« Forêt de Longuenée » : différence entre les versions
(forêt de Longuenée) |
m (aussi) |
||
| (2 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
| Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
Au début du {{XXIs}}, la forêt de Longuenée s'étend sur les quatre communes de [[Erdre-en-Anjou]] (La Pouëze, Brain-sur-Longuenée), [[Grez-Neuville]], [[Longuenée-en-Anjou]] (La Membrolle-sur-Longuenée) et [[Saint-Clément-de-la-Place]]. Au Moyen Âge, elle appartient au seigneur [[Château du Plessis-Macé|du Plessis-Macé]]. Ensuite, de la Révolution au milieu du {{XXs}}, elle est la propriété d'une famille avant de devenir en 1953 celle des Houillères de Lorraine. La forêt privée devient domaniale en 1963<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|383}}</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''« La forêt de Longuenée laissée à l'abandon »'', 8 juin 2014</ref>{{,}}<ref name="co-26fevr2024" />{{,}}<ref name="znieff-520015088">''Forêt de Longuenée (ZNIEFF) 520015088'', Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) - Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), 8 juin 2022</ref>. | Au début du {{XXIs}}, la forêt de Longuenée s'étend sur {{unité|660.95|hectares}} sur les quatre communes de [[Erdre-en-Anjou]] (La Pouëze, Brain-sur-Longuenée), [[Grez-Neuville]], [[Longuenée-en-Anjou]] (La Membrolle-sur-Longuenée) et [[Saint-Clément-de-la-Place]]. Au Moyen Âge, elle appartient au seigneur [[Château du Plessis-Macé|du Plessis-Macé]]. Ensuite, de la Révolution au milieu du {{XXs}}, elle est la propriété d'une famille avant de devenir en 1953 celle des Houillères de Lorraine. La forêt privée devient domaniale en 1963<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|383}}</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''« La forêt de Longuenée laissée à l'abandon »'', 8 juin 2014</ref>{{,}}<ref name="co-26fevr2024" />{{,}}<ref name="znieff-520015088">''Forêt de Longuenée (ZNIEFF) 520015088'', Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) - Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), 8 juin 2022</ref>. | ||
Autrefois composée à 80 % de feuillus et 20 % de résineux, elle est transformée dans les années 1960-1970 pour les besoins de l'industrie et passe à 20 % de feuillus et 80 % de résineux. Au début du {{XXIs}}, elle se compose d'un massif boisé homogène, à dominance de conifères, et la présence de parcelles de chênes et de feuillus. Plus de {{unité|600|espèces}} floristiques y ont été recencées. Une partie est du domaine privé et une autre de celle de l'État. L'Office national des forêts (ONF) en assure la gestion<ref name="co-26fevr2024">Le Courrier de l'Ouest, ''Longuenée-en-Anjou. Les élus visitent la forêt de Longuenée'', 26 février 2024</ref>{{,}}<ref name="znieff-520015088" />{{,}}<ref name="of-30sept2021" />. | Autrefois composée à 80 % de feuillus et 20 % de résineux, elle est transformée dans les années 1960-1970 pour les besoins de l'industrie et passe à 20 % de feuillus et 80 % de résineux. Au début du {{XXIs}}, elle se compose d'un massif boisé homogène, à dominance de conifères, et la présence de parcelles de chênes et de feuillus. Plus de {{unité|600|espèces}} floristiques y ont été recencées. Une partie est du domaine privé et une autre de celle de l'État. L'Office national des forêts (ONF) en assure la gestion<ref name="co-26fevr2024">Le Courrier de l'Ouest, ''Longuenée-en-Anjou. Les élus visitent la forêt de Longuenée'', 26 février 2024</ref>{{,}}<ref name="znieff-520015088" />{{,}}<ref name="of-30sept2021" />. | ||
| Ligne 11 : | Ligne 11 : | ||
== Notes == | == Notes == | ||
Sur le même sujet | Sur le même sujet | ||
:• [[Forêt de Leppo]] | |||
:• [[Forêt d'Ombrée]] | |||
:• [[Forêt de Vezins]] | :• [[Forêt de Vezins]] | ||
:• [[Espaces_naturels_de_Maine-et-Loire#Sites_naturels|Sites naturels]] | :• [[Espaces_naturels_de_Maine-et-Loire#Sites_naturels|Sites naturels]] | ||
Dernière version du 20 septembre 2024 à 16:35
La forêt de Longuenée est un massif forestier angevin qui s'étend sur environ 660 hectares à l'est d'Erdre-en-Anjou. Elle se compose principalement de conifères.
Au début du XXIe siècle, la forêt de Longuenée s'étend sur 660,95 hectares sur les quatre communes de Erdre-en-Anjou (La Pouëze, Brain-sur-Longuenée), Grez-Neuville, Longuenée-en-Anjou (La Membrolle-sur-Longuenée) et Saint-Clément-de-la-Place. Au Moyen Âge, elle appartient au seigneur du Plessis-Macé. Ensuite, de la Révolution au milieu du XXe siècle, elle est la propriété d'une famille avant de devenir en 1953 celle des Houillères de Lorraine. La forêt privée devient domaniale en 1963[1],[2],[3],[4].
Autrefois composée à 80 % de feuillus et 20 % de résineux, elle est transformée dans les années 1960-1970 pour les besoins de l'industrie et passe à 20 % de feuillus et 80 % de résineux. Au début du XXIe siècle, elle se compose d'un massif boisé homogène, à dominance de conifères, et la présence de parcelles de chênes et de feuillus. Plus de 600 espèces floristiques y ont été recencées. Une partie est du domaine privé et une autre de celle de l'État. L'Office national des forêts (ONF) en assure la gestion[3],[4],[5].
En décembre 2020, une tornade fait d'importants dégâts dans la forêt, touchant 800 arbres dans un couloir de deux kilomètres[5]. Elle à nouveau touchée par une tornade en novembre 2023 pendant la tempête Domingos qui en endommage une partie[6],[3].
Notes
Sur le même sujet
Références
- ↑ Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 383
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, « La forêt de Longuenée laissée à l'abandon », 8 juin 2014
- ↑ a b et c Le Courrier de l'Ouest, Longuenée-en-Anjou. Les élus visitent la forêt de Longuenée, 26 février 2024
- ↑ a et b Forêt de Longuenée (ZNIEFF) 520015088, Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) - Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), 8 juin 2022
- ↑ a et b Ouest-France (Jean-François Vallée), Près d'Angers. Au chevet de la forêt de Longuenée, 30 septembre 2021
- ↑ Ouest-France, La forêt domaniale de Longuenée partiellement rouverte au public depuis vendredi, 11 novembre 2023