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| libre = Regroupement <br>de 1974 et 2016 | | libre = Regroupement <br>de 1974 et 2016 | ||
| carte = [[File:Carte situation commune vihiers.png|300px|center|link=Vihiers|Situation dans le département]] | | carte = [[File:Carte situation commune vihiers.png|300px|center|link=Vihiers|Situation dans le département]] | ||
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Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Vihiers)'', 2012</ref>{{,}}<ref name="cport-1996-sthilaire" /> : | Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Vihiers)'', 2012</ref>{{,}}<ref name="cport-1996-sthilaire" /> : | ||
* [[Château du Coudray-Montbault]] (inscrit et classé MH), des {{XVIe}} et {{XVIIIs}}s<ref name="cport-1965-p831">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|831-832}} (Coudray-Montbault)</ref> ; | * [[Château du Coudray-Montbault]] (inscrit et classé MH), des {{XVIe}} et {{XVIIIs}}s<ref name="cport-1965-p831">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|831-832}} (Coudray-Montbault)</ref> ; | ||
* Église Saint-Hilaire, remonte danss son ensemble au {{XIs}}, puis est restaurée au {{XVIIIe}} et agrandie au {{XIXe}} ; | * Église Saint-Hilaire, remonte danss son ensemble au {{XIs}}, puis est restaurée au {{XVIIIe}} et agrandie au {{XIXe}} ; | ||
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La commune est desservie de 1896 à 1946 par le [[Petit-Anjou]] (ligne Cholet-Saumur)<ref name="cport-1965-p831" />. | La commune est desservie de 1896 à 1946 par le [[Petit-Anjou]] (ligne Cholet-Saumur)<ref name="cport-1965-p831" />. | ||
[[File:vihiers chateau coudraymonbault 2008a.jpg|center|thumb|alt=Photographie du château du Coudray-Montbault.|Château du Coudray-Montbault]] | |||
== Célestin Port (1878) == | |||
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. --> | |||
Saint-Hilaire-du-Bois dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, p. 388-389</ref> : | |||
{{citation|''' | |||
Saint-Hilaire-du-Bois''', canton de Vihiers | |||
(3 kil.), arr. de Saumur (43 kil.) ; — à 5O kil. | |||
d’Angers. — ''Parochia sancti Hilarii'' 1078 | |||
(Cartul. de St-Jouin, p. 22). — ''Parochia sancti'' | |||
''Hilarii de Bosco'' 1293 (E 802). — Sur de hauts | |||
plateaux découpés par le Lys et ses affluents, — | |||
entre Vihiers, Montilliers (7 kil.) et Cernusson | |||
(7 kil.) au N., le Voide (5 kil.) au N.-E., Saint-Paul-du-Bois | |||
(5 kil. 1/2) au S., les Cerqueux-sous-Passayant | |||
(6 kil.), Cernusson à l’E., Coron | |||
(9 kil.) à l’O., la Plaine (9 kil.) au S.-O. | |||
Par le centre du territoire monte directement | |||
du S.-O. la route départementale de Châtillon à | |||
Vihiers, qui se brise, en inclinant vers N., dans | |||
le bourg même. Dans la partie orientale, passe à | |||
2 kil. 600 mèt. de l’église, la route départementale | |||
de Niort à Angers, empruntée durant presque | |||
tout son parcours sur le territoire par le chemin | |||
de grande communicat. de Vihiers à Thouars, qui | |||
s’en détache eu se continuant vers S.-E. — A | |||
l’opposé, la roule nationale de Saumur aux | |||
Sables dessert l’extrême confin N.-O., confondue | |||
avec la route de Saumur à Nantes, qui s’en | |||
détache vers N.-O., au point même où aborde | |||
un chemin vicinal, qui franchit la Lys, traverse | |||
le bourg et rejoint à l’E. la route de Niort. | |||
La Lys, qui forme quelque temps une bordure | |||
