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Version du 7 février 2020 à 19:06
En patois angevin
- guérouée, guerrouée, gerrouée
Mot
Nom commun, féminin.
En Anjou, guérouée (ou guerrouée, gerrouée, guêrouêe) désigne
- (le plus souvent) un rassemblement, une foule, un groupe, un amas de personnes ou d'animaux ;
- aller en guérouée, pour arracher les genêts ;
- une guérouée de poulets, pour réunis en tas autour de vous.
Exemples :
- Une guérouée d’enfants (ou une guerrouée de gosses).
- C’est eine guérouée de professeurs et de grous magni-magnas qui vont se rassembler.
- Je sommes à c’t’ heure rassemblés ène guérouée pour fêter le centenaire de noute Ecole.
- Non, marci, j’attendrons ben d’être rendue, mais v’Ià cor des vouésins qu’arrivent je cré que j’allons être toute une guerouée.
- Tous ces tessiers de la Rabâterie ont des guèrouêes de quégnaux, c’est comme des guèrouêes de poux sus la tête d’un pauv’ homme.
Mot que l'on trouve aussi en Vendée, en Touraine et dans le Centre.
Également participe passé du verbe guérouer (voir ce mot).
Notes
- Voir aussi bouée, bouillard, bouillée.
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, 1908, vol. 1, p. 458 et 459 (ainsi que, vol. 2, p. 177, 340, 372 et 373, 468, 550, etc.)
- Revue de l'Anjou, Cosnier et Lachèse, 1906, p. 425
- Henry Cormeau, Terroirs Mauges - Miettes d'une vie provinciale, G. Crès et Cie, 1912, p. 231
- Augustin Jeanneau et Adolphe Durand, Le parler populaire en Anjou, Éditions du Choletais, 1977, p. 103
- Maurice Davau, Histouères et rimiaux de Touraine, C.L.D., 1984, p. 144
- Hippolyte-François Jaubert, Glossaire du centre de la France, N. Chaix et Cie, 1864, p. 510
- Société archéologique et historique de l'Orléanais, Mémoires de la Société archéologique de l'Orléanais, 1851-1950, p. 23