« Saint-Just-de-Verché » : différence entre les versions

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'''Saint-Just-de-Verché''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) située au sud de Doué-la-Fontaine, intégrée en 1818 aux [[Les Verchers-sur-Layon|Verchers-sur-Layon]].
'''Saint-Just-de-Verché''' (Saint-Just-des-Verchers) est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) située au sud de Doué-la-Fontaine, intégrée en 1818 aux [[Les Verchers-sur-Layon|Verchers-sur-Layon]].




La paroisse de Saint-Just est mentionnée au {{XIs}}. Elle est érigée en commune en [[1790]], puis fusionne par ordonnance du {{date|4 novembre [[1818]]}} avec [[Saint-Pierre-de-Verché]] et [[La Lande-de-Verché]] pour former la nouvelle commune de [[Les Verchers-sur-Layon|Les Verchers]]<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), {{p.|698-702}} (Verchers-sur-Layon, Les)</ref>{{,}}<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|98-99}} (Echuilly)</ref>{{,}}<ref>''Organisation du territoire'', Archives départementales de Maine-et-Loire (dir. Pascalea Verdier), 2022</ref>.
== Généralités ==
La paroisse de Saint-Just est mentionnée au {{XIs}}. Elle est érigée en municipalité en [[1790]], puis fusionne par ordonnance du {{date|4 novembre [[1818]]}} avec [[Saint-Pierre-de-Verché]] et [[La Lande-de-Verché]] pour former la nouvelle commune de [[Les Verchers-sur-Layon|Les Verchers]]<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), {{p.|698-702}} (Verchers-sur-Layon, Les)</ref>{{,}}<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|98-99}} (Echuilly)</ref>{{,}}<ref>''Organisation du territoire'', Archives départementales de Maine-et-Loire (dir. Pascalea Verdier), 2022</ref>.


