« S'abernaudit » : différence entre les versions
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* Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin, 1908, t. 2{{e}}, p. 525 | * Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2{{e}}, p. 525 | ||
* Dominique Fournier, ''Mots d'Galarne : Dictionnaire pour bien bagouler notre patois aujourd'hui'', Cheminements | * Dominique Fournier, ''Mots d'Galarne : Dictionnaire pour bien bagouler notre patois aujourd'hui'', Cheminements (le Coudray-Macouard), 1998, p. 53 | ||
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Version du 11 octobre 2024 à 16:34
En Anjou
- abernaudit
Mot
Forme du verbe abernaudir.
En Anjou, abernaudit est utilisé pour indiquer que le temps se met à la pluie (synonyme de s'assombrir). S'emploie pour dire qu'il va pleuvoir (le temps s'abernaudit).
Exemples :
- « V’là l’ temps qui s’abernaudit, on pourrait ben avoir une r’ nâpée » (voilà le temps qui s'assombrit, on pourrait bien avoir une averse) ;
- « Quand l’temps s’abernaudit, c’est qu’i’ va bentôut nous tomber ein’ agâs d’ieau » (quand le temps se couvre, c'est qu'il va bientôt nous tomber un abat d'eau).
Notes
- Voir aussi les mots ernapée, seriner, regroussir.
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2e, p. 525
- Dominique Fournier, Mots d'Galarne : Dictionnaire pour bien bagouler notre patois aujourd'hui, Cheminements (le Coudray-Macouard), 1998, p. 53