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Érigné est érigée en municipalité à la Révolution, puis est absorbée en [[1793]] par [[Mûrs]]<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', 1{{re}} édition en 1876, t. 2, p. 116, et édition révisée de 1978, t. II, p. 113 ({{citation|La commune établie en 1790 (…) fut supprimée dès 1793 au bénéfice des Ponts-de-Cé, de Juigné et surtout Mûrs}}).</ref>{{,}}<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Erigné'', 2007</ref>. La nouvelle commune constituée sous le nom de ''Mûrs'' changera de nom en [[1953]] pour devenir ''[[Mûrs-Erigné]]''<ref>Décret du 3 août 1953, ''Journal officiel de la République française'', 88{{e}} année, n° 189, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), du 12 août 1953, p. 7157 ({{citation|la commune de Mûrs portera désormais le nom de Mûrs-Erigné}}).</ref>. | |||
Jusqu'alors la commune fait partie du district d'Angers et du canton de Saint-Aubin des Ponts-de-Cé<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|111-113}}</ref>. | Jusqu'alors la commune fait partie du district d'Angers et du canton de Saint-Aubin des Ponts-de-Cé<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|111-113}}</ref>. | ||
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La Roche d'Érigné, qui barrait la route après le Louet, est percée au {{XVIs}} pour permettre l'établissement d'un chemin vers Brissac<ref name="cport-1978" />. | La Roche d'Érigné, qui barrait la route après le Louet, est percée au {{XVIs}} pour permettre l'établissement d'un chemin vers Brissac<ref name="cport-1978" />. | ||
La ligne de tram, qui relie initialement le Ralliement aux Ponts-de-Cé, est prolongée à la fin du {{XIXs}} jusqu'au pied de la Roche d'Érigné. Le hameau se transforme ensuite en lieu de villégiature prisé par la bourgeoisie angevine<ref>Ouest-France, ''Comment au siècle dernier le tram a permis le développement de cette commune de Maine-et-Loire'', 19 août 2025</ref>. | |||
Patrimoine : église Saint-Pierre des {{XVIe}}, {{XVIIIe}}, {{XIXe}} et {{XX{{s}}s, avec plan en croix latine<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Mûrs-Erigné)'', juin 2012</ref>. | |||
À voir : La Butte d'Érigné, panorama sur le Louet<ref>Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, ''Indicateur de Maine et Loire'', Tome premier, Librairie de Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, p. 472-475</ref>. | À voir : La Butte d'Érigné, panorama sur le Louet<ref>Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, ''Indicateur de Maine et Loire'', Tome premier, Librairie de Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, p. 472-475</ref>. |