« Doué-la-Fontaine » : différence entre les versions

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(ancienne commune)
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{{Infobox commune
{{Infobox quartier
  | commune = Doué-la-Fontaine
  | qualité = commune déléguée
  | image =  
  | image = <!-- facultatif (logo ou blason) -->
  | territoire = [[Saumurois]]
  | territoire = [[Saumurois]]
  | préfecture = Sous-préfecture de Saumur
  | commune = [[Doué-en-Anjou]]
| intercom = [[Communauté de communes de la région de Doué-la-Fontaine]]
  | libre = Regroupement <br>du 30 décembre 2016
  | codes = 49125, 49700
  | carte = [[File:Carte situation commune douelafontaine.png|300px|center|Situation dans le département]]
| habitants = Les Douessin(e)s
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| siteweb = [http://www.ville-douelafontaine.fr/ Site officiel de Doué-la-Fontaine]
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}}
}}


'''Doué-la-Fontaine''' est une commune de l'ouest de la France, qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49)<ref>IGN et BRGM, ''Géoportail (Doué-la-Fontaine 49)'', mai 2012</ref>.<br />
'''Doué-la-Fontaine''' est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud d'[[Ambillou-Château]] et de [[Louresse-Rochemenier]]. Elle est rattachée depuis 2016 à la commune de [[Doué-en-Anjou]] dont elle est le chef-lieu.
Après avoir absorbée [[La Chapelle-sous-Doué]] en 1841, Doué-la-Fontaine (1933, Doué > Doué-la-Fontaine) a fusionné en 1964 avec [[Douces]] et [[Soulanger]].


La commune est bureau centralisateur du [[canton de Doué-la-Fontaine]].
Ses habitants s'appellent les Douessin(e)s.




== Situation administrative ==
== Situation administrative ==
Un rapprochement intervient à la fin de 2016 avec la [[Création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)|création de la commune nouvelle]] de [[Doué-en-Anjou]] issue du regroupement des communes de [[Brigné]], [[Concourson-sur-Layon]], Doué-la-Fontaine, [[Forges]], [[Meigné]], [[Montfort]], [[Saint-Georges-sur-Layon]] et [[Les Verchers-sur-Layon]]<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''[[Création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)|Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-123]]'' du 23 septembre 2016, portant création de la commune nouvelle de Doué-en-Anjou - voir [[création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)]].</ref>. Brigné devient une commune déléguée.
''[[Doué]]'' devient ''Doué-la-Fontaine'' en [[1933]] (décret du 11 avril)<ref>Décret du 11 avril 1933 portant changement de nom de la commune de Doué, ''Journal officiel de la République française'', 65{{e}} année, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), n° 95 du 22 avril 1933, p. 4214</ref>. La ville englobe trois anciennes communes et leurs villages :
* [[La Chapelle-sous-Doué]], établie autour d'une villa carolingienne du {{Xs}}, réunie à Doué en [[1841]]<ref>''Loi du 13 juin 1841'', Lois relatives à des changements de circonscriptions territoriales (sixième loi), ''Bulletin des lois du royaume de France'', Imprimerie royale (Paris), IXe série, tome 22e,‎ du 17 juin 1841, p. 796-797</ref> ;
* [[Douces]], mentionnée au {{XIs}}, rattachée à Doué en [[1964]] ;
* [[Soulanger]] mentionnée au {{IXs}}, rattachée à Doué en 1964<ref name="arrete-31juill1964">''Arrêté préfectoral du 31 juillet 1964'', dans le ''Recueil des actes administratifs'' de la préfecture de Maine-et-Loire, 1964, p. 401 (''Journal officiel de la République française'',‎ du 28 octobre 1964, p. 9680).</ref>{{,}}<ref name="cport-1978-p55">Dict. Célestin Port 1978 (t. 2), ''op. cit.'', p. 55</ref>{{,}}<ref name="IA00033115">Ministère de la Culture (Région Pays de la Loire), ''Base Mérimée - Ville [de Doué-la-Fontaine] (IA00033115)'', avant 1987</ref>.


