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Construit au {{XIXs}}, le '''château du Lavouër''' (ou du Lavoir) est un monument historique angevin se trouvant à Neuvy-en-Mauges, en [[Maine-et-Loire]] sur la commune de [[Chemillé-en-Anjou]], à plus d'une vingtaine de kilomètres au nord de Cholet. | Construit au {{XIXs}}, le '''château du Lavouër''' (ou du Lavoir) est un monument historique angevin se trouvant à Neuvy-en-Mauges, en [[Maine-et-Loire]] sur la commune de [[Chemillé-en-Anjou]], à plus d'une vingtaine de kilomètres au nord de Cholet. | ||
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Construit au XIXe siècle, le château du Lavouër (ou du Lavoir) est un monument historique angevin se trouvant à Neuvy-en-Mauges, en Maine-et-Loire sur la commune de Chemillé-en-Anjou, à plus d'une vingtaine de kilomètres au nord de Cholet.
Neuvy-en-Mauges est une localité située dans les Mauges, la partie sud-ouest de l'Anjou. Une église est installée au XIe siècle, qui passe au XIIIe entre les mains du chapitre Saint-Léonard de Chemillé. La suzeraineté de la terre appartient au seigneur de la Brissonnière jusqu'au XVe siècle puis au château de Lavouër jusqu'à la Révolution[1].
Le fief de Lavouër, qui relève de Chemillé, appartient au XIVe siècle à la famille de Ver puis est acquis par René de Cossé au début du XVIe siècle. Le château est reconstruit, en style classique, vers la fin du XVIIIe[2],[3].
C'est l'un des plus importants du nord-est des Mauges. Durant les Guerres de Vendée, qui oppose les royalistes aux républicains, le quartier général de Jean-Nicolas Stofflet, général royaliste, est plusieurs fois fixé au Lavouër. L'abbé Étienne-Alexandre Bernier y séjourne aussi à la même époque au côté du général vendéen[2],[4],[5],[6].
Le château Le Lavouër est un patrimoine protégé, partiellement inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du 25 avril 1969 (façades et toitures du château et des communs). Son entrée est entourée d'un large fossé, le bâtiment est sur deux étages, avec combles brisés et façades surmontées de frontons triangulaires. Sa principale période de construction date du XVIIIe. Il est la propriété d'une personne privée. Le parc de 40 hectares est également classé (arrêté du 28 janvier 1946)[3],[5],[6]. Le domaine est parfois ouvert au public, comme en 2002 à l'occasion d'une visite commentée[7].
Localisation : Château Le Lavouër, D 149, Saint-Jean, Neuvy-en-Mauges, Chemillé-en-Anjou (sur OSM).
Notes
Sur le même sujet
- • Château du Martreil (XIXe)
- • Château de la Sorinière (XIXe)
- • Châteaux angevins
- • Monuments historiques de Maine-et-Loire
Références
- ↑ Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. III (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989 (2e éd.), p. 12-15 (Neuvy)
- ↑ a et b Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978 (2e éd.), p. 342 (Lavoir)
- ↑ a et b Ministère de la Culture, Base Mérimée - Château Le Lavouër (PA00109224), 1993-2022
- ↑ Anne Rolland-Boulestreau, Les notables des Mauges : communautés rurales et Révolution, 1750-1830, Presses universitaires de Rennes, 2004, p. 288
- ↑ a et b Ouest-France, Ce château a traversé les Guerres de Vendée, 10 août 2016
- ↑ a et b Ouest-France (Calixte de Nigremont), Le panthéon de l'Anjou. L'abbé Étienne Bernier, celui qui négocia le Concordat…, 22 mai 2022
- ↑ Ouest-France, Visite du parc du château du Lavoüer à Neuvy-en-Mauges jeudi 1er août, 27 juillet 2002