Patrimoine : L'église Saint-Just, des {{XIIe}}, {{XVIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s, avec chœur roman du {{XIIe}}, le [[château d'Échuilly]] du {{XVIIIe}}<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Les Verchers-sur-Layon)'', juin 2012</ref>.
Patrimoine : L'église Saint-Just, des {{XIIe}}, {{XVIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s, avec chœur roman du {{XIIe}}, le [[château d'Échuilly]] du {{XVIIIe}}<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Les Verchers-sur-Layon)'', juin 2012</ref>.
Une autre commune du département comporte le nom {{citation|Saint-Just}}, [[Saint-Just-sur-Dive]].
[[File:vercherssurLayon eglise saint-just 2024a.jpg|center|thumb|alt=Photographie de l'église Saint-Just.]]
== Célestin Port (1878) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Saint-Just-de-Verché dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3{{e}} (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, p. 400</ref> :
{{citation|'''Saint-Just-des-Verchers'''. – V. Verchers.}}
Les Verchers dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3{{e}} (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, p. 680-682</ref> :
{{citation|'''Verchers''' (les), canton de Doué (23 kil.), arr.
de Saumnr (24 kil.) ; — à 43 kil. d’Angers. —
''Vicus cui vulgo Verciacense nomen est'', VI{{e}} s.
(''Vit Magnobod.'', ap. Boll., t. VII, d’octobre).
— ''Ecclesia in honore Sancti Justi in episcopatu''
''Pictavensi juxta villam Vircheiacum''
1090 circa (Cartul. St-Maur, ch. 40). — ''Ecclesia''
''de Verchiaco'' 1097 n. s. (Epît. St-Nic,
p. 26), 1180 (Ibid., p. 76). — ''Ad Vircheiacum''
''ecclesia Sancti Justi'' 1105 (Cartul. St-Maur,
ch. 25). — ''Sanctus Justus de Verche'' 1300
circa (Gr. Gaultier). — ''Villagium, parrochia''
''Sancti Justi de Vercheio'' 1451 (G Gures). —
''Ecclesia parochialis et curata Sancti Pétri''
''de Vercheyo alias de Verche'' 1574 (H St-Nic.,
Pr. de St-Pierre des V.). — ''Les Verchés'' (Gass).
— ''St-Just, St-Pierre de Verché'' 1782 (Pouillé),
1802 (Annuaire). — ''St-Just, St-Pierre de''
''Vercher'' 1808 (Annuaire). — ''Les Verchers''
1818-1877 (Ibid., Poste, Rec<sup>t</sup>), forme consacrée
par ordonnance officielle de 1818 ; mais tous les
documents antérieurs, même les minutes des
arrêtés et l’enquête portent la forme antique et
rationnelle : les Verchés. — Dans une plaine
accidentée vers N. par les coteaux de la rive
droite du Layon, — entre Doué au N., Douces
(5 kil.) an N.-E., Concourson (4 kil.) à l’O. et
au N.-O., le Vaudelenay (8 kil. 1/2) à l’E., le
Puy-Notre-Dame (6 kil. 700) au S.-E., Saint-Macaire-du-Bois
(4 kil.) au S., Nueil (9 kil.) au
S.-O.
Le chemin de grande communication de Gennes
à Argenton descend du N., en contournant le
coteau, traverse le bourg et à 500 mèt. s’incline
vers S.-O., au point où s’y embranche le chemin
d’intérêt commun d’Argenton à Doué. Du N.-O.
au S.-E. l’entrecroise, en l’empruntant dans la
traversée du bourg, le chemin d’intérêt commun
de Linières à Antoigné, qui un kil. avant sa
sortie du territoire est coupé dans l’angle S.-E.
par le chemin d’intérêt commun de Doué à Saint-Macaire.
— Une station du chemin de fer départemental
de Montreuil-Bellay à Angers est
installée sur l’extrême limite N.-E. de la commune,
à 3 kil. du bourg, et prend le nom de
Baugé-les-Verchers.
Le Layon descend en courbes indécises du S.-O.
au N.-E., à travers une vallée aplanie, jusqu’aux
approches du bourg vers l’E., où il se détourne
brusquement vers N.-O. le long de hauts coteaux,
chargés de vignes blanches. — Y afflue à droite
le ruiss. de la Saugourde.
En dépendent les vill. et hameaux d’Argentay
(61 mais., 175 hab.), des Fontaines (45 mais.,
137 hab.), de la Lande (60 mais., 187 hab.), du
Reauvais (29 mais., 78 hab.), de Ligné (39 m.,
128 hab.), de Lavau (29 mais., 78 hab.), des
Mousseaux (17 mais., 42 hab.), de la Pacaudière
(13 mais., 42 hab.), de Baugé, pour partie
(12 mais., 38 hab.), d’Artenay (11 mais., 35 h.),
de Savonnières (21 mais., 61 hab.), de Picantin
(4 mais., 16 hab.), d’Echeuilly, avec château
(3 mais., 27 hab.), de la Plaine (3 mais., 9 hab.)
et 8 ou 6 écarts.
Superficie : 3,448 hect., dont 100 hect. en
bois, 500 hect. en vignes, 550 hect. en prairies
artificielles, 263 hect. en prés naturels. 1,510 h.
en labours et cultures diverses dont 1,320 de
froment, 10 de seigle, 100 d’avoine, 50 de pommes
de terre. — Le territoire s’est définitivement constitué
en vertu de l’ordonnance du 4 novembre 1818,
par la réunion des communes de la Lande de
Verché, de St-Just de Verché, et de St-Pierre de
Verché sous le nom commun de : Les Verchers.
Population : 1,597 hab. en 1831. — 1,503 h.
en 1841. — 1,484 hab. en 1851. — 1,401 hab. en
1861. — 1,387 hab. en 1866. — 1,198 hab. en
1872. — 1,170 hab. en 1876, — en décadence