== Patrimoine ==
Un nouveau rapprochement intervient le {{date|30 décembre 2016}} avec la création de la [[Création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)|commune nouvelle]] de Doué-en-Anjou issue du regroupement des communes de [[Brigné]], [[Concourson-sur-Layon]], Doué-la-Fontaine, [[Forges]], [[Meigné]], [[Montfort]], [[Saint-Georges-sur-Layon]] et [[Les Verchers-sur-Layon]]. Doué-la-Fontaine devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-123'' du 23 septembre 2016 — Voir [[création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)]].</ref>.
On peut y voir<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Doué-la-Fontaine)'', août 2012</ref> :
 
* les arènes ;
La commune de Doué-la-Fontaine est jusqu'alors membre de la communauté de communes [[Communauté de communes de la région de Doué-la-Fontaine|de la région de Doué-la-Fontaine]], et se trouve dans le canton [[Canton de Doué-la-Fontaine|de Doué-la-Fontaine]] (Doué en 1793 et 1801, [[Canton de Doué-la-Fontaine (ancien)|Doué-la-Fontaine]] en 1964), dont elle est bureau centralisateur, et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Doué-la-Fontaine'', 2007</ref>.
* les cathédrales troglo des Perrières ;
 
* la chapelle Saint-Gilles ;
Son code commune (Insee) est 49125 et son code postal est 49700. Ses habitants se nomment Douessin, Douessine. Sa population est de {{unité|7442|habitants}} en 1999, {{formatnum:7442}} en 2006 (elle fait alors partie des dix communes les plus peuplées du département) et de {{formatnum:7547}} en 2016<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2016|2016]])</ref>.
* [[Château des Basses Minières|Château de Soulanger ou château des Basses-Minières]] (classé MH), du {{XVIIIs}}, et dont il ne reste plus que le soubassement et les écuries ;
 
* les ruines de l'église Saint-Denis (classée MH) du {{XVIIIs}} ;
== Histoire et patrimoine ==
* les fontaines ;
La ville est créée autour d'une motte du {{XIs}} et de la collégiale Saint-Denis du {{XIIe}} s. L'habitat humain y est ancien, datant de la Préhistoire. Au Moyen Âge, Doué dépend d'Angers et La Chapelle-sous-Doué de Poitiers. Des biens de Doué appartiennent au {{IXs}} aux moines de Cunaud, puis au comte d'Anjou. Le château élevé à la fin du {{Xs}} est dévasté au {{XIIe}}, puis reconstruit. Au {{XVIe}}, Doué se trouve au cœur d'une zone ravagée par les Catholiques et les Huguenots. La ville dépend au {{XVIIIe}} de l'élection et de la subdélégation de Saumur<ref name="IA00033115" />{{,}}<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|55-63}}</ref>.
* les fours à chaux ;
 
Après avoir absorbée [[La Chapelle-sous-Doué]] en [[1841]], Doué fusionne le {{date|1{{er}} octobre [[1964]]}} avec les communes voisines de [[Douces]] et de [[Soulanger]]<ref name="cport-1978-p55" />{{,}}<ref name="arrete-31juill1964" />.
 
