« Angers - Belle Beille » : différence entre les versions

  | carte = [[File:Carte situation commune angers.png|300px|center|link=Angers|Situation dans le département]]

On y trouve le campus universitaire de Belle-Beille, comprenant par exemple la [[Université d'Angers - Faculté des sciences|Faculté des sciences]] de l'[[université d'Angers]] et la [[Bibliothèque universitaire d'Angers|bibliothèque universitaire Belle-Beille]], ainsi que l'une des [[Bibliothèque municipale d'Angers|bibliothèques municipales]] de la ville. L'[[étang Saint-Nicolas]], espace boisé semi-naturel, se trouve aux abords du quartier.

Les habitations et commerces s'y développent au {{XIXs}}. Au début du siècle suivant, le tramway est amené jusqu'au bas de la route de Nantes. Dans les {{nobr|années 1950}}, c'est la crise du logement. Le mouvement des squatters angevins, lancé par [[Christine Brisset]], attire l'attention du ministre de la Reconstruction, l'angevin Eugène Claudius-Petit, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme de 1948 à 1953<ref name="mairie-quartier">Mairie d'Angers, ''Belle-Beille : Histoire du quartier'', 2017-2021</ref>{{,}}<ref name="va-346">Archives de la ville d'Angers (Sylvain Bertoldi), ''Le premier "gratte-ciel" d'Angers'', dans ''Vivre à Angers'' n° 346, octobre 2010</ref>{{,}}<ref name="co-16fevr2020">Le Courrier de l'Ouest (Sylvain Bertoldi), ''Angers. Le premier gratte-ciel de la ville en 1955 à Belle-Beille'', 16 février 2020</ref>.  

{{Citation bloc |La situation des logements à Angers est particulièrement effroyable, intolérable, parce qu'il y a des milliers d'enfants qui vivent dans des conditions absolument inhumaines et qui se marquent pour la vie à n'avoir que la rue à eux. |Christine Brisset, 28 août 1951<ref name="co-16fevr2020" />}}

Des travaux sont lancés à Belle-Beille pour construire de nouveaux bâtiments. Une nouvelle cité voit le jour en 1953 sur le plateau schisteux du quartier. L'année suivante, une première tour est édifiée, rue Louis-Boisramé. On construit quelque {{unité|1300|logements}}, première zone à urbaniser en priorité (ZUP) de France d'après-guerre<ref name="va-346" />{{,}}<ref name="co-16fevr2020" />.

Au milieu des années 1960, l'arrivée du géant de l'informatique [[Bull Angers|Bull]] affirme la vocation économique du quartier<ref name="mairie-quartier" />. Une Faculté des sciences et des Facultés de droit et de lettres y sont également implantées en 1971 sur le campus de Belle-Beille<ref>Jean-François Condetten ''Histoire de l'Université d'Angers du Moyen Âge à nos jours'', dans ''Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest'', 119-4, 2012, p. 145-146</ref>.

<br>Les autres quartiers de la ville d'Angers : [[Angers - Centre ville|centre-ville]], [[Angers - Deux Croix Banchais|Deux Croix Blanchais]], [[Angers - Les Hauts de Saint Aubin|les Hauts de Saint-Aubin]] (dont [[Angers - Les Capucins|les Capucins]] et [[Angers - Verneau|Verneau]]), [[Angers - Justices Madeleine|Justices Madeleine]], [[Angers - Lac de Maine|Lac de Maine]], [[Angers - La Fayette Eblé|La Fayette Eblé]], [[Angers - Monplaisir|Monplaisir]], [[Angers - La Roseraie|La Roseraie]], [[Angers - Saint Jacques Nazareth|St Jacques - Nazareth]] et [[Angers - Saint Serge Ney Chalouère|St Serge - Ney - Chalouère]].

== Notes ==