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« Doué-la-Fontaine » : différence entre les versions

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  | commune = [[Doué-en-Anjou]]
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  | libre = Regroupement <br>du 30 décembre 2016
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== Situation administrative ==
== Situation administrative ==
En 1933 ''[[Doué]]'' devient ''Doué-la-Fontaine''. La ville englobe trois anciennes communes et leurs villages :
''[[Doué]]'' devient ''Doué-la-Fontaine'' en [[1933]] (décret du 11 avril)<ref>Décret du 11 avril 1933 portant changement de nom de la commune de Doué, ''Journal officiel de la République française'', 65{{e}} année, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), n° 95 du 22 avril 1933, p. 4214</ref>. La ville englobe trois anciennes communes et leurs villages :
* [[La Chapelle-sous-Doué]], établie autour d'une villa carolingienne du {{Xs}}, réunie à Doué en 1841 ;
* [[La Chapelle-sous-Doué]], établie autour d'une villa carolingienne du {{Xs}}, réunie à Doué en [[1841]]<ref>''Loi du 13 juin 1841'', Lois relatives à des changements de circonscriptions territoriales (sixième loi), ''Bulletin des lois du royaume de France'', Imprimerie royale (Paris), IXe série, tome 22e,‎ du 17 juin 1841, p. 796-797</ref> ;
* [[Douces]], mentionnée au {{XIs}}, rattachée à Doué en 1964 ;
* [[Douces]], mentionnée au {{XIs}}, rattachée à Doué en [[1964]] ;
* [[Soulanger]] mentionnée au {{IXs}}, rattachée à Doué en 1964<ref name="cport-1978-p55">Dict. Célestin Port 1978 (t. 2), ''op. cit.'', p. 55</ref>{{,}}<ref name="arrete-31juill1964">''Arrêté préfectoral du 31 juillet 1964'', dans le ''Recueil des actes administratifs'' de la préfecture de Maine-et-Loire, 1964, p. 401.</ref>{{,}}<ref name="IA00033115">Ministère de la Culture (Région Pays de la Loire), ''Base Mérimée - Ville [de Doué-la-Fontaine] (IA00033115)'', avant 1987</ref>.
* [[Soulanger]] mentionnée au {{IXs}}, rattachée à Doué en 1964<ref name="arrete-31juill1964">''Arrêté préfectoral du 31 juillet 1964'', dans le ''Recueil des actes administratifs'' de la préfecture de Maine-et-Loire, 1964, p. 401 (''Journal officiel de la République française'',‎ du 28 octobre 1964, p. 9680).</ref>{{,}}<ref name="cport-1978-p55">Dict. Célestin Port 1978 (t. 2), ''op. cit.'', p. 55</ref>{{,}}<ref name="IA00033115">Ministère de la Culture (Région Pays de la Loire), ''Base Mérimée - Ville [de Doué-la-Fontaine] (IA00033115)'', avant 1987</ref>.


Un nouveau rapprochement intervient le {{date|30 décembre 2016}} avec la création de la [[Création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)|commune nouvelle]] de Doué-en-Anjou issue du regroupement des communes de [[Brigné]], [[Concourson-sur-Layon]], Doué-la-Fontaine, [[Forges]], [[Meigné]], [[Montfort]], [[Saint-Georges-sur-Layon]] et [[Les Verchers-sur-Layon]]. Doué-la-Fontaine devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-123'' du 23 septembre 2016 — Voir [[création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)]].</ref>.
Un nouveau rapprochement intervient le {{date|30 décembre 2016}} avec la création de la [[Création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)|commune nouvelle]] de Doué-en-Anjou issue du regroupement des communes de [[Brigné]], [[Concourson-sur-Layon]], Doué-la-Fontaine, [[Forges]], [[Meigné]], [[Montfort]], [[Saint-Georges-sur-Layon]] et [[Les Verchers-sur-Layon]]. Doué-la-Fontaine devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-123'' du 23 septembre 2016 — Voir [[création de la nouvelle commune de Doué-en-Anjou (2016)]].</ref>.


