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« Villeneuve » : différence entre les versions

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{{Infobox quartier
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'''Villeneuve''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49).


En 1795, la commune fut réunie à celle du [[Le Fief-Sauvin|Fief-Sauvin]].
'''Villeneuve''' (Villeneuve-en-Mauges) est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) réunie au [[Le Fief-Sauvin|Fief-Sauvin]] en 1795. Elle se situe au nord-ouest du bourg de celle-ci.




{{Quartier à compléter}}
== Généralités ==
Villeneuve est érigée en municipalité à la Révolution<ref name="cport-1996" />. Elle est rattachée au [[Le Fief-Sauvin|Fief-Sauvin]] entre 1790 et 1794<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Villeneuve'', 2007</ref>.
 
La localité est mentionnée au {{XIs}} sous le nom de ''Villa Nova'' et s'implante sur une zone défrichée de la forêt de Leppo. À la fin de l'Ancien Régime, le pays fait partie de la châtellenie de [[Montrevault]] et Villeneuve dépend des aides d'Angers, du grenier à sel de Saint-Florent<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|790-791}}</ref>.
 
Durant les troubles de l'insurrection vendéenne, la région n'est pas épargnée par les colonnes infernales, en particulier la 9{{e}} colonne du général Cordellier-Delanoüe principalement en mars et février [[1794]]<ref>Le chat de la voisine (Frédéric Voisine), ''Mauges - Massacres du Fief-Sauvin et Villeneuve'', 14 janvier 2008 (repris par le Groupe de recherche et d'archivage en histoire locale de Beaupréau)</ref>.
 
Une nouvelle église, de style néo-gothique, est bâtie au {{XIXs}}, reprenant le vocable de Notre-Dame de Villeneuve de l'édifice précédent. Une tornade ayant détruit la nef en [[1978]], une petite église est construite en 1981 pour la remplacer<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Ouest-France, ''Des églises neuves, des reliques et des chorales'', 13 septembre 2018</ref>.
 
== Célestin Port (1878) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Villeneuve dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3{{e}} (N-Z), Lachèse & Dolbeau libraires, 1878, p. 731-732</ref> :
 
{{citation|'''Villeneuve''', bourg, {{cne}} du Fief-Sauvin, à
1,500 mèt. Vers N-O. – ''Villa Nova'', – ''Villa''
''que Sancta Maria Ville Nove cognominatur'',
– ''ecclesia, capella sancte Marie de Villa''
''Nova'' 1060 circa (2{{e}} Cartul. St-Serge, p. 336
338, 342, 249). – ''Parochia de Villa Nova in''
''Castellania Montis Rebellis'' 1240 H. D. ''B'' 96,
f. 183). – ''L’église de Ville Nove'' 1299
H.-D. 96, f. 194). – Sur le chemin de
grande communication de Beaupréau à Saint-Laurent-des-Autels.
– L’agglomération doit
peut-être son origine et son nom à la destruction
de l’''oppidum'' voisin de la Ségourie ou
de celui du Petit-Montrevault. La forêt de
Leppo couvrait en ces temps antiques tout le
pays, qui appartenait entièrement au seigneurs
de Montrevault. Foulques Normand, vers 1068,
en échange des prières des religieux de St-Serge,
leur donna la moitié d’une chapelle, qu’il avait
fait construire sur le bord des bois, sous le vocable
de Notre-Dame de Villeneuve, Raoul et Roger
de Montrevault y ajoutèrent quatre arpents de
bois à défricher, avec défense d’envahir le reste.
Guy de St-Quentin, Hervé et Daniel du Palais
cédèrent aussi divers droits et même des terres
en Saint-Quentin et au Puiset. Le pape enfin en
1159 confirma touos ces dons à St-Serge et à la
nouvelle église (2{{e}} cartul., 360), qui dès lors était
constituée en paroisse et se maintint en ce titre
jusqu’à la Révolution. La cure restait au plein
droit de l’évêque.
 
Curés : Gervais Auvré, 1332. – Nic. Board,
1595, résigne en 1618, †âgé de 73 ans, le 14 février
1644. – Mic. Gicqueaud, 1618, † sexagénaire
le 3 septembre 1646. Il avait résigné
depuis un an. – Gilbert Pain, 1645, † le 3 mars
1667, âgé de 45 ans. – Laurent Murault, 1668,
docteur en théologie, chanoine de Saint-Pierre-Maulimart,
– en concurrence avec Gabriel Crannier,
qui s’installe en octobre 1669 à la cure et
n’en sort que par une transaction du 7 juillet
1672, et pour passer à celle de Bouzillé. –
Murault, de retour en août 1672, meurt âgé de
48 ans, le 8 mars 1690. – ET. Rivière, juin
1690, mars 1703. – Jacq. Le Maçon, mai 1703,
† le 28 avril 1790. – Gilles Trébois, originaire
des Ponts-de-Cé, juin 1710, résigne en 1743, † le
7 mai 1748, âgé de 65 ans. – Moreau, octobre
1743, mai 1757. – Buret, 1757, résigne en
1774, † le 16 août 1777, âgé de 56 ans. –
Vaslet, novembre 1774, septembre 1793.
 
Le pays faisait partie en 1789 de la châtellenie
de Montrevault. La seigneurie en était partagée
entre le maréchal d’Auberre et le comte
de la Tour d’Auvergne.
 
La paroisse, infestée de pauvres et de mendiants
sans ressources, dépendait du Doyenné
des Mauges, de l’Election et des Aides d’Angers,
di Grenier à sel de St-Florent. Elle fut supprimée
par ordonnance épiscopale du 20 février 1809 et
réunie au Fief-Sauvin. Elle a été érigée en succursale
par ordonnance nouvelle du 19 juillet
1826, qjui a compris dans son ressort toute la
partie vers l’O. du territoire, le plus gros village
de la commune, le Terreau, et une vingtaine de
fermes ou hameaux, sans compter le bourg
(29 mais., 116 hab.), tout éparpillé au milieu des
champs et des jardins.
 
L’église en construction depuis 1874, achevée
en 1877, comprend une nef de trois travées,
avec transept et chœur à cinq pans coupés
XV{{e}} s. (arch. Tessié) et vitraux armoriés aux
armes des donateurs. On a conservé de l’ancien
édifice, qui ne présentait d’ailleurs aucun intérêt
d’art et dont le portail s’ouvrait dans le pied
d’un énorme clocher en bâtière, une dalle tumulaire
chargée d’une croix en relief avec la date
1599, et les stalles avec miséricordes à têtes
d’anges, qu’on dit venir de Montrevault. Mais on
a fait dépecer en macadam par le cantonnier un
curieux chapiteau carré XII{{e}} s., sans autre moulure
qu’un gros tore rond de long des angles, qui
servait depuis longues années de piédestal, à la
porte de l’aglise, sous le crieur public. }}
 
== Notes ==
Article connexe
:* [[Montrevault-sur-Èvre]]
 
Sources et annotations
{{Références}}
 
 
{{BasPage CommunesAnciennes}}


[[Catégorie:Ancienne commune]]
[[Catégorie:Ancienne commune]]
[[Catégorie:Commune disparue au XVIIIe]]
[[Catégorie:Commune disparue au XVIIIe]]
[[Catégorie:Le Fief-Sauvin]]