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''Colonie partiaire'', exploitation agricole tenue par un fermier, le ''colon partiaire'', qui remet au propriétaire une partie des récoltes ; cette partie est souvent de la moitié, d'où l'on a fait le terme métayer. Bail à colonie partiaire. | ''Colonie partiaire'', exploitation agricole tenue par un fermier, le ''colon partiaire'', qui remet au propriétaire une partie des récoltes ; cette partie est souvent de la moitié, d'où l'on a fait le terme métayer. Bail à colonie partiaire. | ||
=== Citation === | |||
En Maine-et-Loire au {{XIXs}} : {{citation|Le bail à colonie partiaire est un acte de société, le plus souvent verbal, rarement authentique, dont la durée est de trois, six ou neuf années ; mais qui, dans la pensée des contractants, doit se continuer par tacite reconduction. (…) Le colon fournit les instruments aratoires, la moitié des semences et du cheptel, il paie seul l'impôt foncier : il a, pour compensation, les légumes et les fruits du jardin, fumé avec les engrais communs ; le bois de chauffage provenant des arbres émondables ; le beurre, les volailles et les œufs, dont le propriétaire prend une part fixée à l'avance, mais qui ne va pas à la moitié. De plus, le propriétaire solde les deux-tiers de la chaux pour les terres arables, et quelques-uns la totalité de celle qui est destinée à l'amélioration des prairies naturelles.}} (''Congrès scientifique à Angers'', 1843) | En Maine-et-Loire au {{XIXs}} : {{citation|Le bail à colonie partiaire est un acte de société, le plus souvent verbal, rarement authentique, dont la durée est de trois, six ou neuf années ; mais qui, dans la pensée des contractants, doit se continuer par tacite reconduction. (…) Le colon fournit les instruments aratoires, la moitié des semences et du cheptel, il paie seul l'impôt foncier : il a, pour compensation, les légumes et les fruits du jardin, fumé avec les engrais communs ; le bois de chauffage provenant des arbres émondables ; le beurre, les volailles et les œufs, dont le propriétaire prend une part fixée à l'avance, mais qui ne va pas à la moitié. De plus, le propriétaire solde les deux-tiers de la chaux pour les terres arables, et quelques-uns la totalité de celle qui est destinée à l'amélioration des prairies naturelles.}} (''Congrès scientifique à Angers'', 1843) | ||