Sites patrimoniaux de Doué-la-Fontaine<ref name="merimee">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Doué-la-Fontaine)'', août 2012</ref>{{,}}<ref>Le Kiosque Saumur, ''Histoire locale. Doué-en-Anjou, la ville aux nombreux sites remarquables'', 10 avril 2022</ref> :
* les arènes, ensemble de carrières aériennes et souterraines à [[Douces]] ;
* la cabane de vigneron de La Haie-Georgine, du {{XIXs}} ;
* la chapelle Saint-Gilles à Soulanger, des {{XIIe}}, {{XVIe}} et {{XIXs}} ;
* le [[château des Basses Minières|château de Soulanger]] (classé MH), du {{XVIIIs}}, et dont il ne reste plus que le soubassement et les écuries (écuries Foulon) ;
* plusieurs ensembles d'édifices à cour commune ;
* les ruines de la collégiale Saint-Denis (classée MH) du {{XVIIIs}} ;
* le couvent de Récollets, des {{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ;
* l'église Notre-Dame Saint-Hilaire à La Chapelle-sous-Doué, des {{XIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ;
* l'église Saint-Maurice à Douces, du {{XIXs}} ;
* l'église Saint-Pierre ;
* les fours à chaux, fours à chaux en falaise et four à chaux à culée en falaise, du {{XIXs}} ;
* l'hôtel de la Goberderie, des {{XVIe}} et {{XIXs}}s, comprenant des parties troglodytiques ;
* le lavoir des Fontaines ;
* les maisons d'horticulteurs ;
* les maisons d'horticulteurs ;
* les manoir dit la Cour de Douces, manoir de la Crilloire, manoir de la Galonnière ou du Petit Riou, manoir de la Saulaie ;
* plusieurs maisons anciennes, dont celle dite la Monaie ({{XVe}}-{{XIXe}}), celle dite la Bouette ({{XVIe}} et celle dite la Grange ({{XVIe}}-{{XIXe}}), et maisons de vigneron (à Soulanger) des Douves et de la Petite-Bilange ({{XVIIe}}) ;
* les restes d'une motte féodale et d'un donjon (inscrit MH), des {{IXe}}, {{Xe}} et {{XVs}}s ;
* le manoir dit la Cour de Douces ({{XVe}}-{{XIXe}}), manoir de la Crilloire ({{XVIe}}-{{XIXe}}), manoir de la Galonnière ou du Petit Riou ({{XIXe}}, manoir Lambray ({{XVIe}}-{{XVIIe}}), manoir de la Saulaie<ref group="note">À propos de ''La Saulaie'', voir [[La Saulaie|Saulaie (lieu-dit)]].</ref> ({{XVe}}-{{XVIe}}), manoir de Rohé ({{XVIe}}) ;
* les moulin à vent de Douces, moulin à blé dit Moulin Cartier ;
* plusieurs moulins à vent et à eau, dont le moulin à blé dit [[moulin à vent Cartier|Moulin Cartier]] ({{XVIIIe}}-{{XXe}}) ;
* la sablière.
* les restes d'une motte féodale et d'un donjon (inscrit MH), des {{IXe}}, {{Xe}} et {{XVs}}s, et Aula Carolingienne, vestiges d'une maison découverts à la suite de fouilles archéologiques à la fin des années 1960 ;
* l'ancien prieuré de Bénédictins dit l'Abbaye à Soulanger, des {{XVe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ;
* le [[site troglodytique des Perrières]], qui après avoir servi de champignonnières, d'habitat, a été réhabilité en site touristique ;
* le site de la Seigneurie (inscrit MH), carrière souterraine de fabrication de sarcophage datant du haut Moyen Âge.
 
L'église Saint-Léger, du haut Moyen Âge, en ruine au {{XVIIs}}, est détruite<ref name="merimee" />.


== Capitale des roses ==
== Capitale des roses ==
Les pépinières et les roseraies se développent à Doué au {{XVIIIs}}<ref>Pépinières et roseraies au {{XVIIIs}}, voir [[Joseph François Foullon]].</ref>. Dans les années 1970 la production annuelle de rosiers est d'environ 3,5 millions de plants<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2, édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon, éd. H. Siraudeau, 1978, p. 56</ref>, et au début du {{XXIs}} entre cinq et sept millions de rosiers par an<ref>Ouest-France Entreprises, ''Cette cité produit cinq millions de rosiers par an'', 11 juillet 2014 (cinq millions de rosiers)</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Doué-la-Fontaine. La fête aux cent mille roses dans les caves troglo'', 12 juillet 2015 (sept millions de rosiers)</ref>, ce qui en fait le premier centre de production de plants de rosiers en Europe.
Les pépinières et les roseraies sont particulièrement importantes à Doué. Elles se développent au {{XVIIIs}}. [[Joseph François Foullon]], grand propriétaire, y développe ses jardins. Les rosiers sont une culture qui exige une main-d'œuvre expérimentée (plantations, écussonnage, nettoyage). Dans les années 1930, plus de {{unité|400000|rosiers}} sont plantés chaque année<ref>I. Deguil, ''L'horticulture en Anjou'', dans ''Annales de Géographie'', t. 42, n° 240, 1933, p. 601-609</ref>. Dans les années 1970, la production annuelle de rosiers est d'environ {{unité|3.5|millions}} de plants<ref>Dict. Célestin Port de 1978 (t. 2), ''op. cit.'', p. 56</ref>, et au début du {{XXIs}} entre cinq et sept millions de rosiers par an<ref>Ouest-France Entreprises, ''Cette cité produit cinq millions de rosiers par an'', 11 juillet 2014 (cinq millions de rosiers)</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Doué-la-Fontaine. La fête aux cent mille roses dans les caves troglo'', 12 juillet 2015 (sept millions de rosiers)</ref>, ce qui en fait le premier centre de production de plants de rosiers en Europe.


