« Le Pin-en-Mauges » : différence entre les versions
(cplt) |
m (coquille) |
||
| Ligne 47 : | Ligne 47 : | ||
== Activités économiques == | == Activités économiques == | ||
L'agriculture est très implantée sur le territoire. Le village compte 188 cultivateurs à la fin du {{XVIIIs}} pour 76 artisans. On recense à la fin du {{XXe}} s. 55 exploitations où l'on pratique la polyculture. L'élevage de bovins, de porcins et d'ovins est une activité dominante. Un fabricant de charcuteries industrielles, [[Saveurs des Mauges]], et une usine de chaussures sont également | L'agriculture est très implantée sur le territoire. Le village compte 188 cultivateurs à la fin du {{XVIIIs}} pour 76 artisans. On recense à la fin du {{XXe}} s. 55 exploitations où l'on pratique la polyculture. L'élevage de bovins, de porcins et d'ovins est une activité dominante. Un fabricant de charcuteries industrielles, [[Saveurs des Mauges]], et une usine de chaussures sont également installés sur la commune<ref name="cport-1989" />{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Les échos de l'économie choletaise'', 29 avril 2017</ref>. | ||
Au début du siècle suivant, en 2009, sur les {{unité|101|établissements}} présents sur la commune, 43 relèvent du secteur de l'agriculture (soit 43 % pour une moyenne de 18 % sur le département), 6 du secteur de l'industrie, 10 du secteur de la construction, 29 de celui du commerce et des services et 13 du secteur de l'administration et de la santé<ref>Insee, ''Statistiques locales du territoire de Le Pin-en-Mauges (49)'', données 2009 — Voir [[Nombre d'établissements par commune/2009|Nombre d'établissements en 2009]].</ref>. | Au début du siècle suivant, en 2009, sur les {{unité|101|établissements}} présents sur la commune, 43 relèvent du secteur de l'agriculture (soit 43 % pour une moyenne de 18 % sur le département), 6 du secteur de l'industrie, 10 du secteur de la construction, 29 de celui du commerce et des services et 13 du secteur de l'administration et de la santé<ref>Insee, ''Statistiques locales du territoire de Le Pin-en-Mauges (49)'', données 2009 — Voir [[Nombre d'établissements par commune/2009|Nombre d'établissements en 2009]].</ref>. | ||
Dernière version du 22 mai 2025 à 17:33
| Le Pin-en-Mauges (commune déléguée) | |
|---|---|
| |
| Département | Maine-et-Loire |
| Territoire | Mauges |
| Commune | Beaupréau-en-Mauges |
| Note(s) | Regroupement du 15 décembre 2015 |
 | |
 | |
Le Pin-en-Mauges est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), au sud de Saint-Quentin-en-Mauges et au nord de La Poitevinière. Elle est intégrée depuis fin 2015 à Beaupréau-en-Mauges dans laquelle elle est devenue une commune déléguée.
Ses habitants sont appelés les Pinois(es).
Situation administrative
Initialement dénommée Le Pin, elle devient ensuite Le Pin-en-Mauges[1],[2]. Plusieurs communes comportent en 2012 citation|Mauges}} dans leur nom comme Bégrolles, Botz, Bourgneuf, Chaudron, Mazières, Neuvy, Le Pin, Saint-Macaire, Saint-Philbert, Saint-Quentin et Saint-Rémy.
La commune est membre en 2015 de la communauté de communes du Centre-Mauges, et se trouve dans le canton de Beaupréau (Sainte-Christine en 1793, Beaupréau en 1801) et l'arrondissement de Cholet (av. 1857 de Beaupréau)[1].
Son code commune (Insee) est 49239 et son code postal est 49110. Ses habitants se nomment (gentilé) Pinois, Pinoises. Sa population est de 1 218 habitants en 1999, 1 246 en 2006 et 1 383 en 2015[3].
Un regroupement intervient à la fin de l'année 2015 avec la création de la commune nouvelle de Beaupréau-en-Mauges issue du regroupement des communes d'Andrezé, Beaupréau, La Chapelle-du-Genêt, Gesté, Jallais, La Jubaudière, Le Pin-en-Mauges, La Poitevinière, Saint-Philbert-en-Mauges et Villedieu-la-Blouère. Le Pin-en-Mauges devient une commune déléguée[4].
Histoire et patrimoine
Une présence dès les temps anciens est attestée par lé découverte d'objets préhistoriques (haches en pierre polie). L'église est mentionnée au milieu du XIIe siècle, parmi les possessions de Saint-Florent, sous le vocable de Notre-Dame. Le territoire relève alors du Petit-Montrevault. La localité est alors mentionnée sous le nom de Ecclesia Sancte Marie de Pinu. L'église est rebâtie au début du XVe siècle et est alors dédiée à saint Pavin. Elle est dévastée en 1794 par les colonnes infernales puis reconstruite au milieu du XIXe. Le Pin-en-Mauges dépend au XVIIIe s. de l'élection, subdélégation et bailliage d'Angers, du grenier à sel de Saint-Florent[5].
À la fin du XVIIIe siècle, durant les guerres de Vendée, c'est du Pin-en-Mauges que part Jacques Cathelineau, premier généralissime de l'armée catholique et royale de Vendée. Le village est entièrement brûlé en 1793[5].
Éléments du patrimoine[5] :
- Les ruines du château de Jousselinière, avec douves, tours et chapelle du XVe siècle.
- L'ancien manoir de la Blonnière, XVe-XVIIIe s.
