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La commune | La commune naît à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'[[Glossaire#A|Ancien Régime]]<ref>Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».</ref>. Elle s'appelle d'abord ''[[Favraye|Faveraye]]'' avant de changer de nom en [[1922]] pour devenir ''Faveraye-Mâchelles''<ref name="ehess" />{{,}}<ref name="cport-1978" />. | ||
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Elle est jusqu'alors intégrée à la communauté de communes [[Communauté de communes des Coteaux-du-Layon|des Coteaux-du-Layon]], et se trouve dans le canton [[Canton de Chemillé-Melay|de Chemillé-Melay]] ([[Canton de Thouarcé|Thouarcé]] | Elle est jusqu'alors intégrée à la communauté de communes [[Communauté de communes des Coteaux-du-Layon|des Coteaux-du-Layon]], et se trouve dans le canton [[Canton de Chemillé-Melay|de Chemillé-Melay]] (Thouarcé en 1793, Thouarcé et le Champ en 1801, renommé ensuite [[Canton de Thouarcé|Thouarcé]]) et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Faveraye-Mâchelles'', 2007</ref>. | ||
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Le pays est habité dès l'Antiquité. La villa gallo-romaine de Faveraye se situe sur le territoire de [[Vihiers]]. Au Moyen Âge, la seigneurie est disputée entre les seigneurs de La Touche et ceux de Marchais-Régnault. À Mâchelles, il y a au {{XVIs}} un fief avec manoir. Au {{XVIIIe}}, Faveraye dépend de l'élection et subdélégation de [[Montreuil-Bellay]]. La localité est supplantée au {{XIXs}} par Mâchelles, qui devient le centre de la commune. À la Révolution, [[Renée Bordereau]] à la tête d'un détachement de vendéens, pille Mâchelles et Faveraye. Le passage de la guerre met le feu à tour de rôle dans le pays<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref>Dict. Célestin Port de 1978, ''op. cit.'', p. 131-132 (Faveraye)</ref>{{,}}<ref>Dict. Célestin Port de 1978, ''op. cit.'', p. 398 (Machelles)</ref>. | |||
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Faveraye-Mâchelles)'', 2012</ref> : | Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Faveraye-Mâchelles)'', 2012</ref> : |
Version du 21 juin 2024 à 15:58
Faveraye-Mâchelles (commune déléguée) | |
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Département | Maine-et-Loire |
Territoire | Mauges |
Commune | Bellevigne-en-Layon |
Note(s) | Regroupement du 1er janvier 2016 |
Anciennes communes |
Faveraye-Mâchelles est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), au sud de Thouarcé et au nord-ouest d'Aubigné-sur-Layon. Elle est intégrée depuis 2016 à Bellevigne-en-Layon dont elle est une commune déléguée.
Ses habitants s'appellent les Machellois(es).
Situation administrative
La commune naît à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'Ancien Régime[1]. Elle s'appelle d'abord Faveraye avant de changer de nom en 1922 pour devenir Faveraye-Mâchelles[2],[3].
Un regroupement intervient le 1er janvier 2016 entre les communes de Champ-sur-Layon, Faveraye-Mâchelles, Faye-d'Anjou, Rablay-sur-Layon et Thouarcé, donnant naissance à la commune nouvelle de Bellevigne-en-Layon. Faveraye-Mâchelles devient une commune déléguée[4].
Elle est jusqu'alors intégrée à la communauté de communes des Coteaux-du-Layon, et se trouve dans le canton de Chemillé-Melay (Thouarcé en 1793, Thouarcé et le Champ en 1801, renommé ensuite Thouarcé) et l'arrondissement d'Angers[2].
Son code commune (Insee) est 49133 et son code postal 49380. Ses habitants se nomment (gentilé) les Machellois, Machelloises[5]. Sa population est de 495 habitants en 1999, 602 en 2006 et de 653 en 2015[6].
Histoire et patrimoine
La commune est constituée des deux villages de Faveraye et de Mâchelles. Ce dernier prenant plus d'importance, elle change de nom par décret du 14 février 1922, Faveraye devenant Faveraye-Mâchelles[3].