À voir :
À voir :
* Chemins de la rose, roseraie située au parc de Courcilpleu, jardin à l'anglaise sur 4 hectares ;
* [[Les chemins de la Rose|Chemins de la rose]], roseraie située au parc de Courcilpleu, jardin à l'anglaise sur {{unité|4|hectares}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir'', 30 mai 2018</ref> ;
* En juillet, [[Journées de la rose de Doué-la-Fontaine|journées de la Rose]].
* En juillet, [[Journées de la rose de Doué-la-Fontaine|journées de la Rose]].


== Loisirs et culture ==
== Loisirs et culture ==
On y trouve plusieurs équipements culturels : un théâtre, des bibliothèques, un cinéma et une école intercommunale de musique<ref>Mairie de Doué-la-Fontaine, ''Vie culturelle'', novembre 2016</ref>.
Divers équipements et services culturels sont présents à Doué, dont un théâtre, [[Bibliothèque de Doué-la-Fontaine|une médiathèque]], membre du réseau des bibliothèques saumuroises, un cinéma et une école intercommunale de musique<ref>Mairie de Doué-la-Fontaine, ''Vie culturelle'', novembre 2016</ref>{{,}}<ref>Mairie de Doué-en-Anjou, ''Médiathèque de Doué-en-Anjou'', octobre 2019</ref>{{,}}<ref>Réseau des bibliothèques de la communauté d'agglomération Saumur Val-de-Loire, septembre 2019</ref>. La commune participe également à [[Anjou Théâtre]], établissement de coopération culturelle dédié au théâtre associant le [[Conseil départemental de Maine-et-Loire|Département]] et les communes de Doué et du [[Le Plessis-Macé|Plessis-Macé]], produisant notamment le [[festival d'Anjou]] et [[Très tôt en scène]]<ref>EPCC Anjou Théâtre, ''Qui sommes nous'', mai 2016</ref>.
 
La station de radio angevine [[RPSFM Radio Parçay-les-Pins|RPSFM]] émet autour des villes de Doué-la-Fontaine, Baugé et Langeais<ref>Le Courrier de l'Ouest (Y. G.), ''Parçay-les-Pins. Quel avenir pour la radio associative ?'', 5 septembre 2019</ref>. [[Saumur Kiosque]] est un journal en ligne angevin dédié au Saumurois couvrant notamment les villes de Saumur et de Doué-la-Fontaine<ref>Saumur Kiosque (IGNIS Communication), 2021-2022</ref>.


On y trouve également plusieurs sites à visiter comme<ref>Office de tourisme de Doué-la-Fontaine et sa région, ''Sites à visiter'', novembre 2016</ref> :
L'offre touristique valorise les mondes souterrain, animal, végétal. Son territoire comporte plusieurs sites à visiter comme<ref>Office de tourisme de Doué-la-Fontaine et sa région, ''Sites à visiter'', novembre 2016</ref> :
* le [[Zoo de Doué-la-Fontaine|Bioparc zoo]], situé route de Cholet, parc animalier abritant plus de soixante-dix espèces animales ;
* le [[Site troglodytique des Perrières|Mystère des faluns]], constitué de galeries souterraines (troglodytes) ;
* le [[Musée Aux Anciens Commerces de Doué-la-Fontaine|musée Aux anciens commerces]], situé aux écuries du château des Basses-Minières, reconstitution de boutiques d'autrefois ;
* le [[Zoo de Doué-la-Fontaine|Bioparc zoo]], parc animalier abritant plus de soixante-dix espèces animales et cadre naturel consacré à la protection des espèces menacées ;
* le site des Perrières, constitué de galeries souterraines (troglodytes).
* le [[Musée Aux anciens commerces de Doué-la-Fontaine|musée Aux anciens commerces]], situé aux écuries du château des Basses-Minières, reconstitution de boutiques d'autrefois.


== Espace et territoire ==
== Espace et territoire ==
Son territoire se situe dans le périmètre du parc naturel [[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|Loire-Anjou-Touraine]].
Doué-la-Fontaine s'étend sur {{unité|35.9|km|2}} ({{unité|3590|hectares}}) et son altitude varie de 48 à {{unité|105|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se partage entre les plaines et coteaux du Saumurois, et les coteaux du Layon et de l'Aubance<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. La grande partie de son étendue était occupée au {{abréviation|Miocène|Miocène, -23 millions d'années à -5 millions d'années environ.}} par la {{abréviation|mer des Faluns|Mer des Faluns, ancienne mer peu profonde située sur le plateau continental européen.}} qui a laissé une couche importante (8 à {{unité|20|mètres}} d'épaisseur) de dépôts coquilliers agglomérés. Ce sous-sol a été exploité au fil des âges, les habitants de ce territoire creusant des souterrains, des galeries et tout un habitat troglodytique. [[Site troglodytique des Perrières|Ce creusement]] se retouve sur des dizaines de kilomètres, résultat d'une extraction de pierre appelée « falun » utilisée dès le Moyen Âge pour la construction<ref name="cport-1978-p55" />{{,}}<ref>Le Kiosque Saumur, ''Du 13 au 16 juillet à Doué-en-Anjou. Les journées de la rose reviennent pour une nouvelle édition'', 12 juillet 2023</ref>.
 