précipitée depuis 25 ans. — 191 hab. (58 mais.,
58 mén., 191 hab.) résident au bourg, petit groupe
sans vie ni commerce.
Assemblée le 24 juin, qui se tenait autrefois
à la Lande, dans la cour de la Commanderie, —
transférée vers 1830 au carrefour des Marchais,
entre la Lande et le bourg, et depuis 1850 an
bourg même.
Perception et Bureau de poste de Doué.
Mairie avec Ecole laïque de garçons dans
l’ancienne cure de St-Pierre, logis du commencement
du XVIII{{e}} s., où se lit sur la porte : ''Una''
''fores aperit nostris, sin altéra claudit''. —
Ecole de filles (Sœurs de St-Martin) dans une
maison à loyer.
L’Eglise (succursale, 26 décembre 1804) a
pour vocable antique et autorisé St Just ; mais elle
elle admet, par tolérance, comme patrons secondaires
St Pierre et St Jean-Baptiste, en souvenir
des deux paroisses supprimées. La nef
unique a été reconstruite et augmentée de deux
nefs latérales par emprunt de terrain sur le
jardin et la maison même du presbytère. L’adjudication
des travaux date du 15 mars 1823.
Une adjudication nouvelle du 18 avril 1870 a
pourvu à des restaurations nécessaires. A l’aile
Sud du transept subsiste encore une fenêtre à
meneaux du XVI{{e}} s. — Le chœur, à pans coupés,
dont la voûte est soutenue d’un entrecroisement
de nervures cylindriques, est tout ce qui reste de
l’édifice primitif du XII{{e}}.
Le presbytère a été donné par l’ancien curé
Chamars à la fabrique, autorisée d’une ordonnance
du 30 juillet 1828. — Tout à l’entrée du
bourg vers N., se présente le cimetière, vaste et
bel enclos, planté d’arbres verts, entouré de
hauts murs.
Le territoire a dû être sillonné par un réseau
de voies rayonnant de Montreuil-Bellay, du Puy,
d’Argenton, de Doué et longeant dans leur double
direction les deux rives du Layon. A l’un des
carrefours dès le VI{{e}} siècle, comme aujourd’hui,
l’existence est constatée du bourg, ''vicus'', sous
son nom vulgaire, ''cui vulgo Verciacense nomen''
''est''. Il s’était dédoublé avant le XI{{e}} s. en
deux groupes, séparés seulement par le chemin,
l’un et l’autre assez importants pour devenir et
rester chacun pendant huit siècles le centre d’une
paroisse, constituée et maintenue par des intérêts
distincts de féodalité.
L’église de St-Pierre appartenait à Urson, de
Montreuil-Bellay, fils de Foulques Adolbat. qui
en gratifia vers 1080-1096 Noël, abbé de Saint-Nicolas
d’Angers, avec tous les droits de cure et
de paroisse, ''fevum preshiterale et presbiterium''.
Les bulles des papes confirmèrent dès
1097 cette donation à l’abbaye, qui y constitua
près la cure un prieuré, mais ce bénéfice parait
de très-bonne heure avoir été annexé à la mense
abbatiale, sans autre titulaire que l’abbé. —
Le fief prenait titre de châtellenie et l’habitation
seigneuriale formait l’angle vers S. et vers
l’O. du chemin de St-Just aux Mousseaux, attenant
d’autre part aux cimetières et aux jardins
des cures, dans un enclos encore flanqué de petites
tourelles. Il a été acquis {{natt}} le 7 février 1791 par
Jean-Joseph de la Selle d’Echeuilly. La cure
était à la présentation de l’abbé de St-Nicolas, à
la collation de l’évêque de Poitiers. Les registres
en remontent à 1600.
Curés : Guill. Lepeston, 1445. — Symphorien
Gogué, qui résigne en 1574. — Jean Hamelin,
nommé le 20 décembre 1574. — Jean Rahard,
1610, qui passe à la cure de la Chapelle-sous-Doué
en 1614. — Pierre Blactot, 1614, 1628. —
Et. Lavollé, qui est inhumé le 7 janvier 1635.
— Franç. Bigot, 1638, 1640. — René Bigot,
1642, 1653. — Et. Chailland, 1662, † le 12 juillet
1686. « En l’année 1682, — est-il dit, — le clocher
a été rapporté aux fonts après estre tombé
de dessus le chœur et n’est basti qu’avec de la
terre. » — Jean Duchastel, janvier 1687,
† le 13 mars 1703 à Poitiers et inhumé le même
jour dans l’église St-Michel. — Denis Mauxion,
avril 1703, qui résigne en avril 1745. — Sous son
règne, avait été consacré le 21 décembre 1710
par le curé de St-Aubin des Ponts-de-Cé le grand
autel de l’église, construit par Lagrange, sculpté
par Cotelle et dont on remplaça en juillet 1723
les deux statues principales de St-Pierre et de
St-Paul. — Le 12 mai 1728 fut bénite la croix
commune des deux cimetières, élevée aux frais du
curé. — L. Sailland, avril 1745, décembre 1761.
— Denis-Jacq. Joubert, février 1762, inhumé
le 30 septembre 1786, âgé de 63 ans. — Jean
Poupard, octobre 1786, qui signe officier public
ou curé jusqu’en 1793.
La paroisse fut supprimée et réunie à St-Just
par ordonnance épiscopale du 20 février 1809.
— L’église comprenait une seule nef (42 pieds
sur 27), plus le sanctuaire (18 pieds sur 12) et un
chœur d’égale dimension. La travée antérieure,
qui portait le clocher, montre encore la naissance
de la coupole disparue et la retombée des nervures
sur les modillons des angles, XII{{e}} s. ; au