sinueuse vers O., pénètre de l’O. à l’E. et se | |||
replie vers N. à un kil. du bourg jusqu’à son | |||
passage sons la route de Saumur, — grossie à | |||
gauche par le ruis. de la Lansonnière, à droite | |||
par le ruiss. de Beloup, qui forment limites entre | |||
Coron. — Y naît le ruiss. du Pont-Moreau, affluent | |||
du Layon. | |||
En dépendent de nombreux ham. et vill. que | |||
les recensements groupent dans les cantons du | |||
Bourneau (40 mais., 187 hab.), des Amions | |||
(30 mais., 169 hab.), de la Quartrèche (11 mais., | |||
71 hab.), du Plessis (30 mais., 116 hab.), de la | |||
Guichardière (38 mais., 132 hab.), du Domino | |||
(62 mais., 234 hab.), sans autre château que le | |||
Coudray-Montbault. | |||
Superficie : Avant 1854 elle comprenait | |||
4,080 hect., s’étendant jusqu’à l’entrée du bourg | |||
des Cerqueux et enveloppant à demi Vihiers. La | |||
loi du 29 juin 1854 lui a enlevé au profit des | |||
Cerquenx, 744 hectares, — lui laissant encore | |||
3,335 hect. 31 ares 50 centiares. | |||
Population : 217 feux, 990 hab. en 1720-1726. | |||
— 250 feux, 1,427 hab. en 1789. — | |||
1,356 hab. en 1831. — 1,383 hab, en 1841. — | |||
1,573 hab. en 1851. — 1,456 hab. en 1856, par | |||
suite de la réduction du territoire. — 1,514 hab. | |||
en 1861. — 1,483 hab. en 1866. — 1,362 hab. en | |||
1872. — 1,352 hab. en 1876, — en développement | |||
continu pendant 30 ans, qui paraît arrêté | |||
depuis 15 ans. | |||
Le bourg (134 mais., 145 mén., 443 hab.) se | |||
groupait primitivement à l’entour de l’église, à | |||
l’O. de la route sur laquelle s’alignent les maisons | |||
neuves uniformes, basses, les angles bordés de | |||
briques sombres, le tout chargé de briques ronges. | |||
Nul commerce que de productions agricoles et | |||
de bestiaux engraissés. | |||
Perception et Bureau de poste de Vihiers. | |||
La Mairie occupe, dans un jardin, un petit | |||
pavillon, d’ailleurs propre et bien tenu, où le | |||
cabinet du maire est installé dans une armoire, | |||
— avec table et rayons à l’intérieur, — qui | |||
s’ouvre sur un côté et de l’autre est éclairé par | |||
un étroit carreau. | |||
Ecole laïque de garçons. — Ecole de filles | |||
(Sœurs de la Salle-de-Vihiers). — Salle d’asile | |||
constriite en 1874. | |||
L’Eglise, dédiée à St Hilaire (succursale, | |||
30 septembre 1807), conservait jusqu’à ces dernières | |||
années son portail roman, relié par des | |||
assises de pierre en arête de poisson (XI{{e}} s.). Une | |||
restauration en 1864 a transformé et allongé la | |||
nef, ne laissant debout que les derniers murs au | |||
pied du clocher et le chœur terminé en pignon, | |||
le fond éclairé à peine d’une longue et étroite fenêtre, | |||
sans moulure, toute la partie ancienne construite | |||
en petit appareil de blocs de schiste irréguliers, | |||
régulièrement alignés dans un lit de ciment. | |||
Le territoire est un des centres les plus anciennement | |||
habités, quoiqu’il n’y subsiste aucune | |||
trace antique. La haute motte, dit la Motte-des-Fées, | |||
dont le pied vers l’O. se prolonge en | |||
pente abrupte jusqu’à la Lys, V. t. II. p. 751, col. 2, | |||
a fourni matière à force légendes populaires, qui | |||
y voient un repaire de fées impénétrable, une | |||
cache de trésors. Bodin et d’autres après lui en | |||
ont fait une tombelle celtique. Ce n’est à vrai dire | |||
qu’un soulèvement naturel de rocher, exploité en | |||
partie vers N. et que contourne un étroit sentier | |||