La commune de Doué-la-Fontaine est jusqu'alors membre de la communauté de communes [[Communauté de communes de la région de Doué-la-Fontaine|de la région de Doué-la-Fontaine]], et se trouve dans le canton [[Canton de Doué-la-Fontaine|de Doué-la-Fontaine]] (Doué en 1793 et 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Doué-la-Fontaine'', 2007</ref>, [[Canton de Doué-la-Fontaine (ancien)|Doué-la-Fontaine]] en 1964), dont elle est bureau centralisateur, et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]].
La commune de Doué-la-Fontaine est jusqu'alors membre de la communauté de communes [[Communauté de communes de la région de Doué-la-Fontaine|de la région de Doué-la-Fontaine]], et se trouve dans le canton [[Canton de Doué-la-Fontaine|de Doué-la-Fontaine]] (Doué en 1793 et 1801, [[Canton de Doué-la-Fontaine (ancien)|Doué-la-Fontaine]] en 1964), dont elle est bureau centralisateur, et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Doué-la-Fontaine'', 2007</ref>.


Son code commune (Insee) est 49125 et son code postal est 49700. Ses habitants se nomment Douessin, Douessine. Sa population est de {{formatnum:7442}} habitants en 1999, {{formatnum:7442}} en 2006 (elle fait alors partie des dix communes les plus peuplées du département) et de {{formatnum:7547}} en 2016<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2016|2016]])</ref>.
Son code commune (Insee) est 49125 et son code postal est 49700. Ses habitants se nomment Douessin, Douessine. Sa population est de {{unité|7442|habitants}} en 1999, {{formatnum:7442}} en 2006 (elle fait alors partie des dix communes les plus peuplées du département) et de {{formatnum:7547}} en 2016<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2016|2016]])</ref>.


== Histoire et patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
La ville est créée autour d'une motte du {{XIs}} et de la collégiale Saint-Denis du {{XIIe}} s. L'habitat humain y est ancien, datant de la Préhistoire. Au Moyen Âge, Doué dépend d'Angers et La Chapelle-sous-Doué de Poitiers. Des biens de Doué appartiennent au {{IXs}} aux moines de Cunaud, puis au comte d'Anjou. Le château élevé à la fin du {{Xs}} est dévasté au {{XIIe}}, puis reconstruit. Au {{XVIe}}, Doué se trouve au cœur d'une zone ravagée par les Catholiques et les Huguenots. La ville dépend au {{XVIIIe}} de l'élection et de la subdélégation de Saumur<ref name="IA00033115" />{{,}}<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|55-63}}</ref>.
La ville est créée autour d'une motte du {{XIs}} et de la collégiale Saint-Denis du {{XIIe}} s. L'habitat humain y est ancien, datant de la Préhistoire. Au Moyen Âge, Doué dépend d'Angers et La Chapelle-sous-Doué de Poitiers. Des biens de Doué appartiennent au {{IXs}} aux moines de Cunaud, puis au comte d'Anjou. Le château élevé à la fin du {{Xs}} est dévasté au {{XIIe}}, puis reconstruit. Au {{XVIe}}, Doué se trouve au cœur d'une zone ravagée par les Catholiques et les Huguenots. La ville dépend au {{XVIIIe}} de l'élection et de la subdélégation de Saumur<ref name="IA00033115" />{{,}}<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|55-63}}</ref>.


Après avoir absorbée [[La Chapelle-sous-Doué]] en [[1841]], Doué fusionne le {{date|1er octobre [[1964]]}} avec les communes voisines de [[Douces]] et de [[Soulanger]]<ref name="cport-1978-p55" />{{,}}<ref name="arrete-31juill1964" />.
Après avoir absorbée [[La Chapelle-sous-Doué]] en [[1841]], Doué fusionne le {{date|1{{er}} octobre [[1964]]}} avec les communes voisines de [[Douces]] et de [[Soulanger]]<ref name="cport-1978-p55" />{{,}}<ref name="arrete-31juill1964" />.


