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{{Infobox quartier | {{Infobox quartier | ||
| qualité = commune déléguée | | qualité = commune déléguée | ||
| image = <!-- blason | | image = <!-- facultatif (logo ou blason) --> | ||
| territoire = [[Saumurois]] | | territoire = [[Saumurois]] | ||
| commune = [[Doué-en-Anjou]] | | commune = [[Doué-en-Anjou]] | ||
| libre = Regroupement <br | | libre = Regroupement <br>du 30 décembre 2016 | ||
| carte = [[ | | carte = [[File:Carte situation commune douelafontaine.png|300px|center|Situation dans le département]] | ||
{{ | {{osm14|n=47.1937935|o=-0.2761917}} | ||
}} | }} | ||
'''Doué-la-Fontaine''' est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud d'[[Ambillou-Château]] et de [[Louresse-Rochemenier]]. Elle est | '''Doué-la-Fontaine''' est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud d'[[Ambillou-Château]] et de [[Louresse-Rochemenier]]. Elle est rattachée depuis 2016 à la commune de [[Doué-en-Anjou]] dont elle est le chef-lieu. | ||
Ses habitants | Ses habitants s'appellent les Douessin(e)s. | ||
== Situation administrative == | == Situation administrative == | ||
''[[Doué]]'' devient ''Doué-la-Fontaine'' en [[1933]] (décret du 11 avril)<ref>Décret du 11 avril 1933 portant changement de nom de la commune de Doué, ''Journal officiel de la République française'', 65{{e}} année, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), n° 95 du 22 avril 1933, p. 4214</ref>. La ville englobe trois anciennes communes et leurs villages : | |||
* [[La Chapelle-sous-Doué]], établie autour d'une villa carolingienne du {{Xs}}, réunie à Doué en [[1841]]<ref>''Loi du 13 juin 1841'', Lois relatives à des changements de circonscriptions territoriales (sixième loi), ''Bulletin des lois du royaume de France'', Imprimerie royale (Paris), IXe série, tome 22e, du 17 juin 1841, p. 796-797</ref> ; | |||
* [[Douces]], mentionnée au {{XIs}}, rattachée à Doué en [[1964]] ; | |||
* [[Soulanger]] mentionnée au {{IXs}}, rattachée à Doué en 1964<ref name="arrete-31juill1964">''Arrêté préfectoral du 31 juillet 1964'', dans le ''Recueil des actes administratifs'' de la préfecture de Maine-et-Loire, 1964, p. 401 (''Journal officiel de la République française'', du 28 octobre 1964, p. 9680).</ref>{{,}}<ref name="cport-1978-p55">Dict. Célestin Port 1978 (t. 2), ''op. cit.'', p. 55</ref>{{,}}<ref name="IA00033115">Ministère de la Culture (Région Pays de la Loire), ''Base Mérimée - Ville [de Doué-la-Fontaine] (IA00033115)'', avant 1987</ref>. | |||
Un rapprochement intervient | Un nouveau rapprochement intervient le {{date|30 décembre 2016}} avec la création de la [[Création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)|commune nouvelle]] de Doué-en-Anjou issue du regroupement des communes de [[Brigné]], [[Concourson-sur-Layon]], Doué-la-Fontaine, [[Forges]], [[Meigné]], [[Montfort]], [[Saint-Georges-sur-Layon]] et [[Les Verchers-sur-Layon]]. Doué-la-Fontaine devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-123'' du 23 septembre 2016 — Voir [[création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)]].</ref>. | ||