Le pays est habité dès l'Antiquité. La villa gallo-romaine de Faveraye se situe sur le territoire de Vihiers. Au Moyen Âge, la seigneurie est disputée entre les seigneurs de La Touche et ceux de Marchais-Régnault. À Mâchelles, il y a au XVIe siècle un fief avec manoir. Au XVIIIe, Faveraye dépend de l'élection et subdélégation de Montreuil-Bellay. La localité est supplantée au XIXe siècle par Mâchelles, qui devient le centre de la commune. À la Révolution, Renée Bordereau à la tête d'un détachement de vendéens, pille Mâchelles et Faveraye. Le passage de la guerre met le feu à tour de rôle dans le pays[3],[7],[8].
Éléments du patrimoine[9] :
- La chapelle Notre-Dame-de-Pitié, du XIXe siècle ;
- La chapelle Saint-Louis, ancienne église Saint-Pierre-aux-Liens de Faveraye, des XVIe, XVIIIe et XIXe siècles ;
- Le château de l'Assay, du XIXe siècle ;
- Le château de Chant d'Oiseau, des XVIe et XIXe siècles ;
- Le château des Marchais, du XIXe siècle ;
- L'église Notre-Dame de Mâchelles ;
- Les maisons, rue du Centre (XVIe), au lieu-dit Machelet (XVIe-XVIIIe), au lieu-dit Machelles (XVe-XVIIe), dans le bourg (XVe-XXe) ;
- Le manoir de la Gouchevie des XVIIe et XIXe siècles ;
- Le manoir dit château du Marais, du XVe, dont les parties des XVIe et XVIIe siècles ont été détruites ;
- Le manoir de la Touche ;
- Le monument dit statue-de-Notre-Dame, des XVIIIe, XIXe et XXe siècles.
Commune viticole
La commune se situe dans l'appellation viticole des Coteaux-du-Layon (AOC)[10], vin blanc liquoreux dont le vignoble est implanté sur la partie sud-est du Massif armoricain et dont l'exposition des coteaux permet l'obtention de vendanges surmûries[11].
Espace et territoire
Faveraye-Mâchelles s'étend sur 18,60 km2 (1 860 hectares) et son altitude varie de 27 à 91 mètres[12]. Son territoire se partage entre le couloir du Layon et le plateau des Mauges[13]. Venant du village voisin de Saint-Georges-sur-Layon, la rivière le Layon traverse son territoire, et en marque ses limites Est puis Nord[14].
Localités aux alentours : Thouarcé (3,4 km), Aubigné-sur-Layon (3,9 km), Chavagnes (5,1 km), Martigné-Briand (5,5 km), Montilliers (5,9 km), Faye-d'Anjou (6,3 km), Champ-sur-Layon (6,5 km), Tigné (6,8 km), Cernusson (6,9 km) et Valanjou (7,5 km)[15].
Notes
Sources et annotations
- ↑ Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».
- ↑ a et b École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Faveraye-Mâchelles, 2007
- ↑ a b et c Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 132-132 (Faveraye-Mâchelles)
- ↑ Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-69, du 2 novembre 2015 — Voir création de la nouvelle commune de Bellevigne-en-Layon (2016).
- ↑ Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 78
- ↑ Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2015)
- ↑ Dict. Célestin Port de 1978, op. cit., p. 131-132 (Faveraye)
- ↑ Dict. Célestin Port de 1978, op. cit., p. 398 (Machelles)
- ↑ Ministère de la Culture, Base Mérimée (Faveraye-Mâchelles), 2012
- ↑ Décret n° 0272 du 24 novembre 2011 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Coteaux du Layon », JORF n° 0272 du 24 novembre 2011 page 19757, texte n° 68.
- ↑ Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), Aire géographique - Fiche produit - Coteaux du Layon, 28 janvier 2019 (statut FR : AOC - statut CE : AOP)
- ↑ IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
- ↑ Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
- ↑ Layon (rivière), 2013
- ↑ Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Faveraye-Mâchelles (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- Les formes anciennes du nom.
- Faveraye dans l'Indicateur de Maine-et-Loire de Millet (1861).
Autres données
- • Liste des communes en 2015
- • Anciennes communes 2015
- • Populations 2012, en vigueur au 1er janvier 2015
- • Altitudes en 2014
- • Superficies en 2014
- • Divisions administratives et électorales en 2014