Doué est dans le périmètre du parc naturel [[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|Loire-Anjou-Touraine]], zone de préservation et de protection située entre Tours et Angers<ref>[[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|PNR Loire-Anjou-Touraine]], 2012</ref>, et la zone de la Plaine de Douces est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>. Le Douet, affluent du Layon, passe sur le territoire de la commune<ref>IGN et BRGM, ''Géoportail (Doué-la-Fontaine 49)'', mai 2012</ref>.
 
Cinq sites de Doué-la-Fontaine à découvrir : [[Site troglodytique des Perrières|Le mystère des faluns]], avec scénographie au sein de caves cathédrales en ogives, le [[Zoo de Doué-la-Fontaine|Bioparc de Doué]], zoo troglodytique comptant plus de {{unité|1400|animaux}}, le [[Musée Aux anciens commerces de Doué-la-Fontaine|musée Aux anciens commerces]], avec répliques d'anciennes boutiques, le site Troglodytes et sarcophages, présentant les usages de ces souterrains depuis {{unité|1500|ans}}, et [[Les chemins de la Rose]], roseraie comptant une collection de plus de {{unité|10000|rosiers}}<ref>Ouest-France (Coraline Brouez), ''Maine-et-Loire. Le patrimoine exceptionnel de Doué-en-Anjou se dévoile en cinq incontournables'', article publié le 20 mai 2021 et réédité le 3 mars 2023</ref>. Un circuit pédestre de découverte de la ville part du site des Perrières.
 
Localités aux alentours : [[Forges]] ({{unité|3.2|km}}), [[Montfort]] ({{unité|4.7|km}}), [[Les Verchers-sur-Layon]] ({{unité|4.8|km}}), [[Dénezé-sous-Doué]] ({{unité|5.4|km}}), [[Brossay]] ({{unité|5.6|km}}), [[Concourson-sur-Layon]] ({{unité|5.8|km}}), [[Louresse-Rochemenier]] ({{unité|6.0|km}}), [[Meigné]] ({{unité|6.3|km}}), [[Cizay-la-Madeleine]] ({{unité|6.6|km}}) et [[Saint-Georges-sur-Layon]] ({{unité|7.3|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Doué-la-Fontaine (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.


Le [[Douet]], affluent du Layon, prend sa source sur le territoire de la commune.
<gallery mode="packed">
File:douelafontaine_abreuvoir_lavoir_2020_7880.JPG|Abreuvoir
File:douelafontaine_eglise_saintpierre_2020_7892.JPG|Église Saint-Pierre
File:douelafontaine_moulin_cartier_2024c.jpg|link=Moulin à vent Cartier|Moulin Cartier
File:douelafontaine_collegiale_saintdenis_2020_7888.JPG|Collégiale Saint-Denis
</gallery>


== Notes ==
== Notes ==
Sources et annotations
Voir aussi les [[Doué|formes anciennes]] du nom.
 
Sur le même sujet : [[La Chapelle-sous-Doué]], [[Douces]] et [[Soulanger]]. Mention de Doué dans les [[Usages ruraux et urbains de Maine-et-Loire en 1872 - PE à PO|usages ruraux]] à propos des pépinières industrielles.
 
Notes
<references group="note" />
 
Références
{{Références}}
{{Références}}
:Voir aussi les [[Doué|formes anciennes du nom]].
:Sur le même sujet : [[La Chapelle-sous-Doué]], [[Douces]] et [[Soulanger]].


