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'''Élections''' : Les élections législatives se déroulent les 13 et 14 mai 1849 (Assemblée nationale législative de la II{{e}} République). Sont élus en Maine-et-Loire : René Esnault de Devansaye, Alfred de Falloux, Charles Louvet, Jean-Martial Bineau, Gustave Bucher de Chauvigné, Camille-Henri Guillier de La Touche, Victor Louis Gain, Augustin Giraud, [[Abel Aubert du Petit-Thouars]], Nicolas Oudinot, Antoine Farran, Charles Cesbron-Lavau. | '''Élections''' : Les élections législatives se déroulent les 13 et {{date|14 mai 1849}} (Assemblée nationale législative de la {{nobr|II{{e}} République}}). Sont élus en Maine-et-Loire : René Esnault de Devansaye, Alfred de Falloux, Charles Louvet, Jean-Martial Bineau, Gustave Bucher de Chauvigné, Camille-Henri Guillier de La Touche, Victor Louis Gain, Augustin Giraud, [[Abel Aubert du Petit-Thouars]], Nicolas Oudinot, Antoine Farran, Charles Cesbron-Lavau. | ||
'''Administration''' : Jean-Olympie Bouquet, dit Besson, devient préfet de Maine-et-Loire le 25 septembre 1849<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Histoire de la préfecture et des préfets'', 1 octobre 2012</ref>. | '''Administration''' : Jean-Olympie Bouquet, dit Besson, devient préfet de Maine-et-Loire le {{date|25 septembre 1849}}<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Histoire de la préfecture et des préfets'', 1 octobre 2012</ref>. | ||
Thomas-Louis Desmazières est élu président du [[Historique du Conseil général de Maine-et-Loire|conseil général]] le 27 août 1849<ref>Service départemental d'archives de Maine-et-Loire, ''Présidents du Département de Maine-et-Loire'', 2015</ref>. | Thomas-Louis Desmazières est élu président du [[Historique du Conseil général de Maine-et-Loire|conseil général]] le {{date|27 août 1849}}<ref>Service départemental d'archives de Maine-et-Loire, ''Présidents du Département de Maine-et-Loire'', 2015</ref>. | ||
'''Santé''' : Les trois [[Hôpital d'Angers|établissements hospitaliers d'Angers]] sont transférés dans un seul ensemble dont la première pierre est posée le 29 juillet 1849. | '''Santé''' : Les trois [[Hôpital d'Angers|établissements hospitaliers d'Angers]] sont transférés dans un seul ensemble dont la première pierre est posée le {{date|29 juillet 1849}}. | ||
La seconde des deux terribles épidémies de choléra qui frappa Angers débute au commencement de 1849. L'épidémie provoque 522 décès, essentiellement dans les familles pauvres et mal logées<ref>Philippe Bellanger, ''Le docteur Farge'', dans la ''Revue de l'Anjou'', Nouvelle série, Tome trentième, Germain et G. Grassin imprimeurs-libraires (Angers), 1895, p. 80 à 101 ([[Le docteur Farge par P. Bellanger (1895)|lire]])</ref>{{,}}<ref>Sylvain Bertoldi, ''L'hygiène à Angers aux XIXe et XXe siècles'', dans ''Médecine et hôpitaux en Anjou'' sous la dir. de Jacques-Guy Petit et Jean-Paul Saint-André, Presses universitaires de Rennes, 2009, p. 249-261</ref>. | La seconde des deux terribles épidémies de choléra qui frappa Angers débute au commencement de 1849. L'épidémie provoque 522 décès, essentiellement dans les familles pauvres et mal logées<ref>Philippe Bellanger, ''Le docteur Farge'', dans la ''Revue de l'Anjou'', Nouvelle série, Tome trentième, Germain et G. Grassin imprimeurs-libraires (Angers), 1895, p. 80 à 101 ([[Le docteur Farge par P. Bellanger (1895)|lire]])</ref>{{,}}<ref>Sylvain Bertoldi, ''L'hygiène à Angers aux XIXe et XXe siècles'', dans ''Médecine et hôpitaux en Anjou'' sous la dir. de Jacques-Guy Petit et Jean-Paul Saint-André, Presses universitaires de Rennes, 2009, p. 249-261</ref>. | ||
{{citation bloc|J'ai entendu mainte fois raconter à ma mère | {{citation bloc|J'ai entendu mainte fois raconter à ma mère | ||
qu'à l'époque du choléra de 1849, on attribuait | qu'à l'époque du choléra de 1849, on attribuait | ||
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quelques bolides avaient éclaté au zénith. |Verrier et Onillon, ''[[Croyances et superstitions en Anjou (R-V)|Croyances et superstitions]]''<ref>Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2, p. 450</ref> }} | quelques bolides avaient éclaté au zénith. |Verrier et Onillon, ''[[Croyances et superstitions en Anjou (R-V)|Croyances et superstitions]]''<ref>Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2, p. 450</ref> }} | ||
'''Ouvrage d'art''' : Le pont Dumnacus, franchissant la Loire aux Ponts-de-Cé, est construit entre 1846 et 1849. | |||
---- | '''Chemin de fer''' : Le premier train arrive en [[Histoire de l'Anjou et du Maine-et-Loire#La révolution industrielle|Maine-et-Loire]] en juillet 1849, avec l'ouverture de la ligne Tours-Angers, et la mise en service le 1{{er}} août de la gare d'Angers-Saint-Laud. L'inauguration du chemin de fer de Paris à Angers est faite en juillet en présence du président de la République Louis-Napoléon Bonaparte<ref>Archives patrimoniales de la ville d'Angers (Mairie d'Angers), ''Les trente dates qui ont marqué les Angevins'' par Sylvain Bertoldi, dans ''Vivre à Angers'' n° 329, janvier 2009</ref>. | ||
'''Distillerie''' : Les frères Adolphe et Édouard-Jean Cointreau fondent leur [[Côté cuisine angevine|distillerie]] rue Saint-Aubin à Angers. | |||
'''Presse''' : Parution du périodique le ''[[Courrier de Saumur - 6 mai 1849 - p 1|Courrier de Saumur]]''. | |||
== Notes == | |||
{{Références}} | {{Références}} | ||
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