, [[Anatole-Joseph Verrier]], François Simon et [[Henry Cormeau]], lui transmettent de nombreuses chansons. Le manque de fonds interrompt son projet et c'est Verrier qui prend le relais en les publiant ; Leclerc en puisera une trentaine en 1947 pour son ouvrage ''Sur l'air angevin''. Il écrit des « [[rimiaux]] » comme ''La lettre à Marie'' et devient écrivain et poète régionaliste. En 1913, il publie les ''Rimiaux d'Anjou'', premier ouvrage de ce nouveau genre littéraire angevin qu'il dédie à {{abréviation|François Villon|François de Montcorbier dit Villon (1431-1464), poète de la fin du Moyen Âge.}} et {{abréviation|François Rabelais|François Rabelais (1494-1553), écrivain humaniste de la Renaissance.}}<ref>Gérard Linden, ''La boule de fort par noms et par mots'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2007, p. 108</ref>{{,}}<ref name="co-27dec2019" />{{,}}<ref>Ouest-France, ''Rochefort-sur-Loire. La veillée a fait le plein de folklore angevin'', 21 novembre 2023</ref>. Artiste, il participe aussi en [[1914]] au concours de création du [[verre à vin d'Anjou]]<ref>Archives patrimoniales de la ville d'Angers (Mairie d'Angers), ''Le premier verre à vin d'Anjou'' par Sylvain Bertoldi, dans ''Vivre à Angers'' n° 360, février 2012</ref>. | Homme de lettres, peintre, décorateur et conférencier, Marc Leclerc veut donner ses lettres de noblesse au patois angevin. En 1907, il lance une enquête afin de recueillir les chansons traditionnelles de l'Anjou. Trois folkloristes de l'époque, [[Anatole-Joseph Verrier]], François Simon et [[Henry Cormeau]], lui transmettent de nombreuses chansons. Le manque de fonds interrompt son projet et c'est Verrier qui prend le relais en les publiant ; Leclerc en puisera une trentaine en 1947 pour son ouvrage ''Sur l'air angevin''. Il écrit des « [[rimiaux]] » comme ''La lettre à Marie'' et devient écrivain et poète régionaliste. En [[1913]], il publie les ''Rimiaux d'Anjou'', premier ouvrage de ce nouveau genre littéraire angevin qu'il dédie à {{abréviation|François Villon|François de Montcorbier dit Villon (1431-1464), poète de la fin du Moyen Âge.}} et {{abréviation|François Rabelais|François Rabelais (1494-1553), écrivain humaniste de la Renaissance.}}<ref>Gérard Linden, ''La boule de fort par noms et par mots'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2007, p. 108</ref>{{,}}<ref name="co-27dec2019" />{{,}}<ref>Ouest-France, ''Rochefort-sur-Loire. La veillée a fait le plein de folklore angevin'', 21 novembre 2023</ref>. Artiste, il participe aussi en [[1914]] au concours de création du [[verre à vin d'Anjou]]<ref>Archives patrimoniales de la ville d'Angers (Mairie d'Angers), ''Le premier verre à vin d'Anjou'' par Sylvain Bertoldi, dans ''Vivre à Angers'' n° 360, février 2012</ref>. | ||
Durant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé sur le front et combat notamment à Verdun. Il écrit dans les tranchées ''[[La passion de notre frère le poilu par M. Leclerc|La passion de notre frère le poilu]]'', en hommage aux soldats morts au combat, qui le fait connaitre. En 1919, il est l'un des membres fondateurs de l'Association des écrivains combattants dont il sera l'un des vice-présidents<ref>Association des écrivains combattants, ''Les membres fondateurs de l'A.E.C.'', 10 juin 2010</ref>{{,}}<ref name="co-27dec2019" />{{,}}<ref name="of-3nov2016" />{{,}}<ref>''La traversée du XXe siècle'', dans ''Les Grandes Heures de l'Anjou'', dir. [[Jacques Levron]], Perrin (Paris), ''Hors collection'', 1993, p. 172-184</ref>. | Durant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé sur le front et combat notamment à Verdun. Il écrit dans les tranchées ''[[La passion de notre frère le poilu par M. Leclerc|La passion de notre frère le poilu]]'', en hommage aux soldats morts au combat, qui le fait connaitre. En 1919, il est l'un des membres fondateurs de l'Association des écrivains combattants dont il sera l'un des vice-présidents<ref>Association des écrivains combattants, ''Les membres fondateurs de l'A.E.C.'', 10 juin 2010</ref>{{,}}<ref name="co-27dec2019" />{{,}}<ref name="of-3nov2016" />{{,}}<ref>''La traversée du XXe siècle'', dans ''Les Grandes Heures de l'Anjou'', dir. [[Jacques Levron]], Perrin (Paris), ''Hors collection'', 1993, p. 172-184</ref>. |