« Saint-Laurent-des-Autels » : différence entre les versions
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<div align="justify">Saint-Laurent-des-Autels est située dans le canton de Champtoceaux, à l'extrême sud-ouest du département de Maine-et-Loire. | <div align="justify">Saint-Laurent-des-Autels est située dans le canton de Champtoceaux, à l'extrême sud-ouest du département de Maine-et-Loire. | ||
« C'est un haut plateau de 93 à 98 mètres d'altitude au sud et au centre, incliné vers le nord où il n'atteint plus que 86 et 89 mètres d'altitude. Son aspect est celui du reste des Mauges : aucune plaine ; des champs tantôt plats, tantôt arrondis qui s'étagent en pente douce et qu'entoure une ceinture de haies vives et de chênes. Les bois du Mésengeau, les forêts du Parc et de la Foucaudière, le bois du Ponceau lui forment un cadre de verdure qui voile l'horizon et emprisonne le regard. Seule une légère dépression de terrain laisse apercevoir au nord dans un massif d'arbres entre Liré et Drain le château de la Turmelière dont le nom rappelle Joachim du Bellay, et, tout à fait dans le lointain, les coteaux bleuâtres du pays breton sur lesquels se profilent les fines aiguilles de nombreux clochers. En présence de ce paysage fermé nul ne se douterait qu'à quelques kilomètres la Loire roule ses eaux limpides au milieu de ses vertes prairies et de ses îles ornées de gigantesques massifs de peupliers au feuillage toujours en mouvement. »</div>(Auguste Guinhut, Notice sur la paroisse de Saint-Laurent-des-Autels, introduction au tome 1 manuscrit non paginé. Rédigé entre 1925 et 1928). | « C'est un haut plateau de 93 à 98 mètres d'altitude au sud et au centre, incliné vers le nord où il n'atteint plus que 86 et 89 mètres d'altitude. Son aspect est celui du reste des Mauges : aucune plaine ; des champs tantôt plats, tantôt arrondis qui s'étagent en pente douce et qu'entoure une ceinture de haies vives et de chênes. Les bois du Mésengeau, les forêts du Parc et de la Foucaudière, le bois du Ponceau lui forment un cadre de verdure qui voile l'horizon et emprisonne le regard. Seule une légère dépression de terrain laisse apercevoir au nord dans un massif d'arbres entre Liré et Drain le château de la Turmelière dont le nom rappelle Joachim du Bellay, et, tout à fait dans le lointain, les coteaux bleuâtres du pays breton sur lesquels se profilent les fines aiguilles de nombreux clochers. En présence de ce paysage fermé nul ne se douterait qu'à quelques kilomètres la Loire roule ses eaux limpides au milieu de ses vertes prairies et de ses îles ornées de gigantesques massifs de peupliers au feuillage toujours en mouvement. »</div>(Auguste Guinhut, Notice sur la paroisse de Saint-Laurent-des-Autels, introduction au tome 1 manuscrit non paginé. Rédigé entre 1925 et 1928). | ||
<div align="justify">Dans la première moitié du 19e siècle, Saint-Laurent reste un bourg relativement fermé sur l'extérieur par l'absence de voies de communication en bon état, et par l'importance des forêts qui l'entourent. Mais, après les années 1830, la commune connaît de grandes modifications avec la création des routes départementales de Nantes à Ancenis, de Montaigu, et de Champtoceaux à Saint-Lambert-du-Lattay ainsi que le chemin d'intérêt commun de Vallet et le chemin de grande communication de Beaupréau par le Puiset-Doré, qui forment un carrefour et désenclavent la commune.</div> | <div align="justify">Dans la première moitié du 19e siècle, Saint-Laurent reste un bourg relativement fermé sur l'extérieur par l'absence de voies de communication en bon état, et par l'importance des forêts qui l'entourent. Mais, après les années 1830, la commune connaît de grandes modifications avec la création des routes départementales de Nantes à Ancenis, de Montaigu, et de Champtoceaux à Saint-Lambert-du-Lattay ainsi que le chemin d'intérêt commun de Vallet et le chemin de grande communication de Beaupréau par le Puiset-Doré, qui forment un carrefour et désenclavent la commune.</div> | ||