{{BasPage Communes}}
{{BasPage Communes2016}}


[[Catégorie:Commune|Doue-la-Fontaine]]
[[Catégorie:Commune déléguée|Doue-la-Fontaine]]
[[Catégorie:Saumurois|Doue-la-Fontaine]]
[[Catégorie:Saumurois|Doue-la-Fontaine]]
[[Catégorie:CC Doué-la-Fontaine]]
[[Catégorie:Doué-la-Fontaine]]
[[Catégorie:Doué-la-Fontaine]]

Dernière version du 14 février 2025 à 16:59

Doué-la-Fontaine
(commune déléguée)
Département Maine-et-Loire
Territoire Saumurois
Commune Doué-en-Anjou
Note(s) Regroupement
du 30 décembre 2016
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Aide à la rédaction.
Anciennes communes

Doué-la-Fontaine est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), au sud d'Ambillou-Château et de Louresse-Rochemenier. Elle est rattachée depuis 2016 à la commune de Doué-en-Anjou dont elle est le chef-lieu.

Ses habitants s'appellent les Douessin(e)s.


Situation administrative

Doué devient Doué-la-Fontaine en 1933 (décret du 11 avril)[1]. La ville englobe trois anciennes communes et leurs villages :

Un nouveau rapprochement intervient le 30 décembre 2016 avec la création de la commune nouvelle de Doué-en-Anjou issue du regroupement des communes de Brigné, Concourson-sur-Layon, Doué-la-Fontaine, Forges, Meigné, Montfort, Saint-Georges-sur-Layon et Les Verchers-sur-Layon. Doué-la-Fontaine devient une commune déléguée[6].

La commune de Doué-la-Fontaine est jusqu'alors membre de la communauté de communes de la région de Doué-la-Fontaine, et se trouve dans le canton de Doué-la-Fontaine (Doué en 1793 et 1801, Doué-la-Fontaine en 1964), dont elle est bureau centralisateur, et l'arrondissement de Saumur[7].

Son code commune (Insee) est 49125 et son code postal est 49700. Ses habitants se nomment Douessin, Douessine. Sa population est de 7 442 habitants en 1999, 7 442 en 2006 (elle fait alors partie des dix communes les plus peuplées du département) et de 7 547 en 2016[8].

Histoire et patrimoine

La ville est créée autour d'une motte du XIe siècle et de la collégiale Saint-Denis du XIIe s. L'habitat humain y est ancien, datant de la Préhistoire. Au Moyen Âge, Doué dépend d'Angers et La Chapelle-sous-Doué de Poitiers. Des biens de Doué appartiennent au IXe siècle aux moines de Cunaud, puis au comte d'Anjou. Le château élevé à la fin du Xe siècle est dévasté au XIIe, puis reconstruit. Au XVIe, Doué se trouve au cœur d'une zone ravagée par les Catholiques et les Huguenots. La ville dépend au XVIIIe de l'élection et de la subdélégation de Saumur[5],[9].

Après avoir absorbée La Chapelle-sous-Doué en 1841, Doué fusionne le 1er octobre 1964 avec les communes voisines de Douces et de Soulanger[4],[3].

Sites patrimoniaux de Doué-la-Fontaine[10],[11] :

  • les arènes, ensemble de carrières aériennes et souterraines à Douces ;
  • la cabane de vigneron de La Haie-Georgine, du XIXe siècle ;
  • la chapelle Saint-Gilles à Soulanger, des XIIe, XVIe et XIXe siècle ;
  • le château de Soulanger (classé MH), du XVIIIe siècle, et dont il ne reste plus que le soubassement et les écuries (écuries Foulon) ;
  • plusieurs ensembles d'édifices à cour commune ;
  • les ruines de la collégiale Saint-Denis (classée MH) du XVIIIe siècle ;
  • le couvent de Récollets, des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ;
  • l'église Notre-Dame Saint-Hilaire à La Chapelle-sous-Doué, des XIe, XVIIIe et XIXe siècles ;
  • l'église Saint-Maurice à Douces, du XIXe siècle ;
  • l'église Saint-Pierre ;
  • les fours à chaux, fours à chaux en falaise et four à chaux à culée en falaise, du XIXe siècle ;
  • l'hôtel de la Goberderie, des XVIe et XIXe siècles, comprenant des parties troglodytiques ;
  • le lavoir des Fontaines ;
  • les maisons d'horticulteurs ;
  • plusieurs maisons anciennes, dont celle dite la Monaie (XVe-XIXe), celle dite la Bouette (XVIe et celle dite la Grange (XVIe-XIXe), et maisons de vigneron (à Soulanger) des Douves et de la Petite-Bilange (XVIIe) ;
  • le manoir dit la Cour de Douces (XVe-XIXe), manoir de la Crilloire (XVIe-XIXe), manoir de la Galonnière ou du Petit Riou (XIXe, manoir Lambray (XVIe-XVIIe), manoir de la Saulaie[note 1] (XVe-XVIe), manoir de Rohé (XVIe) ;
  • plusieurs moulins à vent et à eau, dont le moulin à blé dit Moulin Cartier (XVIIIe-XXe) ;
  • les restes d'une motte féodale et d'un donjon (inscrit MH), des IXe, Xe et XVe siècles, et Aula Carolingienne, vestiges d'une maison découverts à la suite de fouilles archéologiques à la fin des années 1960 ;
  • l'ancien prieuré de Bénédictins dit l'Abbaye à Soulanger, des XVe, XVIIIe et XIXe siècles ;
  • le site troglodytique des Perrières, qui après avoir servi de champignonnières, d'habitat, a été réhabilité en site touristique ;
  • le site de la Seigneurie (inscrit MH), carrière souterraine de fabrication de sarcophage datant du haut Moyen Âge.