Sites patrimoniaux de Doué-la-Fontaine<ref name="merimee">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Doué-la-Fontaine)'', août 2012</ref>{{,}}<ref>Le Kiosque Saumur, ''Histoire locale. Doué-en-Anjou, la ville aux nombreux sites remarquables'', 10 avril 2022</ref> :
Sites patrimoniaux de Doué-la-Fontaine<ref name="merimee">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Doué-la-Fontaine)'', août 2012</ref>{{,}}<ref>Le Kiosque Saumur, ''Histoire locale. Doué-en-Anjou, la ville aux nombreux sites remarquables'', 10 avril 2022</ref> :
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* l'église Saint-Maurice à Douces, du {{XIXs}} ;
* l'église Saint-Maurice à Douces, du {{XIXs}} ;
* l'église Saint-Pierre ;
* l'église Saint-Pierre ;
* les fours à chaux, du {{XIXs}} ;
* les fours à chaux, fours à chaux en falaise et four à chaux à culée en falaise, du {{XIXs}} ;
* l'hôtel de la Goberderie, des {{XVIe}} et {{XIXs}}s, comprenant des parties troglodytiques ;
* l'hôtel de la Goberderie, des {{XVIe}} et {{XIXs}}s, comprenant des parties troglodytiques ;
* le lavoir des Fontaines ;
* le lavoir des Fontaines ;
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* plusieurs maisons anciennes, dont celle dite la Monaie ({{XVe}}-{{XIXe}}), celle dite la Bouette ({{XVIe}} et celle dite la Grange ({{XVIe}}-{{XIXe}}), et maisons de vigneron (à Soulanger) des Douves et de la Petite-Bilange ({{XVIIe}}) ;
* plusieurs maisons anciennes, dont celle dite la Monaie ({{XVe}}-{{XIXe}}), celle dite la Bouette ({{XVIe}} et celle dite la Grange ({{XVIe}}-{{XIXe}}), et maisons de vigneron (à Soulanger) des Douves et de la Petite-Bilange ({{XVIIe}}) ;
* le manoir dit la Cour de Douces ({{XVe}}-{{XIXe}}), manoir de la Crilloire ({{XVIe}}-{{XIXe}}), manoir de la Galonnière ou du Petit Riou ({{XIXe}}, manoir Lambray ({{XVIe}}-{{XVIIe}}), manoir de la Saulaie<ref group="note">À propos de ''La Saulaie'', voir [[La Saulaie|Saulaie (lieu-dit)]].</ref> ({{XVe}}-{{XVIe}}), manoir de Rohé ({{XVIe}}) ;
* le manoir dit la Cour de Douces ({{XVe}}-{{XIXe}}), manoir de la Crilloire ({{XVIe}}-{{XIXe}}), manoir de la Galonnière ou du Petit Riou ({{XIXe}}, manoir Lambray ({{XVIe}}-{{XVIIe}}), manoir de la Saulaie<ref group="note">À propos de ''La Saulaie'', voir [[La Saulaie|Saulaie (lieu-dit)]].</ref> ({{XVe}}-{{XVIe}}), manoir de Rohé ({{XVIe}}) ;
* plusieurs moulins à vent et à eau, dont le moulin à blé dit [[moulin à vent Cartier|Moulin Cartier]] ({{XVIIIe}}-{{XXe}}) ;
* les restes d'une motte féodale et d'un donjon (inscrit MH), des {{IXe}}, {{Xe}} et {{XVs}}s, et Aula Carolingienne, vestiges d'une maison découverts à la suite de fouilles archéologiques à la fin des années 1960 ;
* les restes d'une motte féodale et d'un donjon (inscrit MH), des {{IXe}}, {{Xe}} et {{XVs}}s, et Aula Carolingienne, vestiges d'une maison découverts à la suite de fouilles archéologiques à la fin des années 1960 ;
* le moulin à vent de Douces, moulin à blé dit Moulin Cartier, moulin des Conillères à Soulanger ({{XVIIIe}}), moulin à vent à moudre le plâtre de La Saulaie ({{XIXe}}), moulin à blé des Varennes ({{XIXe}}) ;
* l'ancien prieuré de Bénédictins dit l'Abbaye à Soulanger, des {{XVe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ;
* l'ancien prieuré de Bénédictins dit l'Abbaye à Soulanger, des {{XVe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ;