<div align="justify">Saint-Laurent-des-Autels aura connu deux graves crises démographiques depuis la Révolution française. La première date de mars 1794, avec le passage de la colonne infernale conduite par Cordelier répandant la terreur dans le bourg et massacrant 230 personnes dont 71 enfants (la commune comptait alors tout juste un millier d'habitant). La seconde crise démographique fut provoquée en 1876 et 1877 par une épidémie de fièvre typhoïde. Les fermes de la Priauté, la Foy, les Coteaux, l'Oudière, la Pâtelière furent particulièrement touchées par ce fléau.</div> | <div align="justify">Saint-Laurent-des-Autels aura connu deux graves crises démographiques depuis la Révolution française. La première date de mars 1794, avec le passage de la colonne infernale conduite par Cordelier répandant la terreur dans le bourg et massacrant 230 personnes dont 71 enfants (la commune comptait alors tout juste un millier d'habitant). La seconde crise démographique fut provoquée en 1876 et 1877 par une épidémie de fièvre typhoïde. Les fermes de la Priauté, la Foy, les Coteaux, l'Oudière, la Pâtelière furent particulièrement touchées par ce fléau.</div> |
Version du 21 mars 2009 à 13:58
Saint-Laurent-des-Autels est située dans le canton de Champtoceaux, à l'extrême sud-ouest du département de Maine-et-Loire.
« C'est un haut plateau de 93 à 98 mètres d'altitude au sud et au centre, incliné vers le nord où il n'atteint plus que 86 et 89 mètres d'altitude. Son aspect est celui du reste des Mauges : aucune plaine ; des champs tantôt plats, tantôt arrondis qui s'étagent en pente douce et qu'entoure une ceinture de haies vives et de chênes. Les bois du Mésengeau, les forêts du Parc et de la Foucaudière, le bois du Ponceau lui forment un cadre de verdure qui voile l'horizon et emprisonne le regard. Seule une légère dépression de terrain laisse apercevoir au nord dans un massif d'arbres entre Liré et Drain le château de la Turmelière dont le nom rappelle Joachim du Bellay, et, tout à fait dans le lointain, les coteaux bleuâtres du pays breton sur lesquels se profilent les fines aiguilles de nombreux clochers. En présence de ce paysage fermé nul ne se douterait qu'à quelques kilomètres la Loire roule ses eaux limpides au milieu de ses vertes prairies et de ses îles ornées de gigantesques massifs de peupliers au feuillage toujours en mouvement. »
(Auguste Guinhut, Notice sur la paroisse de Saint-Laurent-des-Autels, introduction au tome 1 manuscrit non paginé. Rédigé entre 1925 et 1928).
Dans la première moitié du 19e siècle, Saint-Laurent reste un bourg relativement fermé sur l'extérieur par l'absence de voies de communication en bon état, et par l'importance des forêts qui l'entourent. Mais, après les années 1830, la commune connaît de grandes modifications avec la création des routes départementales de Nantes à Ancenis, de Montaigu, et de Champtoceaux à Saint-Lambert-du-Lattay ainsi que le chemin d'intérêt commun de Vallet et le chemin de grande communication de Beaupréau par le Puiset-Doré, qui forment un carrefour et désenclavent la commune.
Saint-Laurent-des-Autels aura connu deux graves crises démographiques depuis la Révolution française. La première date de mars 1794, avec le passage de la colonne infernale conduite par Cordelier répandant la terreur dans le bourg et massacrant 230 personnes dont 71 enfants (la commune comptait alors tout juste un millier d'habitant). La seconde crise démographique fut provoquée en 1876 et 1877 par une épidémie de fièvre typhoïde. Les fermes de la Priauté, la Foy, les Coteaux, l'Oudière, la Pâtelière furent particulièrement touchées par ce fléau.