La commune de Doué-la-Fontaine est jusqu'alors membre de la [[Communauté de communes de la région de Doué-la-Fontaine|de la région de Doué-la-Fontaine]], et se trouve dans le canton [[Canton de Doué-la-Fontaine|de Doué-la-Fontaine]], dont elle | La commune de Doué-la-Fontaine est jusqu'alors membre de la communauté de communes [[Communauté de communes de la région de Doué-la-Fontaine|de la région de Doué-la-Fontaine]], et se trouve dans le canton [[Canton de Doué-la-Fontaine|de Doué-la-Fontaine]] (Doué en 1793 et 1801, [[Canton de Doué-la-Fontaine (ancien)|Doué-la-Fontaine]] en 1964), dont elle est bureau centralisateur, et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Doué-la-Fontaine'', 2007</ref>. | ||
Son code commune (Insee) est 49125 et son code postal est 49700. Ses habitants se nomment les | Son code commune (Insee) est 49125 et son code postal est 49700. Ses habitants se nomment Douessin, Douessine. Sa population est de {{unité|7442|habitants}} en 1999, {{formatnum:7442}} en 2006 (elle fait alors partie des dix communes les plus peuplées du département) et de {{formatnum:7547}} en 2016<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2016|2016]])</ref>. | ||
== | == Histoire et patrimoine == | ||
La ville est créée autour d'une motte du {{XIs}} et de la collégiale Saint-Denis du {{XIIe}} s. L'habitat humain y est ancien, datant de la Préhistoire. Au Moyen Âge, Doué dépend d'Angers et La Chapelle-sous-Doué de Poitiers. Des biens de Doué appartiennent au {{IXs}} aux moines de Cunaud, puis au comte d'Anjou. Le château élevé à la fin du {{Xs}} est dévasté au {{XIIe}}, puis reconstruit. Au {{XVIe}}, Doué se trouve au cœur d'une zone ravagée par les Catholiques et les Huguenots. La ville dépend au {{XVIIIe}} de l'élection et de la subdélégation de Saumur<ref name="IA00033115" />{{,}}<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|55-63}}</ref>. | |||
* les arènes ; | |||
* | Après avoir absorbée [[La Chapelle-sous-Doué]] en [[1841]], Doué fusionne le {{date|1{{er}} octobre [[1964]]}} avec les communes voisines de [[Douces]] et de [[Soulanger]]<ref name="cport-1978-p55" />{{,}}<ref name="arrete-31juill1964" />. | ||
* la chapelle Saint-Gilles ; | |||
* [[ | Sites patrimoniaux de Doué-la-Fontaine<ref name="merimee">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Doué-la-Fontaine)'', août 2012</ref>{{,}}<ref>Le Kiosque Saumur, ''Histoire locale. Doué-en-Anjou, la ville aux nombreux sites remarquables'', 10 avril 2022</ref> : | ||
* les ruines de | * les arènes, ensemble de carrières aériennes et souterraines à [[Douces]] ; | ||
* | * la cabane de vigneron de La Haie-Georgine, du {{XIXs}} ; | ||
* les fours à chaux ; | * la chapelle Saint-Gilles à Soulanger, des {{XIIe}}, {{XVIe}} et {{XIXs}} ; | ||
* le [[château des Basses Minières|château de Soulanger]] (classé MH), du {{XVIIIs}}, et dont il ne reste plus que le soubassement et les écuries (écuries Foulon) ; | |||
* plusieurs ensembles d'édifices à cour commune ; | |||
* les ruines de la collégiale Saint-Denis (classée MH) du {{XVIIIs}} ; | |||
* le couvent de Récollets, des {{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* l'église Notre-Dame Saint-Hilaire à La Chapelle-sous-Doué, des {{XIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* l'église Saint-Maurice à Douces, du {{XIXs}} ; | |||
* l'église Saint-Pierre ; | |||
* les fours à chaux, fours à chaux en falaise et four à chaux à culée en falaise, du {{XIXs}} ; | |||
* l'hôtel de la Goberderie, des {{XVIe}} et {{XIXs}}s, comprenant des parties troglodytiques ; | |||
* le lavoir des Fontaines ; | |||
* les maisons d'horticulteurs ; | * les maisons d'horticulteurs ; | ||