mur S.-O. de la nef apparaît une fenêtre du
XV{{e}} s. ; toutes les autres baies sont en plein cintre
roman. L’édifice restait délaissé depuis longtemps
et en ruines, la voûte écroulée, la charpente
effondrée, les vitraux brisés, les autels
détruits, quand il a été aliéné par la commune,
autorisée d’une ordonnance du 5 juin 1823, par
adjudication du 5 mars 1824. Le chœur sert
actuellement de cellier ; le reste de l’œuvre est
divisé en pressoir, en étable à bœufs, en grenier
à farine, en atelier de tonnelier.
La commune, constituée en 1790 et qui se
maintint jusques en novembre 1818, avait eu pour
maires : Gautier, 1{{er}} fructidor an VIII. — René
de la Selle, 2 janvier 1808. — Merceron, avril
1815. — René de la Selle, 12 juillet 1815. —
J.-Fr. Caffin, 23 janvier 1816.
L’église de St-Just se trouvait au XI{{e}} s. un peu
en dehors du bourg, ''juxta villam''. Elle était
aux mains du seigneur de Vihiers, Bouchard le
Velu, ''cognomine Pilosus'', qui en fit don vers
1090 à l’abbaye de St-Maur-sur-Loire, avec tous
les droits de cure, ''cum feodo sacerdotali'', que
tenait de lui le prêtre Mainfroy. L’évêque de
Poitiers confirma en 1105 cet acte de libéralité
pieuse et l’abbé se contenta d’y instituer un curé,
dont il conserva la présentation jusqu’en 1789. —
Les registres datent de 1600.
Curés : Maurice Pasquier, qui résigne en
1447. — Jean Odéart, 1450. — Jean Lepainturier, 1540.
— Nic. Huhault, 1567, 1575. —
Jean Rohard, 1597. — Balthazar Bureau, 1602,
qui résigne en 1647 et meurt le 15 mars 1648. Il
avait bénit le 19 décembre 1604 la grosse cloche
de son église ; n. h. Claude de Bussy, sieur de la
Maison-Neuve, et Phil. Réorteau en furent les
parrains, et dame Olympe Marin, veuve de Séb.
Réorteau, dame des Douves, la marraine. —
René Pineau, janvier 1648, décembre 1656. —
Louis Durocher, 1657, 1686. — Jean Durocher,
1687, † le 12 avril 1697. — René-Jacques
Peschin, août 1697, † le 10 juillet 1710. Il avait
bénit de nouveau le 5 octobre 1698 et fait enclore
à ses frais le petit cimetière, situé devant la
porte principale de l’église et qui était depuis
plusieurs années profané. — Jacques Moreau,
septembre 1710, † le 17 décembre 1732, âgé de
67 ans. Il constate sur ses registres le 6 octobre
1711 un tremblement de terre qui se produisit en
deux secousses violentes à 8 heures du soir et
dont pendant toute la nuit le retentissement souterrain
se prolongea. — Franç. Bizard, avril
1733, qui bénit le 22 avril 1770 la croix stationale
du cimetière et résigne en juillet 1785. Il est
inhumé le 13 janvier 1789, âgé de 82 ans. —
Pierre Chamars, précédemment vicaire, août
1785, qui signe officier public en décembre 1792.
Les honneurs et droits seigneuriaux de la
paroisse St-Pierre appartenaient pour partie aux
seigneuries de la Grange et des Hérons ; — ceux
de la paroisse de St-Just à la terre de la Varenne,
V. ''ce mot'', acquise en 1636 parle seigneur
d’Echeuilly. — Le pays était chargé de pauvres
mais presque sans mendiants. Il dépendait de
St-Pierre un commun de 17 arpents, où moyennant
une redevance légère au profit du comte de
Passavant, les habitants du village d’Argentay
avaient le droit d’usage exclusif pour leur bétail.
A l’extrémité vers S. du territoire, une troisième
paroisse s’était constituée dès le XI{{e}} s. sous
le vocable de St-Jean, dont l’église fut donnée en
même temps que St-Pierre à l’abbaye St-Nicolas
d’Angers. C’est l’église de la Lande-de-Verché,
V. ''ce nom'', devenue plus tard par suite d’une
transaction inconnue le domaine d’une Commanderie
— et vendue, comme Saint-Pierre, le
1{{er}} mars 18S4.
Tout le territoire de la commune actuelle,
comprenant les trois paroisses, dépendait de
l’Evêché de Poitiers, de l’Archiprêtré de Tbouars,
de la Sénéchaussée et du Grenier à sel de Saumur,
de l’Election de Montrenil-Bellay, du
District de Montreuil-Bellay en 1788, de Saumur
en 1790, — sauf la Lande qui en 1790 fut attaché
à Vihiers.
Maires : Lonis-Claude-Rosalie de Cuissard,
juin 1791. — René Dubois, 16 floréal an X. —
Louis de la Selle, 2 janvier 1808. — René
Robert, juin 1815. — L. de la Selle, 12 juillet
1815. — R. Dubois, 23 janvier 1816. — Alex.
de Cuissard, 4 février 1826, installé le 30 mai,
démissionnaire en septembre 1830. — René-Etienne
Robert, 15 septembre 1830. — Jean
Sorin, 26 octobre 1840, installé le 8 novembre.
— Al. de Cuissard, 2 octobre 1843, installé
le 15. — Jean Sorin, 20 août 1848. — Mazé,
1865. — Cesbron, 1870, en fonctions, 1878.
<small>Arch.de M.et-L. G 193 ; G Cures ; H St-Nicolas. Le fond du prieuré comprend cinq liasses et trente-deux volumes. — Cartul. de St-Nicolas, p. 79. — Arch. comm. Et.-C. — Pour les localités, voir, a leur article, Baugé-Menuau, la Varenne, la Lande-de-Verché, Arçentay, Artenay, Echeuilly, la Pacaudière, Lavau, la Grange, etc.</small> }}


