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La production angevine de chaux se développe au {{XIXs}} et marquera le paysage du département. À Angrie, un four à chaux est mentionné à la fin du {{XVIIIs}}, et d'autres aux Dérouères et à la Fresnaie au début du {{XIXe}}. Ceux de la Veurière, entre Angrie et Vern-d'Anjou, sont construits au début du {{XIXs}}, et mentionnés en 1832 et 1857. Ils comportaient trois grosses unités, avec trois fours d'une quinzaine de mètres de hauteur. L'activité chaufournière était importante avant la Première Guerre mondiale, dont on comptait une quinzaine de sites dans le secteur d'Angrie et de Vern-d'Anjou. Ils cesseront leur activité au milieu du {{XXs}}. | La production angevine de chaux se développe au {{XIXs}} et marquera le paysage du département. À Angrie, un four à chaux est mentionné à la fin du {{XVIIIs}}, et d'autres aux Dérouères et à la Fresnaie au début du {{XIXe}}. Ceux de la Veurière, entre Angrie et Vern-d'Anjou, sont construits au début du {{XIXs}}, et mentionnés en 1832 et 1857. Ils comportaient trois grosses unités, avec trois fours d'une quinzaine de mètres de hauteur. L'activité [[chaufournier|chaufournière]] était importante avant la Première Guerre mondiale, dont on comptait une quinzaine de sites dans le secteur d'Angrie et de Vern-d'Anjou. Ils cesseront leur activité au milieu du {{XXs}}. | ||
Les fours à chaux de la Veurière et rampe d'accès ont été inscrits aux Monuments historiques par arrêté du 25 mars 1980. Cet établissement industriel désaffecté est la propriété d'une personne privée. Il est possible de visiter le site, ainsi que la chapelle et les fours Saint-Pierre. | Les fours à chaux de la Veurière et rampe d'accès ont été inscrits aux Monuments historiques par arrêté du 25 mars 1980. Cet établissement industriel désaffecté est la propriété d'une personne privée. Il est possible de visiter le site, ainsi que la chapelle et les fours Saint-Pierre. |