* le [[site troglodytique des Perrières]], qui après avoir servi de champignonnières, d'habitat, a été réhabilité en site touristique ;
* le [[site troglodytique des Perrières]], qui après avoir servi de champignonnières, d'habitat, a été réhabilité en site touristique ;
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== Capitale des roses ==
== Capitale des roses ==
Les pépinières et les roseraies sont particulièrement importantes à Doué. Elles se développent au {{XVIIIs}}. [[Joseph François Foullon]], grand propriétaire, y développe ses jardins. Les rosiers sont une culture qui exige une main-d'œuvre expérimentée (plantations, écussonnage, nettoyage). Dans les années 1930, plus de {{formatnum:400000}} rosiers sont plantés chaque année<ref>I. Deguil, ''L'horticulture en Anjou'', dans ''Annales de Géographie'', t. 42, n° 240, 1933, p. 601-609</ref>. Dans les années 1970, la production annuelle de rosiers est d'environ 3,5 millions de plants<ref>Dict. Célestin Port de 1978 (t. 2), ''op. cit.'', p. 56</ref>, et au début du {{XXIs}} entre cinq et sept millions de rosiers par an<ref>Ouest-France Entreprises, ''Cette cité produit cinq millions de rosiers par an'', 11 juillet 2014 (cinq millions de rosiers)</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Doué-la-Fontaine. La fête aux cent mille roses dans les caves troglo'', 12 juillet 2015 (sept millions de rosiers)</ref>, ce qui en fait le premier centre de production de plants de rosiers en Europe.
Les pépinières et les roseraies sont particulièrement importantes à Doué. Elles se développent au {{XVIIIs}}. [[Joseph François Foullon]], grand propriétaire, y développe ses jardins. Les rosiers sont une culture qui exige une main-d'œuvre expérimentée (plantations, écussonnage, nettoyage). Dans les années 1930, plus de {{unité|400000|rosiers}} sont plantés chaque année<ref>I. Deguil, ''L'horticulture en Anjou'', dans ''Annales de Géographie'', t. 42, n° 240, 1933, p. 601-609</ref>. Dans les années 1970, la production annuelle de rosiers est d'environ {{unité|3.5|millions}} de plants<ref>Dict. Célestin Port de 1978 (t. 2), ''op. cit.'', p. 56</ref>, et au début du {{XXIs}} entre cinq et sept millions de rosiers par an<ref>Ouest-France Entreprises, ''Cette cité produit cinq millions de rosiers par an'', 11 juillet 2014 (cinq millions de rosiers)</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Doué-la-Fontaine. La fête aux cent mille roses dans les caves troglo'', 12 juillet 2015 (sept millions de rosiers)</ref>, ce qui en fait le premier centre de production de plants de rosiers en Europe.


À voir :
À voir :
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Fichier:douelafontaine_abreuvoir_lavoir_2020_7880.JPG|Abreuvoir
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Fichier:douelafontaine_eglise_saintpierre_2020_7892.JPG|Église Saint-Pierre
File:douelafontaine_eglise_saintpierre_2020_7892.JPG|Église Saint-Pierre
Fichier:douelafontaine_eglise_saintpierre_interieur_2020_7849.JPG
File:douelafontaine_moulin_cartier_2024c.jpg|link=Moulin à vent Cartier|Moulin Cartier
Fichier:douelafontaine_collegiale_saintdenis_2020_7888.JPG|Collégiale Saint-Denis
File:douelafontaine_collegiale_saintdenis_2020_7888.JPG|Collégiale Saint-Denis
Fichier:douces_eglise_saintmaurice_2020_7904.JPG|link=Douces|Église de Douces
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