* | * plusieurs maisons anciennes, dont celle dite la Monaie ({{XVe}}-{{XIXe}}), celle dite la Bouette ({{XVIe}} et celle dite la Grange ({{XVIe}}-{{XIXe}}), et maisons de vigneron (à Soulanger) des Douves et de la Petite-Bilange ({{XVIIe}}) ; | ||
* les restes d'une motte féodale et d'un donjon (inscrit MH), des {{IXe}}, {{Xe}} et {{XVs}}s ; | * le manoir dit la Cour de Douces ({{XVe}}-{{XIXe}}), manoir de la Crilloire ({{XVIe}}-{{XIXe}}), manoir de la Galonnière ou du Petit Riou ({{XIXe}}, manoir Lambray ({{XVIe}}-{{XVIIe}}), manoir de la Saulaie<ref group="note">À propos de ''La Saulaie'', voir [[La Saulaie|Saulaie (lieu-dit)]].</ref> ({{XVe}}-{{XVIe}}), manoir de Rohé ({{XVIe}}) ; | ||
* | * plusieurs moulins à vent et à eau, dont le moulin à blé dit [[moulin à vent Cartier|Moulin Cartier]] ({{XVIIIe}}-{{XXe}}) ; | ||
* la | * les restes d'une motte féodale et d'un donjon (inscrit MH), des {{IXe}}, {{Xe}} et {{XVs}}s, et Aula Carolingienne, vestiges d'une maison découverts à la suite de fouilles archéologiques à la fin des années 1960 ; | ||
* l'ancien prieuré de Bénédictins dit l'Abbaye à Soulanger, des {{XVe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* le [[site troglodytique des Perrières]], qui après avoir servi de champignonnières, d'habitat, a été réhabilité en site touristique ; | |||
* le site de la Seigneurie (inscrit MH), carrière souterraine de fabrication de sarcophage datant du haut Moyen Âge. | |||
L'église Saint-Léger, du haut Moyen Âge, en ruine au {{XVIIs}}, est détruite<ref name="merimee" />. | |||
== Capitale des roses == | == Capitale des roses == | ||
Les pépinières et les roseraies se développent | Les pépinières et les roseraies sont particulièrement importantes à Doué. Elles se développent au {{XVIIIs}}. [[Joseph François Foullon]], grand propriétaire, y développe ses jardins. Les rosiers sont une culture qui exige une main-d'œuvre expérimentée (plantations, écussonnage, nettoyage). Dans les années 1930, plus de {{unité|400000|rosiers}} sont plantés chaque année<ref>I. Deguil, ''L'horticulture en Anjou'', dans ''Annales de Géographie'', t. 42, n° 240, 1933, p. 601-609</ref>. Dans les années 1970, la production annuelle de rosiers est d'environ {{unité|3.5|millions}} de plants<ref>Dict. Célestin Port de 1978 (t. 2), ''op. cit.'', p. 56</ref>, et au début du {{XXIs}} entre cinq et sept millions de rosiers par an<ref>Ouest-France Entreprises, ''Cette cité produit cinq millions de rosiers par an'', 11 juillet 2014 (cinq millions de rosiers)</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Doué-la-Fontaine. La fête aux cent mille roses dans les caves troglo'', 12 juillet 2015 (sept millions de rosiers)</ref>, ce qui en fait le premier centre de production de plants de rosiers en Europe. | ||
À voir : | À voir : | ||
* Chemins de la rose, roseraie située au parc de Courcilpleu, jardin à l'anglaise sur 4 hectares ; | * [[Les chemins de la Rose|Chemins de la rose]], roseraie située au parc de Courcilpleu, jardin à l'anglaise sur {{unité|4|hectares}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Maine-et-Loire. Une cinquantaine de jardins d'exception à découvrir'', 30 mai 2018</ref> ; | ||
* En juillet, [[Journées de la rose de Doué-la-Fontaine|journées de la Rose]]. | * En juillet, [[Journées de la rose de Doué-la-Fontaine|journées de la Rose]]. | ||