== Notes ==
== Notes ==
Article connexe
Article connexe
:[[Doué-en-Anjou]]
:* [[Doué-en-Anjou]]


Sources et annotations
Sources et annotations
{{Références}}
{{Références}}
: Les [[Les Verchers|formes anciennes]] du nom.
: Les [[Just-de-Verché|formes anciennes]] du nom.




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[[Catégorie:Ancienne commune|Saint-Just-de-Verche]]
[[Catégorie:Ancienne commune|Saint-Just-de-Verche]]
[[Catégorie:Commune disparue au XIXe]]
[[Catégorie:Les Verchers-sur-Layon]]
[[Catégorie:Les Verchers-sur-Layon]]

Dernière version du 29 août 2025 à 16:00

Saint-Just-de-Verché
(ancienne commune)
Département Maine-et-Loire
Territoire Saumurois
Commune Les Verchers-sur-Layon
Note(s) Fusion de 1818
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Aide à la rédaction.
Anciennes communes

Saint-Just-de-Verché (Saint-Just-des-Verchers) est une ancienne commune de Maine-et-Loire (49) située au sud de Doué-la-Fontaine, intégrée en 1818 aux Verchers-sur-Layon.


Généralités

La paroisse de Saint-Just est mentionnée au XIe siècle. Elle est érigée en municipalité en 1790, puis fusionne par ordonnance du 4 novembre 1818 avec Saint-Pierre-de-Verché et La Lande-de-Verché pour former la nouvelle commune de Les Verchers[1],[2],[3].

Patrimoine : L'église Saint-Just, des XIIe, XVIe, XVIIIe et XIXe siècles, avec chœur roman du XIIe, le château d'Échuilly du XVIIIe[1],[4].

Une autre commune du département comporte le nom « Saint-Just », Saint-Just-sur-Dive.

Photographie de l'église Saint-Just.

Célestin Port (1878)

Saint-Just-de-Verché dans le dictionnaire Célestin Port de 1878[5] :

« Saint-Just-des-Verchers. – V. Verchers. »

Les Verchers dans le dictionnaire Célestin Port de 1878[6] :

« Verchers (les), canton de Doué (23 kil.), arr. de Saumnr (24 kil.) ; — à 43 kil. d’Angers. — Vicus cui vulgo Verciacense nomen est, VIe s. (Vit Magnobod., ap. Boll., t. VII, d’octobre). — Ecclesia in honore Sancti Justi in episcopatu Pictavensi juxta villam Vircheiacum 1090 circa (Cartul. St-Maur, ch. 40). — Ecclesia de Verchiaco 1097 n. s. (Epît. St-Nic, p. 26), 1180 (Ibid., p. 76). — Ad Vircheiacum ecclesia Sancti Justi 1105 (Cartul. St-Maur, ch. 25). — Sanctus Justus de Verche 1300 circa (Gr. Gaultier). — Villagium, parrochia Sancti Justi de Vercheio 1451 (G Gures). — Ecclesia parochialis et curata Sancti Pétri de Vercheyo alias de Verche 1574 (H St-Nic., Pr. de St-Pierre des V.). — Les Verchés (Gass). — St-Just, St-Pierre de Verché 1782 (Pouillé), 1802 (Annuaire). — St-Just, St-Pierre de Vercher 1808 (Annuaire). — Les Verchers 1818-1877 (Ibid., Poste, Rect), forme consacrée par ordonnance officielle de 1818 ; mais tous les documents antérieurs, même les minutes des arrêtés et l’enquête portent la forme antique et rationnelle : les Verchés. — Dans une plaine accidentée vers N. par les coteaux de la rive droite du Layon, — entre Doué au N., Douces (5 kil.) an N.-E., Concourson (4 kil.) à l’O. et au N.-O., le Vaudelenay (8 kil. 1/2) à l’E., le Puy-Notre-Dame (6 kil. 700) au S.-E., Saint-Macaire-du-Bois (4 kil.) au S., Nueil (9 kil.) au S.-O.