jusqu’à une double plate-forme inégale, où nul | |||
vestige historique n’a jamais été rencontré. — | |||
Les grands chemins de Châtillon et de Thouars | |||
se rencontraient sous l’église, dont la fondation | |||
doit dater des premiers âges de la prédication | |||
chrétienne. L’on sait que jusqu’au XI{{e}} s. elle fut | |||
le siège d’un doyenné transporté à Vihiers, | |||
lors de la fondation du château par les comtes | |||
(1016). La cure resta par suite une annexe du | |||
Doyenné de Vihiers. — « L’houstel, maison, | |||
court, jardrins, dove, vivier, ... appelé le | |||
Doyenné » joignait l’église et le cimetière, | |||
et d’autre part le grand chemin de la Salle-de-Vihiers. | |||
Dans un champ, près le bourg, on connaît | |||
encore la Cave-au-Doyen, bordée d’un | |||
banc circulaire de pierre avec voûte et autel. | |||
L’entrée en a été seulement recouverte vers 1855 | |||
de branchages et d’une couche de terre. | |||
Les registres de la paroisse ne remontent pas | |||
avant 1751. — Curés-doyens : Pierre Martineau, | |||
1594. — Charles Coiscault, 1624, | |||
1642. — Bouchiron, 1669. — Louis-Aimé | |||
Moreau, 1751. † le 30 janvier 1786, âgé de | |||
59 ans. — Jacques-Joseph Prudhomme, mars | |||
1786, déporté en Espagne en septembre 1792. — | |||
J. Regnard, installé constitutionnellement au | |||
simple titre de curé. | |||
Y meurt le 5 novembre 1751 Marie Girard, | |||
veuve de Jean Courneau, âgée de 90 ans passés, | |||
« dont la mémoire, — dit l’acte de sépulture, — | |||
doit être précieuse à la paroisse par l’établissement | |||
des écoles pour les filles et du soin des | |||
pauvres malades. » | |||
La paroisse n’a pas d’autre histoire que celle | |||
de la baronnie de Vihiers où elle se confond. — | |||
A l’extrémité vers N. s’y élevait le prieuré du Coudray-Montbault, | |||
V. ''ce mot''. — Elle dépendait du | |||
diocèse de Poitiers jusqu’en 1307, du diocèse de | |||
Maillezais jusqu’en 1648 et plus tard du diocèse | |||
de la Rochelle, de l’Election et des Aides de Montreuil-Bellay, | |||
du ressort judiciaire d’Angers, fors | |||
les quartiers du Plessis, des Amiens, des Plaudières | |||
et partie du Domino, c’est-à-dire, la partie | |||
à l’E. de l’anc. route de Châtillon, qui ressortissait | |||
de Saumur ; — du District de Montreuil-Bellay | |||
en 1788, de Vihiers en 1790. — A peine s’il y | |||
reste trace aujourd’hui des bois qui la recouvraient | |||
autrefois, comme le rappelle son nom. — | |||
La commune était menacée en l’an X d’être réunie | |||
à Vihiers. | |||
Maires : Louis Gentil, précédemment agent | |||
municipal, 1{{er}} fructidor an VIII. — François | |||
Chalet, 2 janvier 1808. — Louis Guilbault, | |||
8 juin 1816. — Marc Rabier, 9 mai 1826. — | |||
Chalet, 2 février 1831. — René Bourgeois, | |||
janvier 1835, † le 15 juin suivant. — Franç. Guilbault, | |||
3 septembre 1835, installé le 20, † le 12 | |||
avril 1841. —Jean Bodet, installé le 13 juin 1841. | |||
— Jean Poupard, 22 janvier 1859, installé le | |||
1{{er}} février. — Maurat, 1865, en fonctions, 1877. | |||
<small>Arch. de M.-et-L. G 193. — Arch. commun. Et-C. — Mss. 923. — Thibaudeau, ''Hist. du Poitou'', édit. 1840, t. I, p. 422. — Cartul. de St-Jouin de Marnes, p. III et 22. — ''Répert. arch.'', 1860, p. 5. — Pour les localités, voir Guilleron, la Grande-Carrée, le Coudray-Montbault, la Télachère, le Domino, etc.</small> }} | |||
== Notes == | == Notes == |