- L'église Saint-Pavin, mentionnée au XIIe siècle et reconstruite au XIXe dans un style néo-roman[5],[6].
- Les vitraux de l'église, verrières classées aux Monuments historiques. Quinze vitraux retracent les épisodes marquants des Guerres de Vendée[7],[8]. La visite se fait sur rendez-vous avec l'office de tourisme de Beaupréau.
- La statue de Jacques Cathelineau : La statue actuelle, visible au centre du bourg, a été érigée pour commémorer le bicentenaire de la mort du généralissime, le 14 juillet 1793. Cette dernière est venue remplacer une autre statue du général qui a été depuis transportée dans le transept droit de l'église du Pin-en-Mauges.
- Dans le cimetière : Les tombes de la famille Cathelineau, avec notamment les parents du généralissime, dans le carré Cathelineau, et la tombe de l'abbé Jacques Cantiteau. Ce dernier est nommé prêtre au Pin en 1785 et le reste jusqu'à sa mort en 1817. Il refuse de prêter serment à la Constitution civile du clergé en 1791 ce qui le conduit à se cacher. Il est l'un des premiers biographes de Jacques Cathelineau, dont il a notamment fait l'éloge funèbre. Il a également écrit ce qu'on a appelle ses « mémoires », qui ont permettent aux premiers auteurs de relater la vie du général en chef, par exemple au docteur Laffont Gouzi pour son ouvrage Vie de Cathelineau paru en 1820.
Culture et loisirs
Jacques Cathelineau, né au Pin-en-Mauges en 1759, est un chef militaire durant les guerres de Vendée. Un lieu de la commune lui est consacré, le musée Cathelineau, qui comporte des iconographies de la famille royale et divers objets de l'époque[9].
Musée Jacques Cathelineau : Établissement situé près de l'église dans l'ancien presbytère. Animé par des bénévoles, il est uniquement ouvert sur rendez-vous pris auprès de la mairie déléguée du Pin-en-Mauges (tél. 02 41 70 00 25).
L'association Patrimoine et culture (APEC) a éditée une brochure en février 2015, Le Pin-en-Mauges dans l'histoire... Jacques Cathelineau, 1759-1793[10].
La bibliothèque est membre du réseau des bibliothèques de Beaupréau-en-Mauges, réseau qui compte neuf établissements[11].
Activités économiques
L'agriculture est très implantée sur le territoire. Le village compte 188 cultivateurs à la fin du XVIIIe siècle pour 76 artisans. On recense à la fin du XXe s. 55 exploitations où l'on pratique la polyculture. L'élevage de bovins, de porcins et d'ovins est une activité dominante. Un fabricant de charcuteries industrielles, Saveurs des Mauges, et une usine de chaussures sont également installés sur la commune[5],[12].
Au début du siècle suivant, en 2009, sur les 101 établissements présents sur la commune, 43 relèvent du secteur de l'agriculture (soit 43 % pour une moyenne de 18 % sur le département), 6 du secteur de l'industrie, 10 du secteur de la construction, 29 de celui du commerce et des services et 13 du secteur de l'administration et de la santé[13].
Espace et territoire
Le Pin-en-Mauges s'étend sur 17,07 km2 (1 707 hectares) et son altitude varie de 79 à 129 mètres[14]. Son territoire se situe sur le plateau des Mauges[15].
Localités aux alentours : La Poitevinière (2,9 km), Saint-Quentin-en-Mauges (4,5 km), Sainte-Christine (5,3 km), Neuvy-en-Mauges (5,7 km), La Salle-et-Chapelle-Aubry (6,5 km), Jallais (6,8 km), Chaudron-en-Mauges (7,5 km), Beausse (7,8 km), Bourgneuf-en-Mauges (8,0 km) et La Chapelle-Rousselin (8,8 km)[16].
Notes
Sources et annotations
- ↑ a et b École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Le Pin-en-Mauges, 2007 (« 1793 Le Pin, 1801 Le Pin-en-Mauges »)
- ↑ Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements (le Coudray-Macouard), 2004, p. 127-128 (« Le Pin jusqu'en 1831 »)
- ↑ Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2015)
- ↑ Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral DRCL-BCL-2015-57, du 24 septembre 2015 — Voir création de la nouvelle commune de Beaupréau-en-Mauges (2015).
- ↑ a b c d et e Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. III (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 186-188
- ↑ Mairie du Pin-en-Mauges, Les Vitraux de l'église Saint Pavin, octobre 2016
- ↑ Ministère de la Culture, Base Palissy (Le Pin-en-Mauges), 2003
- ↑ Ouest-France, Dans le Maine-et-Loire, poussez la porte de trois églises surprenantes, 19 février 2023
- ↑ Mairie du Pin-en-Mauges, Le musée Cathelineau, octobre 2016
- ↑ Mairie du Pin-en-Mauges, APEC - Association Patrimoine et Culture, octobre 2016
- ↑ Bibliothèques de Beaupréau-en-Mauges, 2016-2019
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, Les échos de l'économie choletaise, 29 avril 2017
- ↑ Insee, Statistiques locales du territoire de Le Pin-en-Mauges (49), données 2009 — Voir Nombre d'établissements en 2009.
- ↑ IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
- ↑ Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
- ↑ Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Le Pin-en-Mauges (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- Les formes anciennes du nom.
Autres données
- • Liste des communes en 2015
- • Anciennes communes 2015
- • Populations 2012, en vigueur au 1er janvier 2015
- • Altitudes en 2014
- • Superficies en 2014
- • Divisions administratives et électorales en 2014