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« Champigny » : différence entre les versions

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{{Infobox quartier
{{Infobox quartier
  | qualité = ancienne commune
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  | libre = Fusion-association<br />de 1930
  | libre = Hameau de Champigny
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'''Champigny''' est [[Hameaux, quartiers et anciennes communes de Maine-et-Loire|ancienne commune]] de [[Maine-et-Loire]] (49) située au sud-est de Saumur, en rive gauche de la Loire.
'''Champigny''' est un [[Hameaux, quartiers et anciennes communes de Maine-et-Loire|village]] de [[Maine-et-Loire]] (49) situé au sud du bourg de Souzay et au sud-est de Saumur. Ce hameau est célèbre par ses vins.




En 1930 (décret du 26 juin), les deux communes de [[Souzay]] et de Champigny ont fusionnées pour former la commune nouvelle de [[Souzay-Champigny]].
== Généralités ==
Les deux villages de [[Souzay]] et de Champigny forment la commune de [[Souzay-Champigny]]<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|630}}</ref>.


La localité est mentionnée au {{IXs}} sous le nom de ''Campiniacus''. La ''villa'' fait partie du {{abréviation|''fiscus'' impérial|domaine de l'empire}} avant d'être donnée à l'abbaye Saint-Serge. Le prieuré rend aveu à Saumur. Son domaine s'étend sur Montsoreau, Souzay, Parnay, Chacé, Saint-Cyr-en-Bourg. Le prieur, baron de Champigy, est seigneur de la terre de Souzay<ref name="cport-1965" />{{,}}<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 195</ref>{{,}}<ref name="cport-1996">Dict. Célestin Port, ''op. cit.'', édition révisée de 1996 (t. IV), p. 439-442</ref>.


{{Quartier à compléter}}
La chapelle romane a disparu<ref name="cport-1965" />.


[[Catégorie:Ancienne commune]]
C'est un centre important au {{XVIIIs}}, d'une région renommée par ses productions viticoles et de pierres dures (pierre calcaire de Champigny)<ref name="cport-1874" />{{,}}<ref>P.-A. Millet de la Turtaudière, ''Indicateur de Maine et Loire ou indication par communes de ce que chacune d'elles renferme'', t. 1, Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, p. 357</ref>{{,}}<ref>Paul Maisonneuve, ''L'Anjou, ses vignes et ses vins'', Impr. du commerce (Angers), 1925, p. 5 et 106</ref>. Antoine Cristal, vigneron emblématique du [[Saumurois]], est à l'origine du succès des vins de Champigny à partir du tout début du {{XXs}}. Le clos Cristal est légué en 1931 aux Hospices de Saumur<ref name="cport-1996" />.
 
[[File:souzay vignoble 2007a.jpg|center|thumb]]
 
== Célestin Port (1874) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Champigny dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1874<ref name="cport-1874">Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, pages 591 et 592</ref> :
 
{{citation|'''Champigny''', vill., {{cne}} de Souzay. — ''Villa''
''que dicitur Campaniacus'' 840-877 (1{{er}} Cart.
St-Serge, p. 7), 1010-1021, ({{abréviation|Ib.|ibidem, au même endroit}}, p. 11). —
''Terra sancti Albini que vocabatur Campaniacum''
''Siccum'' 1040 circa (Cartul. St-Aubin,
f. 88). — ''Campineium Siccum'' 1095 (St-Aubin,
ch. or.). — ''Campagneium Siccum'' 1231. —
''Champaigné le Sec'' 1423. — ''Champigné le''
''Sec'' 1452. — ''Champeigné'' 1489 (Ib.) et 1609-1730,
(Et-C.). — Centre important (55 feux,
219 {{abréviation|hab.|habitants}} en 1790, — 61 {{abréviation|mais.|maisons}}, 206 hab. en 1872) d’un
[[Canton de Saumur-Sud|canton]] renommé par ses productions, notamment
ses vins rouges, et ses précieuses carrières de
pierre dure, avec ancien prieuré de l’abbaye St-Aubin
d’Angers. — La villa semble avoir appartenu
primitivement à St-Serge par donation
de {{abréviation|Charles le Chauve|Charles II dit le Chauve (823-877)}}, puis cédée par les moines
à des laïcs, qui peu à peu l’avaient érigée en
bénéfice héréditaire. Elle fut rachetée par
l’évêque Hubert, en vertu d’un jugement des
assises du comte, et confirmée de nouveau aux
moines de St-Serge par le {{abréviation|roi Robert|Robert II le Pieux (972-1031)}} vers 1020.
Mais après la prise de Saumur, le comte [[Foulques Nerra|Foulque]],
agissant en maître, la donna pour fief à Gautier
Tison. Ce dernier, « homme pieux, » cédant à
de pressantes sollicitations, crut faire une restitution
en la donnant gratuitement à l’abbaye St-Aubin,
qui possédait également [[Champigné|Champigné-sur-Sarthe]],
''Campiniacus''. St-Serge, en 1075, réclama
en justice la réintégration de sa ''villa Campainiacus'',
qu’elle croyait être ce dernier domaine,
et cette confusion, qui reposait sur l’erreur d’une
lettre, fit rejeter tous ses droits par une sentence
curieuse où l’on voit dès lors intervenir la science
paléographique. — St-Aubin eut à se défendre à
20 ans de là contre d’autres prétentions élevées
par Robert, autrefois marguillier de St-Martin
de Tours. Il s’était établi dans la maison de
Champigné-le-Sec et l’abbé dut l’y laisser sa vie
durant, avec le titre de prieur, en plaçant auprès
de lui le moine Jean, son neveu (1095).
 