Le chemin de grande communication de Gennes à Argenton descend du N., en contournant le coteau, traverse le bourg et à 500 mèt. s’incline vers S.-O., au point où s’y embranche le chemin d’intérêt commun d’Argenton à Doué. Du N.-O. au S.-E. l’entrecroise, en l’empruntant dans la traversée du bourg, le chemin d’intérêt commun de Linières à Antoigné, qui un kil. avant sa sortie du territoire est coupé dans l’angle S.-E. par le chemin d’intérêt commun de Doué à Saint-Macaire. — Une station du chemin de fer départemental de Montreuil-Bellay à Angers est installée sur l’extrême limite N.-E. de la commune, à 3 kil. du bourg, et prend le nom de Baugé-les-Verchers.

Le Layon descend en courbes indécises du S.-O. au N.-E., à travers une vallée aplanie, jusqu’aux approches du bourg vers l’E., où il se détourne brusquement vers N.-O. le long de hauts coteaux, chargés de vignes blanches. — Y afflue à droite le ruiss. de la Saugourde.

En dépendent les vill. et hameaux d’Argentay (61 mais., 175 hab.), des Fontaines (45 mais., 137 hab.), de la Lande (60 mais., 187 hab.), du Reauvais (29 mais., 78 hab.), de Ligné (39 m., 128 hab.), de Lavau (29 mais., 78 hab.), des Mousseaux (17 mais., 42 hab.), de la Pacaudière (13 mais., 42 hab.), de Baugé, pour partie (12 mais., 38 hab.), d’Artenay (11 mais., 35 h.), de Savonnières (21 mais., 61 hab.), de Picantin (4 mais., 16 hab.), d’Echeuilly, avec château (3 mais., 27 hab.), de la Plaine (3 mais., 9 hab.) et 8 ou 6 écarts.

Superficie : 3,448 hect., dont 100 hect. en bois, 500 hect. en vignes, 550 hect. en prairies artificielles, 263 hect. en prés naturels. 1,510 h. en labours et cultures diverses dont 1,320 de froment, 10 de seigle, 100 d’avoine, 50 de pommes de terre. — Le territoire s’est définitivement constitué en vertu de l’ordonnance du 4 novembre 1818, par la réunion des communes de la Lande de Verché, de St-Just de Verché, et de St-Pierre de Verché sous le nom commun de : Les Verchers.

Population : 1,597 hab. en 1831. — 1,503 h. en 1841. — 1,484 hab. en 1851. — 1,401 hab. en 1861. — 1,387 hab. en 1866. — 1,198 hab. en 1872. — 1,170 hab. en 1876, — en décadence précipitée depuis 25 ans. — 191 hab. (58 mais., 58 mén., 191 hab.) résident au bourg, petit groupe sans vie ni commerce.

Assemblée le 24 juin, qui se tenait autrefois à la Lande, dans la cour de la Commanderie, — transférée vers 1830 au carrefour des Marchais, entre la Lande et le bourg, et depuis 1850 an bourg même.

Perception et Bureau de poste de Doué.

Mairie avec Ecole laïque de garçons dans l’ancienne cure de St-Pierre, logis du commencement du XVIIIe s., où se lit sur la porte : Una fores aperit nostris, sin altéra claudit. — Ecole de filles (Sœurs de St-Martin) dans une maison à loyer.

L’Eglise (succursale, 26 décembre 1804) a pour vocable antique et autorisé St Just ; mais elle elle admet, par tolérance, comme patrons secondaires St Pierre et St Jean-Baptiste, en souvenir des deux paroisses supprimées. La nef unique a été reconstruite et augmentée de deux nefs latérales par emprunt de terrain sur le jardin et la maison même du presbytère. L’adjudication des travaux date du 15 mars 1823. Une adjudication nouvelle du 18 avril 1870 a pourvu à des restaurations nécessaires. A l’aile Sud du transept subsiste encore une fenêtre à meneaux du XVIe s. — Le chœur, à pans coupés, dont la voûte est soutenue d’un entrecroisement de nervures cylindriques, est tout ce qui reste de l’édifice primitif du XIIe.

Le presbytère a été donné par l’ancien curé Chamars à la fabrique, autorisée d’une ordonnance du 30 juillet 1828. — Tout à l’entrée du bourg vers N., se présente le cimetière, vaste et bel enclos, planté d’arbres verts, entouré de hauts murs.

Le territoire a dû être sillonné par un réseau de voies rayonnant de Montreuil-Bellay, du Puy, d’Argenton, de Doué et longeant dans leur double direction les deux rives du Layon. A l’un des carrefours dès le VIe siècle, comme aujourd’hui, l’existence est constatée du bourg, vicus, sous son nom vulgaire, cui vulgo Verciacense nomen est. Il s’était dédoublé avant le XIe s. en deux groupes, séparés seulement par le chemin, l’un et l’autre assez importants pour devenir et rester chacun pendant huit siècles le centre d’une paroisse, constituée et maintenue par des intérêts distincts de féodalité.