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Divers équipements et services culturels sont présents à Doué, dont un théâtre, [[Bibliothèque de Doué-la-Fontaine|une médiathèque]], membre du réseau des bibliothèques saumuroises, un cinéma et une école intercommunale de musique<ref>Mairie de Doué-la-Fontaine, ''Vie culturelle'', novembre 2016</ref>{{,}}<ref>Mairie de Doué-en-Anjou, ''Médiathèque de Doué-en-Anjou'', octobre 2019</ref>{{,}}<ref>Réseau des bibliothèques de la communauté d'agglomération Saumur Val-de-Loire, septembre 2019</ref>. La commune participe également à [[Anjou Théâtre]], établissement de coopération culturelle dédié au théâtre associant le [[Conseil départemental de Maine-et-Loire|Département]] et les communes de Doué et du [[Le Plessis-Macé|Plessis-Macé]], produisant notamment le [[festival d'Anjou]] et [[Très tôt en scène]]<ref>EPCC Anjou Théâtre, ''Qui sommes nous'', mai 2016</ref>. | Divers équipements et services culturels sont présents à Doué, dont un théâtre, [[Bibliothèque de Doué-la-Fontaine|une médiathèque]], membre du réseau des bibliothèques saumuroises, un cinéma et une école intercommunale de musique<ref>Mairie de Doué-la-Fontaine, ''Vie culturelle'', novembre 2016</ref>{{,}}<ref>Mairie de Doué-en-Anjou, ''Médiathèque de Doué-en-Anjou'', octobre 2019</ref>{{,}}<ref>Réseau des bibliothèques de la communauté d'agglomération Saumur Val-de-Loire, septembre 2019</ref>. La commune participe également à [[Anjou Théâtre]], établissement de coopération culturelle dédié au théâtre associant le [[Conseil départemental de Maine-et-Loire|Département]] et les communes de Doué et du [[Le Plessis-Macé|Plessis-Macé]], produisant notamment le [[festival d'Anjou]] et [[Très tôt en scène]]<ref>EPCC Anjou Théâtre, ''Qui sommes nous'', mai 2016</ref>. | ||
La station de radio angevine [[RPSFM Radio Parçay-les-Pins|RPSFM]] émet autour des villes de Doué-la-Fontaine, Baugé et Langeais<ref>Le Courrier de l'Ouest (Y. G.), ''Parçay-les-Pins. Quel avenir pour la radio associative ?'', 5 septembre 2019</ref>. [[Saumur Kiosque]] est un journal en ligne angevin dédié au Saumurois couvrant notamment les villes de Saumur et de Doué-la-Fontaine<ref>Saumur Kiosque (IGNIS Communication), 2021-2022</ref>. | |||
* le [[Zoo de Doué-la-Fontaine|Bioparc zoo]] | |||
* le [[Musée Aux | L'offre touristique valorise les mondes souterrain, animal, végétal. Son territoire comporte plusieurs sites à visiter comme<ref>Office de tourisme de Doué-la-Fontaine et sa région, ''Sites à visiter'', novembre 2016</ref> : | ||
* le [[Site troglodytique des Perrières|Mystère des faluns]], constitué de galeries souterraines (troglodytes) ; | |||
* le [[Zoo de Doué-la-Fontaine|Bioparc zoo]], parc animalier abritant plus de soixante-dix espèces animales et cadre naturel consacré à la protection des espèces menacées ; | |||
* le [[Musée Aux anciens commerces de Doué-la-Fontaine|musée Aux anciens commerces]], situé aux écuries du château des Basses-Minières, reconstitution de boutiques d'autrefois. | |||
== Espace et territoire == | |||
Doué-la-Fontaine s'étend sur {{unité|35.9|km|2}} ({{unité|3590|hectares}}) et son altitude varie de 48 à {{unité|105|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se partage entre les plaines et coteaux du Saumurois, et les coteaux du Layon et de l'Aubance<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. La grande partie de son étendue était occupée au {{abréviation|Miocène|Miocène, -23 millions d'années à -5 millions d'années environ.}} par la {{abréviation|mer des Faluns|Mer des Faluns, ancienne mer peu profonde située sur le plateau continental européen.