87 314
modifications
mAucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{année20e|texte= | {{année20e|texte= | ||
'''Communes''' : La commune de [[Macaire (en Mauges)|Saint-Macaire]] change de nom en Saint-Macaire-en-Mauges par décret du {{date|29 avril 1939}}<ref>Décret du 29 avril 1939 portant changement de nom de la commune de Saint-Macaire, ''Journal officiel de la République française'', 71{{e}} année, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), n° 111 du 10 mai 1939, p. 5918 ([[Macaire (en Mauges)|lire]])</ref> et celle de [[Rablay]] en Rablay-sur-Layon par décret du {{date|28 août 1939}}<ref>Décret du 28 août 1939 portant changement de nom de la commune de Rablay, ''Journal officiel de la République française'', 71{{e}} année, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), n° 275 du 9 novembre 1939, p. 12982 ([[Rablay|lire]])</ref>. | |||
'''Culture''' : Installée à la limite d'Angers et d'Avrillé, aux abords de l'[[Avrillé - Aérodrome|aérodrome]], une œuvre dédiée à l'aviation angevine, réalisée par le sculpteur angevin René Guilleux, est inaugurée le {{date|29 janvier 1939}}<ref>Le Courrier de l'Ouest (S.B.), ''Entre Angers et Avrillé, ce monument oublié'', 17 décembre 2023</ref>. | '''Culture''' : Installée à la limite d'Angers et d'Avrillé, aux abords de l'[[Avrillé - Aérodrome|aérodrome]], une œuvre dédiée à l'aviation angevine, réalisée par le sculpteur angevin René Guilleux, est inaugurée le {{date|29 janvier 1939}}<ref>Le Courrier de l'Ouest (S.B.), ''Entre Angers et Avrillé, ce monument oublié'', 17 décembre 2023</ref>. | ||
'''Entrée en guerre de la France''' : Après une mobilisation partielle décidée en août 1939, la mobilisation générale est décrétée début septembre en raison de l'invasion de la Pologne par l'Allemagne. De [[Mémoire de guerre|nombreux angevins]] sont appelés sous les drapeaux. | '''Entrée en guerre de la France''' : Après une mobilisation partielle décidée en août 1939, la mobilisation générale est décrétée début septembre en raison de l'invasion de la Pologne par l'Allemagne. De [[Mémoire de guerre|nombreux angevins]] sont appelés sous les drapeaux. | ||
[[File:WWII-1939-mobilisation 2 septembre.jpg|center|thumb | [[File:WWII-1939-mobilisation 2 septembre.jpg|center|thumb|alt=Ordre de mobilisation.]] | ||
'''Gouvernement polonais à Angers''' (novembre 1939-juin 1940) : Après l'effondrement de la Pologne en septembre 1939, le gouvernement polonais en exil s'installe en France. Quelques semaines plus tard, la France lui propose de quitter Paris pour des raisons de sécurité et de s'installer à [[Angers]] où il arrive en novembre. Le mois suivant, le président de la République polonaise en exil est accueilli à [[Saint-Barthélemy-d'Anjou]]. Le président Raczkiewicz est donc logé dans le château de Pignerolles, le général Sikorski à [[Pellouailles-les-Vignes|Pellouailles]] et les principales administrations polonaises à Angers. Les Polonais quitteront la France l'année suivante pour gagner la Grande-Bretagne<ref>Ouest-France, ''Il y a 70 ans, la Pologne résistait depuis Angers'', 23 novembre 2009</ref>{{,}}<ref>Fondation de la Résistance (Département AERI), ''Musée de la Résistance en ligne : Plaque commémorative du passage du gouvernement polonais au château de Pignerolles, Saint-Barthélémy d'Anjou'', 2013-2023 (Jean Medrala, "Le Gouvernement polonais à Angers", dans DVD-ROM ''La Résistance polonaise en France'', AERI, 2013)</ref>{{,}}<ref>Yves Beauvois, ''Chapitre VII. La drôle de guerre de | '''Gouvernement polonais à Angers''' (novembre 1939-juin 1940) : Après l'effondrement de la Pologne en septembre 1939, le gouvernement polonais en exil s'installe en France. Quelques semaines plus tard, la France lui propose de quitter Paris pour des raisons de sécurité et de s'installer à [[Angers]] où il arrive en novembre. Le mois suivant, le président de la République polonaise en exil est accueilli à [[Saint-Barthélemy-d'Anjou]]. Le président Raczkiewicz est donc logé dans le château de Pignerolles, le général Sikorski à [[Pellouailles-les-Vignes|Pellouailles]] et les principales administrations polonaises à Angers. Les Polonais quitteront la France l'année suivante pour gagner la Grande-Bretagne<ref>Ouest-France, ''Il y a 70 ans, la Pologne résistait depuis Angers'', 23 novembre 2009</ref>{{,}}<ref>Fondation de la Résistance (Département AERI), ''Musée de la Résistance en ligne : Plaque commémorative du passage du gouvernement polonais au château de Pignerolles, Saint-Barthélémy d'Anjou'', 2013-2023 (Jean Medrala, "Le Gouvernement polonais à Angers", dans DVD-ROM ''La Résistance polonaise en France'', AERI, 2013)</ref>{{,}}<ref>Yves Beauvois, ''Chapitre VII. La drôle de guerre de l'ambassadeur (1939-1940)'', dans ''Léon Noël : De Laval à de Gaulle via Pétain (1888-1987)'', Presses universitaires du Septentrion (Villeneuve d'Ascq), 2001, p. 163-181</ref>. | ||
== 1939 en France et en Europe == | == 1939 en France et en Europe == | ||
Alors qu'Hitler planifie son invasion de l'Europe de l'Est, l'Allemagne signe le {{date|23 août 1939}} un traité de non-agression avec l'URSS pour se protéger (pacte Molotov-Ribbentrop), se garantissant ainsi que l'Union soviétique ne réagirait pas à l'invasion de la Pologne<ref>Matt Fitzpatrick, ''L'Ukraine pas conviée aux négociations sur son avenir : des précédents existent, et ils ne sont pas encourageants'', dans ''The Conversation'' (fr), The Conversation France (Paris), 19 février 2025</ref>. | |||
Débute ensuite le second conflit mondial, qui se déroulera du {{date|1{{er}} septembre 1939}} au {{date|2 septembre 1945}}. | |||
En Europe, l'Allemagne envahie la Pologne le {{date|3 septembre | En Europe, l'Allemagne envahie la Pologne le {{date|3 septembre}}. En retour, le Royaume-Uni et la France lui déclare la guerre en vertu d'un traité les liant à la Pologne. L'armée française se positionne alors sur la ligne Maginot, optant pour une stratégie défensive. Les troupes franco-britanniques se retranchent sur cette ligne de fortifications édifiée notamment le long de la frontière allemande. Débute alors la période dite de la « drôle de guerre », qui s'étend de septembre 1939 à mai 1940, où la Belgique et des Pays-Bas sont envahis par les troupes allemandes<ref>Guy Rossi-Landi, ''Drôle de guerre'', dans ''Encyclopædia Universalis'', éd. Encyclopædia Universalis France, 2010-2022</ref>{{,}}<ref>Henri Michel, ''Guerre mondiale (Seconde)'', dans ''Encyclopædia Universalis'', éd. Encyclopædia Universalis France, 2010-2022</ref>. | ||
== Notes == | == Notes == | ||
{{Références}} | {{Références}} | ||
}} | }} |