L’église de St-Pierre appartenait à Urson, de Montreuil-Bellay, fils de Foulques Adolbat. qui en gratifia vers 1080-1096 Noël, abbé de Saint-Nicolas d’Angers, avec tous les droits de cure et de paroisse, fevum preshiterale et presbiterium. Les bulles des papes confirmèrent dès 1097 cette donation à l’abbaye, qui y constitua près la cure un prieuré, mais ce bénéfice parait de très-bonne heure avoir été annexé à la mense abbatiale, sans autre titulaire que l’abbé. — Le fief prenait titre de châtellenie et l’habitation seigneuriale formait l’angle vers S. et vers l’O. du chemin de St-Just aux Mousseaux, attenant d’autre part aux cimetières et aux jardins des cures, dans un enclos encore flanqué de petites tourelles. Il a été acquis natt le 7 février 1791 par Jean-Joseph de la Selle d’Echeuilly. La cure était à la présentation de l’abbé de St-Nicolas, à la collation de l’évêque de Poitiers. Les registres en remontent à 1600.

Curés : Guill. Lepeston, 1445. — Symphorien Gogué, qui résigne en 1574. — Jean Hamelin, nommé le 20 décembre 1574. — Jean Rahard, 1610, qui passe à la cure de la Chapelle-sous-Doué en 1614. — Pierre Blactot, 1614, 1628. — Et. Lavollé, qui est inhumé le 7 janvier 1635. — Franç. Bigot, 1638, 1640. — René Bigot, 1642, 1653. — Et. Chailland, 1662, † le 12 juillet 1686. « En l’année 1682, — est-il dit, — le clocher a été rapporté aux fonts après estre tombé de dessus le chœur et n’est basti qu’avec de la terre. » — Jean Duchastel, janvier 1687, † le 13 mars 1703 à Poitiers et inhumé le même jour dans l’église St-Michel. — Denis Mauxion, avril 1703, qui résigne en avril 1745. — Sous son règne, avait été consacré le 21 décembre 1710 par le curé de St-Aubin des Ponts-de-Cé le grand autel de l’église, construit par Lagrange, sculpté par Cotelle et dont on remplaça en juillet 1723 les deux statues principales de St-Pierre et de St-Paul. — Le 12 mai 1728 fut bénite la croix commune des deux cimetières, élevée aux frais du curé. — L. Sailland, avril 1745, décembre 1761. — Denis-Jacq. Joubert, février 1762, inhumé le 30 septembre 1786, âgé de 63 ans. — Jean Poupard, octobre 1786, qui signe officier public ou curé jusqu’en 1793.

La paroisse fut supprimée et réunie à St-Just par ordonnance épiscopale du 20 février 1809. — L’église comprenait une seule nef (42 pieds sur 27), plus le sanctuaire (18 pieds sur 12) et un chœur d’égale dimension. La travée antérieure, qui portait le clocher, montre encore la naissance de la coupole disparue et la retombée des nervures sur les modillons des angles, XIIe s. ; au mur S.-O. de la nef apparaît une fenêtre du XVe s. ; toutes les autres baies sont en plein cintre roman. L’édifice restait délaissé depuis longtemps et en ruines, la voûte écroulée, la charpente effondrée, les vitraux brisés, les autels détruits, quand il a été aliéné par la commune, autorisée d’une ordonnance du 5 juin 1823, par adjudication du 5 mars 1824. Le chœur sert actuellement de cellier ; le reste de l’œuvre est divisé en pressoir, en étable à bœufs, en grenier à farine, en atelier de tonnelier.

La commune, constituée en 1790 et qui se maintint jusques en novembre 1818, avait eu pour maires : Gautier, 1er fructidor an VIII. — René de la Selle, 2 janvier 1808. — Merceron, avril 1815. — René de la Selle, 12 juillet 1815. — J.-Fr. Caffin, 23 janvier 1816.

L’église de St-Just se trouvait au XIe s. un peu en dehors du bourg, juxta villam. Elle était aux mains du seigneur de Vihiers, Bouchard le Velu, cognomine Pilosus, qui en fit don vers 1090 à l’abbaye de St-Maur-sur-Loire, avec tous les droits de cure, cum feodo sacerdotali, que tenait de lui le prêtre Mainfroy. L’évêque de Poitiers confirma en 1105 cet acte de libéralité pieuse et l’abbé se contenta d’y instituer un curé, dont il conserva la présentation jusqu’en 1789. — Les registres datent de 1600.