Le prieuré relevait du [[château de Saumur]]. —
Un enclos renfermait le logis, la grange, les
jardins, les vergers et la cour, dans laquelle
s’élevaient la chapelle dédiée à St Eutrope et une
fuie à pigeons. — C’était là tout le domaine au
XVIII{{e}} s., mais le fief, pour la plus grande partie
en vignes, comprenait les meilleurs vins rouges
de l’Anjou dans les paroisses de Souzay, Chacé
et Saint-Cyr-en-Bourg. — La seigneurie prenait le
titre de baronnie à partir du XVI{{e}} s., et donnait les
droits honorifiques et de haute justice dans la paroisse
de Souzay. — En est sieur Jacques Ferrières
1637, Joseph de Rosel 1700, marié le 23 février
à Françoise de Vantelon, César-Marie de Rosel,
mari de Marie de Sanlay, 1750. — L’église paroissiale,
desservie jusqu’au XVI{{e}} s. par le prieur,
était, comme le presbytère, dans son fief. Le curé
de Souzay, le prieur de Champigné et le seigneur
de Fourneux avaient leur pressoir commun dans
une grange de Souzay. — Prieurs : Jean des
Fougerais, 1423. — Geoffroy Hunault, 1459,
1488. — Pierre Delatouche, 1490. — Claude
Bérard, 1565, 1569. — Pierre Desportes, 1587.
— Jacques Leduc, 1651. — Louis Bignon,
1666, † le 23 novembre 1694. — Grandet, 1694.
François Pelletier, 1710, démissionnaire au
profit de Daniel Foucault, docteur en théologie,
18 novembre 1711. — Clément-Mathurin Salmon,
1721, † le 15 avril 1740, curé en même temps de
St-Barthélemy près St-Florent. — Jacq. Pelletier,
1746. — Hilaire Ratery, 1757. — Firmin
Levêque, 1773.
 
La chapelle du prieuré a été démolie en
partie. — Le chœur seul en subsiste, percé
de très-petites fenêtres romanes (XI{{e}} s.), la
corniche soutenue par des médaillons à tètes
grotesques. — La nef a été creusée en cave. La
porte pourtant reste conservée comme entrée du
jardin, avec son cintre roman orné de fines moulures
et de feuillage, mais d’aspect pourtant plus
moderne que le chœur. — Le propriétaire possède
la statue en bois peint (0<sup>m</sup>,80 de hauteur)
d’un évêque mîtré, mais presque nu et paraissant
lié à un poteau, peut être St Eutrope, patron
de la chapelle. — Une Assemblée s’y
tient le dimanche qui suit sa fête (30 avril). —
A environ 2 ou 300 mèt. au S.-E. deux fours à
chaux emploient la pierre du pays.
 
<small>Arch. de M.-et-L. St-Aubin et St-Serge — Arch. de Sousay. — Hiret, p. 167. — Note Mss. de M. Raimbault.</small> }}
 
== Notes ==
{{Références}}
 
 
[[Catégorie:Quartier]]
[[Catégorie:Souzay-Champigny]]