L'église Saint-Léger, du haut Moyen Âge, en ruine au XVIIe siècle, est détruite[10].

Capitale des roses

Les pépinières et les roseraies sont particulièrement importantes à Doué. Elles se développent au XVIIIe siècle. Joseph François Foullon, grand propriétaire, y développe ses jardins. Les rosiers sont une culture qui exige une main-d'œuvre expérimentée (plantations, écussonnage, nettoyage). Dans les années 1930, plus de 400 000 rosiers sont plantés chaque année[12]. Dans les années 1970, la production annuelle de rosiers est d'environ 3,5 millions de plants[13], et au début du XXIe siècle entre cinq et sept millions de rosiers par an[14],[15], ce qui en fait le premier centre de production de plants de rosiers en Europe.

À voir :

Loisirs et culture

Divers équipements et services culturels sont présents à Doué, dont un théâtre, une médiathèque, membre du réseau des bibliothèques saumuroises, un cinéma et une école intercommunale de musique[17],[18],[19]. La commune participe également à Anjou Théâtre, établissement de coopération culturelle dédié au théâtre associant le Département et les communes de Doué et du Plessis-Macé, produisant notamment le festival d'Anjou et Très tôt en scène[20].

La station de radio angevine RPSFM émet autour des villes de Doué-la-Fontaine, Baugé et Langeais[21]. Saumur Kiosque est un journal en ligne angevin dédié au Saumurois couvrant notamment les villes de Saumur et de Doué-la-Fontaine[22].

L'offre touristique valorise les mondes souterrain, animal, végétal. Son territoire comporte plusieurs sites à visiter comme[23] :

  • le Mystère des faluns, constitué de galeries souterraines (troglodytes) ;
  • le Bioparc zoo, parc animalier abritant plus de soixante-dix espèces animales et cadre naturel consacré à la protection des espèces menacées ;
  • le musée Aux anciens commerces, situé aux écuries du château des Basses-Minières, reconstitution de boutiques d'autrefois.

Espace et territoire

Doué-la-Fontaine s'étend sur 35,9 km2 (3 590 hectares) et son altitude varie de 48 à 105 mètres[24]. Son territoire se partage entre les plaines et coteaux du Saumurois, et les coteaux du Layon et de l'Aubance[25]. La grande partie de son étendue était occupée au Miocène par la mer des Faluns qui a laissé une couche importante (8 à 20 mètres d'épaisseur) de dépôts coquilliers agglomérés. Ce sous-sol a été exploité au fil des âges, les habitants de ce territoire creusant des souterrains, des galeries et tout un habitat troglodytique. Ce creusement se retouve sur des dizaines de kilomètres, résultat d'une extraction de pierre appelée « falun » utilisée dès le Moyen Âge pour la construction[4],[26].

Doué est dans le périmètre du parc naturel Loire-Anjou-Touraine, zone de préservation et de protection située entre Tours et Angers[27], et la zone de la Plaine de Douces est classée espace naturel sensible (ENS)[28]. Le Douet, affluent du Layon, passe sur le territoire de la commune[29].

Cinq sites de Doué-la-Fontaine à découvrir : Le mystère des faluns, avec scénographie au sein de caves cathédrales en ogives, le Bioparc de Doué, zoo troglodytique comptant plus de 1 400 animaux, le musée Aux anciens commerces, avec répliques d'anciennes boutiques, le site Troglodytes et sarcophages, présentant les usages de ces souterrains depuis 1 500 ans, et Les chemins de la Rose, roseraie comptant une collection de plus de 10 000 rosiers[30]. Un circuit pédestre de découverte de la ville part du site des Perrières.