Curés : Maurice Pasquier, qui résigne en 1447. — Jean Odéart, 1450. — Jean Lepainturier, 1540. — Nic. Huhault, 1567, 1575. — Jean Rohard, 1597. — Balthazar Bureau, 1602, qui résigne en 1647 et meurt le 15 mars 1648. Il avait bénit le 19 décembre 1604 la grosse cloche de son église ; n. h. Claude de Bussy, sieur de la Maison-Neuve, et Phil. Réorteau en furent les parrains, et dame Olympe Marin, veuve de Séb. Réorteau, dame des Douves, la marraine. — René Pineau, janvier 1648, décembre 1656. — Louis Durocher, 1657, 1686. — Jean Durocher, 1687, † le 12 avril 1697. — René-Jacques Peschin, août 1697, † le 10 juillet 1710. Il avait bénit de nouveau le 5 octobre 1698 et fait enclore à ses frais le petit cimetière, situé devant la porte principale de l’église et qui était depuis plusieurs années profané. — Jacques Moreau, septembre 1710, † le 17 décembre 1732, âgé de 67 ans. Il constate sur ses registres le 6 octobre 1711 un tremblement de terre qui se produisit en deux secousses violentes à 8 heures du soir et dont pendant toute la nuit le retentissement souterrain se prolongea. — Franç. Bizard, avril 1733, qui bénit le 22 avril 1770 la croix stationale du cimetière et résigne en juillet 1785. Il est inhumé le 13 janvier 1789, âgé de 82 ans. — Pierre Chamars, précédemment vicaire, août 1785, qui signe officier public en décembre 1792.

Les honneurs et droits seigneuriaux de la paroisse St-Pierre appartenaient pour partie aux seigneuries de la Grange et des Hérons ; — ceux de la paroisse de St-Just à la terre de la Varenne, V. ce mot, acquise en 1636 parle seigneur d’Echeuilly. — Le pays était chargé de pauvres mais presque sans mendiants. Il dépendait de St-Pierre un commun de 17 arpents, où moyennant une redevance légère au profit du comte de Passavant, les habitants du village d’Argentay avaient le droit d’usage exclusif pour leur bétail.

A l’extrémité vers S. du territoire, une troisième paroisse s’était constituée dès le XIe s. sous le vocable de St-Jean, dont l’église fut donnée en même temps que St-Pierre à l’abbaye St-Nicolas d’Angers. C’est l’église de la Lande-de-Verché, V. ce nom, devenue plus tard par suite d’une transaction inconnue le domaine d’une Commanderie — et vendue, comme Saint-Pierre, le 1er mars 18S4.

Tout le territoire de la commune actuelle, comprenant les trois paroisses, dépendait de l’Evêché de Poitiers, de l’Archiprêtré de Tbouars, de la Sénéchaussée et du Grenier à sel de Saumur, de l’Election de Montrenil-Bellay, du District de Montreuil-Bellay en 1788, de Saumur en 1790, — sauf la Lande qui en 1790 fut attaché à Vihiers.

Maires : Lonis-Claude-Rosalie de Cuissard, juin 1791. — René Dubois, 16 floréal an X. — Louis de la Selle, 2 janvier 1808. — René Robert, juin 1815. — L. de la Selle, 12 juillet 1815. — R. Dubois, 23 janvier 1816. — Alex. de Cuissard, 4 février 1826, installé le 30 mai, démissionnaire en septembre 1830. — René-Etienne Robert, 15 septembre 1830. — Jean Sorin, 26 octobre 1840, installé le 8 novembre. — Al. de Cuissard, 2 octobre 1843, installé le 15. — Jean Sorin, 20 août 1848. — Mazé, 1865. — Cesbron, 1870, en fonctions, 1878.

Arch.de M.et-L. G 193 ; G Cures ; H St-Nicolas. Le fond du prieuré comprend cinq liasses et trente-deux volumes. — Cartul. de St-Nicolas, p. 79. — Arch. comm. Et.-C. — Pour les localités, voir, a leur article, Baugé-Menuau, la Varenne, la Lande-de-Verché, Arçentay, Artenay, Echeuilly, la Pacaudière, Lavau, la Grange, etc. »

Notes

Article connexe

Sources et annotations

  1. a et b Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), p. 698-702 (Verchers-sur-Layon, Les)
  2. Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 98-99 (Echuilly)
  3. Organisation du territoire, Archives départementales de Maine-et-Loire (dir. Pascalea Verdier), 2022
  4. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Les Verchers-sur-Layon), juin 2012
  5. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3e (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, p. 400
  6. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3e (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, p. 680-682
Les formes anciennes du nom.