}} qui a laissé une couche importante (8 à {{unité|20|mètres}} d'épaisseur) de dépôts coquilliers agglomérés. Ce sous-sol a été exploité au fil des âges, les habitants de ce territoire creusant des souterrains, des galeries et tout un habitat troglodytique. [[Site troglodytique des Perrières|Ce creusement]] se retouve sur des dizaines de kilomètres, résultat d'une extraction de pierre appelée « falun » utilisée dès le Moyen Âge pour la construction<ref name="cport-1978-p55" />{{,}}<ref>Le Kiosque Saumur, ''Du 13 au 16 juillet à Doué-en-Anjou. Les journées de la rose reviennent pour une nouvelle édition'', 12 juillet 2023</ref>. | |||
Doué est dans le périmètre du parc naturel [[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|Loire-Anjou-Touraine]], zone de préservation et de protection située entre Tours et Angers<ref>[[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|PNR Loire-Anjou-Touraine]], 2012</ref>, et la zone de la Plaine de Douces est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>. Le Douet, affluent du Layon, passe sur le territoire de la commune<ref>IGN et BRGM, ''Géoportail (Doué-la-Fontaine 49)'', mai 2012</ref>. | |||
Doué | |||
Cinq sites de Doué-la-Fontaine à découvrir : [[Site troglodytique des Perrières|Le mystère des faluns]], avec scénographie au sein de caves cathédrales en ogives, le [[Zoo de Doué-la-Fontaine|Bioparc de Doué]], zoo troglodytique comptant plus de {{unité|1400|animaux}}, le [[Musée Aux anciens commerces de Doué-la-Fontaine|musée Aux anciens commerces]], avec répliques d'anciennes boutiques, le site Troglodytes et sarcophages, présentant les usages de ces souterrains depuis {{unité|1500|ans}}, et [[Les chemins de la Rose]], roseraie comptant une collection de plus de {{unité|10000|rosiers}}<ref>Ouest-France (Coraline Brouez), ''Maine-et-Loire. Le patrimoine exceptionnel de Doué-en-Anjou se dévoile en cinq incontournables'', article publié le 20 mai 2021 et réédité le 3 mars 2023</ref>. Un circuit pédestre de découverte de la ville part du site des Perrières. | |||
Localités aux alentours : [[Forges]] ({{unité|3.2|km}}), [[Montfort]] ({{unité|4.7|km}}), [[Les Verchers-sur-Layon]] ({{unité|4.8|km}}), [[Dénezé-sous-Doué]] ({{unité|5.4|km}}), [[Brossay]] ({{unité|5.6|km}}), [[Concourson-sur-Layon]] ({{unité|5.8|km}}), [[Louresse-Rochemenier]] ({{unité|6.0|km}}), [[Meigné]] ({{unité|6.3|km}}), [[Cizay-la-Madeleine]] ({{unité|6.6|km}}) et [[Saint-Georges-sur-Layon]] ({{unité|7.3|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Doué-la-Fontaine (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>. | |||
<gallery mode="packed"> | <gallery mode="packed"> | ||
File:douelafontaine_abreuvoir_lavoir_2020_7880.JPG|Abreuvoir | |||
File:douelafontaine_eglise_saintpierre_2020_7892.JPG|Église Saint-Pierre | |||
File:douelafontaine_moulin_cartier_2024c.jpg|link=Moulin à vent Cartier|Moulin Cartier | |||
File:douelafontaine_collegiale_saintdenis_2020_7888.JPG|Collégiale Saint-Denis | |||
</gallery> | </gallery> | ||
== Notes == | == Notes == | ||
Voir aussi les [[Doué|formes anciennes]] du nom. | |||
Sur le même sujet : [[La Chapelle-sous-Doué]], [[Douces]] et [[Soulanger]]. Mention de Doué dans les [[Usages ruraux et urbains de Maine-et-Loire en 1872 - PE à PO|usages ruraux]] à propos des pépinières industrielles. | |||
Notes | |||
<references group="note" /> | |||
Références | |||
{{Références}} | {{Références}} | ||
{{BasPage Communes2016}} | {{BasPage Communes2016}} |