Localités aux alentours : Forges (3,2 km), Montfort (4,7 km), Les Verchers-sur-Layon (4,8 km), Dénezé-sous-Doué (5,4 km), Brossay (5,6 km), Concourson-sur-Layon (5,8 km), Louresse-Rochemenier (6,0 km), Meigné (6,3 km), Cizay-la-Madeleine (6,6 km) et Saint-Georges-sur-Layon (7,3 km)[31].

Notes

Voir aussi les formes anciennes du nom.

Sur le même sujet : La Chapelle-sous-Doué, Douces et Soulanger. Mention de Doué dans les usages ruraux à propos des pépinières industrielles.

Notes

  1. À propos de La Saulaie, voir Saulaie (lieu-dit).

Références

  1. Décret du 11 avril 1933 portant changement de nom de la commune de Doué, Journal officiel de la République française, 65e année, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), n° 95 du 22 avril 1933, p. 4214
  2. Loi du 13 juin 1841, Lois relatives à des changements de circonscriptions territoriales (sixième loi), Bulletin des lois du royaume de France, Imprimerie royale (Paris), IXe série, tome 22e,‎ du 17 juin 1841, p. 796-797
  3. a et b Arrêté préfectoral du 31 juillet 1964, dans le Recueil des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, 1964, p. 401 (Journal officiel de la République française,‎ du 28 octobre 1964, p. 9680).
  4. a b et c Dict. Célestin Port 1978 (t. 2), op. cit., p. 55
  5. a et b Ministère de la Culture (Région Pays de la Loire), Base Mérimée - Ville [de Doué-la-Fontaine] (IA00033115), avant 1987
  6. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-123 du 23 septembre 2016 — Voir création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016).
  7. École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Doué-la-Fontaine, 2007
  8. Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2016)
  9. Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 55-63
  10. a et b Ministère de la Culture, Base Mérimée (Doué-la-Fontaine), août 2012
  11. Le Kiosque Saumur, Histoire locale. Doué-en-Anjou, la ville aux nombreux sites remarquables, 10 avril 2022
  12. I. Deguil, L'horticulture en Anjou, dans Annales de Géographie, t. 42, n° 240, 1933, p. 601-609
  13. Dict. Célestin Port de 1978 (t. 2), op. cit., p. 56
  14. Ouest-France Entreprises, Cette cité produit cinq millions de rosiers par an, 11 juillet 2014 (cinq millions de rosiers)
  15. Ouest-France, Doué-la-Fontaine. La fête aux cent mille roses dans les caves troglo, 12 juillet 2015 (sept millions de rosiers)
  16. Le Courrier de l'Ouest, Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir, 30 mai 2018
  17. Mairie de Doué-la-Fontaine, Vie culturelle, novembre 2016
  18. Mairie de Doué-en-Anjou, Médiathèque de Doué-en-Anjou, octobre 2019
  19. Réseau des bibliothèques de la communauté d'agglomération Saumur Val-de-Loire, septembre 2019
  20. EPCC Anjou Théâtre, Qui sommes nous, mai 2016
  21. Le Courrier de l'Ouest (Y. G.), Parçay-les-Pins. Quel avenir pour la radio associative ?, 5 septembre 2019
  22. Saumur Kiosque (IGNIS Communication), 2021-2022
  23. Office de tourisme de Doué-la-Fontaine et sa région, Sites à visiter, novembre 2016
  24. IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
  25. Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
  26. Le Kiosque Saumur, Du 13 au 16 juillet à Doué-en-Anjou. Les journées de la rose reviennent pour une nouvelle édition, 12 juillet 2023
  27. PNR Loire-Anjou-Touraine, 2012
  28. Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire, 2018
  29. IGN et BRGM, Géoportail (Doué-la-Fontaine 49), mai 2012
  30. Ouest-France (Coraline Brouez), Maine-et-Loire. Le patrimoine exceptionnel de Doué-en-Anjou se dévoile en cinq incontournables, article publié le 20 mai 2021 et réédité le 3 mars 2023
  31. Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Doué-la-Fontaine (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).

Autres données

Liste des communes en 2016
Altitudes en 2014
Populations 2013, en vigueur au 1er janvier 2016
Superficies en 2014
Divisions administratives et électorales en 2014